dimanche 28 avril 2019

TANT DE CHATS !

Ecrire un texte qui comprendra le maximum d'expressions avec le mot "chat"
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Puisqu'elles sont loin de s'entendre comme chien et chat, Hélène et Chantal vont jouer ensemble au Trivial Pursuit cet après-midi.
Hélène s'est levée de bon matin, a fait une toilette de chat et s'est mise à la recherche du jeu dans son placard où une chatte ne retrouverait pas ses petits. Mais comme elle a des yeux de chat, elle remet vite la main dessus, il n'y avait  vraiment pas de quoi fouetter un chat. Tout est enfin prêt pour accueillir Chantal qui à cette heure, doit avoir d'autres chats à fouetter.
Il n'y a pas un chat dehors car il pleut, c'est donc sous un pipi de chat que Chantal fait son arrivée. La partie peut commencer et Chantal pose la première question à Hélène qui n'a pas l'intention de donner sa langue au chat, elle compte bien retomber comme un chat sur ses pattes. Mais la question n'est pas simple, Hélène réfléchit, tandis que Chantal joue  au chat et à la souris avec elle. Hélène tente enfin une réponse que Chantal refuse car elle entend bien appeler un chat, un chat. Hélène modifie sa réponse mais s'y  reprends à deux fois avant de parler malgré un chat dans la gorge, car chat échaudé craint l'eau froide. Elle trouve Chantal bien pointilleuse quand pour elle, la nuit tous les chats sont gris. Chantal s'absente un court instant pour répondre au téléphone et Hélène en profite pour regarder les questions à venir, quand le chat
n'est pas là, les souris dansent. Elle n'est pas fière de son comportement, de qui peut-elle tenir quand on sait que les chiens ne font pas des chats. Hélène a été discrète, Chantal ne s'est aperçu de rien, il ne faut pas réveiller le chat qui dortHélène perd finalement la partie à plate couture et s'en trouve dépitée. Elle ne s'attend pas à être consolée par Chantal qui a pitié d'elle, d'ailleurs les caresses de chat donnent des puces. La prochaine fois elle proposera plutôt une partie de baccalauréat, qu'importe si elle écrit comme un chat. A ce jeu au moins elle aura toutes ses chances, Chantal aura intérêt à bien se préparer, à bon chat, bon rat. Que faire d'autre sinon pour tuer leur temps, puisque l'une et l'autre ont passé depuis longtemps l'âge de jouer à chat ou même à chat perché.

Paulette
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Louis et Marc avaient de qui tenir car il est bien connu que les chiens ne font pas des chats. Ils ne s’entendaient pas comme chien et chat mais bien au contraire comme deux joyeux lurons. Bien que déjà adolescents, ils aimaient jouer à chat perché avec les gamins du quartier mais ils aimaient encore plus  jouer au chat et à la souris en faisant des niches au voisinage. Ils attendaient qu’il n’y ait plus un chat, de préférence à potron-minet, quitte à faire une toilette de chat ou bien, à la nuit tombante quand tous les chats sont gris car quand le chat n’est pas là, les souris dansent. Avec leurs yeux de chat, ils guettaient curieux comme des chats, la réaction du piégé et s’en allaient comme un chat maigre, sans remporter le chat en essayant toutefois  comme le chat de retomber sur leurs pattes. Ils se cachaient dans un hangar où une chatte n’y trouverait pas ses petits. Ils auraient dû savoir que chat échaudé craint l’eau froide et qu’à bon chat, bon rat mais à mauvais chat, mauvais rat. Monsieur Mistigri serait aussi malin qu’eux.et non pas caressant comme un chat.  Ils n’auraient pas dû réveiller le chat qui dort.

samedi 13 avril 2019

NUAGES

Au final : nul besoin de parcourir la planète de long en large, des States aux îles d'Indonésie, en oscillant vers l'Australie pour piquer vers le cap de l'Afrique du sud et de remonter vers le pôle Nord. 
Mais pour observer les nuages : rien de tel que sa fibre optique personnelle derrière ses doubles foyers et les doubles vitrages de son logement. 
Nul besoin d'être un physicien astronome, encore moins hosmographe pour réaliser qu'un ciel blanc peut nous apporter de la neige et de gros cumulus gris : de la pluie. Des stratus nimbus ou cirrus du soleil après tout ce gris. Et quand les nuages filent et se faufilent, se pourchassent, s'entassent puis s'étirent : pour moi...C'est du délire. De vrais gamins dans une cour de récréation.  
Pâques aux tisons : Noël au balcon. On verra si le proverbe sera respecté en ce début de printemps bien capricieux qui alterne entre des températures de 20 à 5°. Les météorologues en perdraient leur latin.  Les deux Marie : Marie-Thérèse et Marie-Christine se feraient un plaisir de nous en expliquer les sources, les racines et l'étymologie avec des variantes selon les régions, les provinces et les pays. .. 
Ce que j’attends d'une météo stable? De pouvoir planter mes tomates. De jeunes pousses ne supportent pas le gel. Et si je veux les voir rougir et s'épanouir, fondre sous le palais comme du miel : il faut que m'arme de patience et que j'aille déposer mes doléances à Zeus ou à Dieu le père pour qu'ils ne fassent pas trop de colères. 
Et regarder passer les trains, ou encore se trouver derrière un hublot dans un tortillard ou un avion de grande ligne force le regard face à ce défilement de tonalités absolument incroyables quand à l'heure du soleil couchant sur le firmament : le regard se perd dans les teintes chaudes des derniers rayons de soleil vers la nuit noire qui nous envahit. 
Alors ce sera quoi aujourd'hui ? Un ou deux pulls? Grosses chaussettes et écharpe autour du cou? La doudoune ou le caban? La petite veste, pas maintenant. N'oublions pas qu'en avril il ne faut pas se découvrir d'un fil. 

Claudine
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Nuages blancs, joyeux dans le ciel, prometteurs d’un jour léger
Nuages gris, cendre ou souris, avertissent de la pluie
Nuages noirs, anthracite, parfois zébrés sous l’orage !
Tels des hérauts, vous courrez dans le ciel,
Annonciateurs d’une météo changeante,
Annonciateurs de désordres et calamités
Annonciateurs parfois de jours meilleurs,
Tels des guides, aux hommes vous parlez.

Marie-Thérèse
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Au ciel pommelé,
L’écheveau gris caracole :
Ballet aérien

Le soleil sourit :
Le vent essuie les nuages
De l’averse tiède.

Les nuages hagards,
Sur les ailes du vent déploient
Leur toison grise.

Là-haut, la ouate
S’effiloche en quenouille :
Ce soir, il pleuvra.

Marie-Christine

samedi 6 avril 2019

UN DÉBUT ET UNE FIN IMPOSES


Écrire des textes à partir des débuts et fins ci-dessous :

On n’y voyait goutte … Sa période de chômage touchait à sa fin.
Il fallait qu’elle se change les idées … Ils ne prononcèrent plus un mot.
La neige recouvrait déjà les cimes… Heureusement, il avait une pile de livres à lire.
L’ascenseur était de nouveau en panne… Les rêves parfois deviennent réalité.
C’était jour de lessive … Elle lui communiqua ses coordonnées, sans grand espoir.
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On n’y voyait goutte … Sa période de chômage touchait à sa fin.

On y voyait goutte… Il fallait faire des économies de bout de chandelle ; l’électricité avait été coupée, le gaz aussi. Ernest tirait le diable par la queue. Malgré ses démarches à Pôle Emploi, il ne trouvait rien ; il allait être radié : sa période de chômage touchait à sa fin.

M.-C.

On n'y voyait goutte, le brouillard s'était encore épaissi depuis ce matin. Le soleil parviendrait-il enfin à percer aujourd'hui, il désespérait de le revoir un jour. Que ces jours maussades lui semblaient tristes, son moral était au plus bas. Mais tes vite il se sermonna, nous ne sommes qu'en Mars se dit-il, il fallait donc faire preuve d'un peu de patience, les beaux jours n'étaient plus loin. D'ailleurs, sa vie elle-même ne s'illuminait-elle pas ? En effet, après de nombreuses recherches il venait enfin de trouver un emploi, sa période de chômage touchait à sa fin.
P.


On y voyait goutte… le ciel, couleur de plomb, pesait comme une chape très lourde à porter. Il emportait avec lui un lourd secret… A vrai dire, fallait-il parler de kidnapping ou simplement d’une éclipse momentanée ? Un vol de taille : celui du soleil levant… du soleil couchant. Fabrice rêvassant sous la couette, se projetait en avant. Sa période de chômage touchait à sa fin.

Cl.

On n’y voyait goutte dans cette nuit noire et sans étoiles. Il marchait rapidement dans ce chemin étroit dont il sentait toutes les pierres sous ces chaussures mais son cœur était joyeux. Niché dans un vallon, un grand établissement recherchait un veilleur de nuit.  C’était un peu loin de la ville. Bien que  sans trop d’espoir, il s’y était rendu. Il était sans travail  depuis si longtemps déjà ! Une si longue période inactive n’était pas en sa faveur et ne révélait pas cette rage qui l’habitait pour reprendre un emploi. De plus,  il avait déjà reçu tant de refus. Sans argent pour prendre le bus, il n’avait pas hésité à faire toute cette route à pied pour se présenter. Il fut reçu par un homme froid et distant, ce qui le rendait un peu gauche et le décourageait. Mais, au cours de l’entretien,  le recruteur s’était rendu compte qu’ils étaient originaires de la même région, et du coup, le dialogue était devenu plus facile. Peut-être l’avait-il écouté d’une oreille plus attentive. Toujours est-il qu’il s’était  laissé convaincre et lui avait donné son accord. Il commencerait dès le premier jour du mois suivant. Et pour la première fois, tout c’était bien passé. Sa période de chômage touchait à sa fin.
M.-T.
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Il fallait qu’elle se change les idées … Ils ne prononcèrent plus un mot.

Il fallait qu’elle se change les idées… elle n’en pouvait plus d’entendre ses parents se déchirer : elle ne pouvait les calmer ; elle sortit avec son frère aîné se réfugier dans une grange ; ils étaient tremblants ; ils ne prononcèrent plus un mot.
M.-C.