samedi 13 avril 2019

NUAGES

Au final : nul besoin de parcourir la planète de long en large, des States aux îles d'Indonésie, en oscillant vers l'Australie pour piquer vers le cap de l'Afrique du sud et de remonter vers le pôle Nord. 
Mais pour observer les nuages : rien de tel que sa fibre optique personnelle derrière ses doubles foyers et les doubles vitrages de son logement. 
Nul besoin d'être un physicien astronome, encore moins hosmographe pour réaliser qu'un ciel blanc peut nous apporter de la neige et de gros cumulus gris : de la pluie. Des stratus nimbus ou cirrus du soleil après tout ce gris. Et quand les nuages filent et se faufilent, se pourchassent, s'entassent puis s'étirent : pour moi...C'est du délire. De vrais gamins dans une cour de récréation.  
Pâques aux tisons : Noël au balcon. On verra si le proverbe sera respecté en ce début de printemps bien capricieux qui alterne entre des températures de 20 à 5°. Les météorologues en perdraient leur latin.  Les deux Marie : Marie-Thérèse et Marie-Christine se feraient un plaisir de nous en expliquer les sources, les racines et l'étymologie avec des variantes selon les régions, les provinces et les pays. .. 
Ce que j’attends d'une météo stable? De pouvoir planter mes tomates. De jeunes pousses ne supportent pas le gel. Et si je veux les voir rougir et s'épanouir, fondre sous le palais comme du miel : il faut que m'arme de patience et que j'aille déposer mes doléances à Zeus ou à Dieu le père pour qu'ils ne fassent pas trop de colères. 
Et regarder passer les trains, ou encore se trouver derrière un hublot dans un tortillard ou un avion de grande ligne force le regard face à ce défilement de tonalités absolument incroyables quand à l'heure du soleil couchant sur le firmament : le regard se perd dans les teintes chaudes des derniers rayons de soleil vers la nuit noire qui nous envahit. 
Alors ce sera quoi aujourd'hui ? Un ou deux pulls? Grosses chaussettes et écharpe autour du cou? La doudoune ou le caban? La petite veste, pas maintenant. N'oublions pas qu'en avril il ne faut pas se découvrir d'un fil. 

Claudine
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Nuages blancs, joyeux dans le ciel, prometteurs d’un jour léger
Nuages gris, cendre ou souris, avertissent de la pluie
Nuages noirs, anthracite, parfois zébrés sous l’orage !
Tels des hérauts, vous courrez dans le ciel,
Annonciateurs d’une météo changeante,
Annonciateurs de désordres et calamités
Annonciateurs parfois de jours meilleurs,
Tels des guides, aux hommes vous parlez.

Marie-Thérèse
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Au ciel pommelé,
L’écheveau gris caracole :
Ballet aérien

Le soleil sourit :
Le vent essuie les nuages
De l’averse tiède.

Les nuages hagards,
Sur les ailes du vent déploient
Leur toison grise.

Là-haut, la ouate
S’effiloche en quenouille :
Ce soir, il pleuvra.

Marie-Christine
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Chaque jour, ils parcourent le ciel,
Ils semblent se courir les uns après les autres.
Rien n’est à redouter avec certains d’entre eux,
Restons donc optimistes, la pluie ne viendra pas,
Ou bien il faudrait que le statut du nuage évolue.
Cirrus ou cirrostratus, vous êtes les bienvenues,
Une simple trace blanche sur le bleu du ciel.
Mais que le stratus devienne stratocumulus,
Une précaution sera alors à prendre.
Les nuages changent tout comme les hommes,
Unis ils seront encore plus redoutables,
Sortez vos parapluies, le temps pourrait changer.

Paulette
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Ce matin, ce ciel bas, immensément couvert d’un gris-souris uniforme, sans aucun nuage, ne laisse présager aucune apparition du soleil. Il plombe le moral et pour peu que les soucis s’amoncellent dans ma tête tels des nuages d’orage, la journée va être morose voire dure. Ah si un petit nuage blanc dans un ciel virant au bleu pouvait venir en  alléger la lourdeur !

Marie-Thérèse
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Par un beau jour d’été, le soleil levant ouvre son éventail ; un tout petit nuage ouaté apparaît au firmament, rosissant de bonheur, tandis que le zéphyr pousse la barcarole.
À midi, un voile de pollution plombe la capitale, vraie fournaise ; au fil des heures, de gigantesques formations blanches apparurent dans les cieux : Denise songea au jour où dans l’avion qui la transportait à Madrid, collée au hublot, elle avait l’impression, fascinée par les stratocumulus, de progresser sur le dos d’immenses troupeaux de moutons en survolant la chaîne des Pyrénées. Vers le soir, l’atmosphère devint pesante : les cumulonimbus fuligineux obscurcirent le ciel de leur chape de plomb ; le tonnerre orchestra l’orage, le grosses gouttes crépitèrent.
Ces événements météorologiques étaient à l’image de la vie de Denise : elle avait vécu, court laps de temps sur un nuage rose ; la météo sentimentale s’était vite dégradée : Denise avait dû essuyer tous les orages de la vie, crever les abcès ; puis le ciel était redevenu relativement clément.

Marie-Christine
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Nuage au début innocent et devenu dangereux,
Il plombe le ciel au-dessus de nos têtes.
Masse grise, compacte et sinistre,
Bientôt la pluie va s’abattre sur terre.
Ouvrez vos parapluies et rentrez aux abris,
Sauvez-vous avant qu’il ne soit trop tard.
Toute la lumière va disparaître du ciel,
Renversez votre eau salutaire sur la terre assoiffée,
Arrosez champs, jardins et vergers.
Triste fin de journée si bien commencée,
Un nouveau jour nous le fera oublier,
Stratocumulus et nimbostratus, passez votre chemin.

Paulette
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Comme ce paysage d’automne
Ici, tout en nuances,
Rouge, vert, jaune, brun
Rutilent sous les faibles rayons
Un dernier adieu lumineux
Sous un ciel se chargeant de nuages.

Noirs nuages au ciel
Sous la puissance du vent
Courent vite et voyagent

Des nuages blancs
Se détachent de l’azur
Ils me rendent gaie.

Marie-Thérèse
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Sous le ciel cuivré
Les rafales chorégraphient
Le bal nébuleux.

Limpide ciel bleu :
Sur les guirlandes de croches :
Symphonie en bleu.

Giboulées de mars :
Ciel spectral ou bleu vif :
Pluie, vent, alternés.

Marie-Christine

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