samedi 19 janvier 2019

QUE D'EAU !

Ecrire un texte où l'on trouvera le maximum d'expressions contenant le mot "eau"
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Entre Pascal et Christine, qui pourtant se ressemblent comme deux gouttes d'eau, rien ne va plus, il y a de l'eau dans le gaz ; et pour celui qui les connaît bien, c'est clair comme de l'eau de roche, le ménage va à vau l'eau.
Pascal, qui n'est pourtant pas un marin d'eau douce, navigue en eau trouble depuis quelques temps. En effet, il s'est quelque peu laissé distraire par leur charmante voisine qui, en dehors d'un physique avantageux, n'a pourtant pas inventé l'eau chaude.
Pour Christine c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase car elle a déjà connu pareille mésaventure  par le passé et, c'est bien connu, chat échaudé craint l'eau froide. Aussi, quand elle exige de Pascal des explications, lui qui habituellement nage comme un poisson dans l'eau en reste le bec dans l'eau, il pensait pourtant avoir été discret. Immédiatement il se jette à l'eau pour tenter de justifier au mieux sa conduite mais c'est comme donner un coup d'épée dans l'eau car Christine ne s'en laisse pas compter aussi facilement, compte là-dessus et bois de l'eau. Désormais, il coulera de l'eau sous les ponts avant qu’elle fasse de nouveau confiance à son époux volage, ses grossiers mensonges ne font qu'apporter de l'eau à son moulin et confirment l'adage disant qu'il faut se méfier de l'eau qui dort.
Pascal qui nage entre deux eaux, veut néanmoins sauver son couple. Mais comme il n'entend pas pour autant renoncer aux charmes de la voisine, qui à ses yeux paraît de la plus belle eau, il décide donc de mettre un peu d'eau dans son vin. Il s'agit pour lui maintenant de réagir pour ménager Christine car il sait bien que tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse, ce n'est donc vraiment pas le moment de se noyer dans un verre d'eau, ni de laisser la situation tourner en eau de boudin.

A l'opposé du couple qu'il forme avec Christine, lui et la voisine sont comme eau et feu mais malgré cela, Pascal ne songe pas pour autant à se dire, fontaine je ne boirai pas de ton eau. A ses yeux, il n'y a là d'ailleurs vraiment pas de quoi provoquer une tempête dans un verre d'eau, il n'est donc pas du tout question pour lui de jeter le bébé avec l'eau du bain.

Paulette
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La famille Bonau avait sué sang et eau pour élever ses jumeaux. Depuis, l’eau a coulé sous les ponts. Didier perdit rapidement de vue son jumeau Honoré, auquel il ressemblait comme deux gouttes d’eau. Ces deux-là étaient des frères ennemis, c’était  claircomme de l’eau de roche. Honoré avait une pâtisserie fort prospère : la seule vue de la vitrine était déjà une promesse de bonheur et mettait l’eau à la bouche. Son épouse avait reçu un diamant de la plus belle eau et passait ses loisirs à lire des romans à l’eau de rose. Quant à Didier, ses études supérieures tombèrent rapidement à l’eau. D’une part les médisants assuraient qu’il n’avait pas inventé l’eau tiède et qu’il avait la fâcheuse tendance à se noyer dans un verre d’eau. Pour le travail, on pouvait compter là-dessus et boire de l’eau fraîche… jusqu’au jour où ses parents découvrirent qu’il faisait des
dettes : ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase et il y eut de l’eau dans le gaz : tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse. Au comble de l’indignation, ils lui notifièrent qu’il ne gagnerait jamais l’eau qu’il boirait : ce fut une vraie tempête dans un verre d’eau. Didier dut se démener comme un diable dans l’eau bénite, car chat échaudé craint l’eau froide. Il passa des concours administratifs, mit de l’eau dans son vin pour ne pas rester le bec dans l’eau. Il s’engagea dans la marine marchande, lui qui s’était conduit comme un marin d’eau douce. De ce jour, il fut heureux comme un poisson dans l’eau. « Il ne faut jamais dire, fontaine je ne boirai pas de ton eau ! »

Marie-Christine
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S'il fallait se mettre à l'eau et aussi mettre un peu d'eau dans son vin, ainsi que dans son moulin, sans pour cela suer sang et eau ou rajouter de l'eau dans le gaz : tout un chacun sait que l'eau et le feu ne font pas bon ménage. Et pourtant il y en a qui rajoutent de l'huile sur le feu. Dans tel camp : on parle de délation. Dans un autre : tirer à balle réelle. Le dernier noie le poisson dans l'eau. D'autres se noient dans un verre d'eau. Mais savoir nager en eau profonde, ou entre deux eaux révèle un grand savoir-faire au risque de tomber le bec dans l'eau...C'est clair comme de l'eau de roche. Chacun sait qu'engraisser les cochons à l'eau claire, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Et se mettre dans l'eau révèle la peur de se mouiller...C'est connu, mais il faut se jeter à l'eau : tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle
se casse et l'histoire du pot de fer contre le pot de terre est encore bien réelle... Il ne faut surtout pas jeter le bébé avec l'eau du bain et savoir trouver de l'eau à la rivière... Se méfier de l'eau qui dort car goutte à goutte l'eau creuse la pierre. Et les fausses promesses sont autant de coups d'épée dans l'eau. Le fait de laisser couler de l'eau sous les ponts peut exacerber la colère. Surtout ne jamais dire : "Bois de l'eau fraîche et compte dessus.." car ça excite le nerf de la guerre... Ou encore reprocher aux chômeurs et aux fonctionnaires : de "ne pas gagner l'eau qu'ils boivent!" Les fausses mesures, changements de cap font tourner les choses en eau de boudin. Les mesurettes peuvent donner l'eau à la bouche mais sont considérées comme une goutte d'eau dans la mer ou dans l'océan. Un espoir : la concertation, l'écoute et la prise en considération des sollicitations sinon, tout va vau-l'eau.

Claudine 
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Jean et Paul sont jumeaux. Et si, physiquement, ils se ressemblent comme deux gouttes d’eau, de caractère, ils sont plutôt feu et eau. Vivant et remuant, Jean est comme l’eau du torrent qui dévale la montagne toujours à la recherche de l’eau dans la rivière. Il va, il vient, il court comme l’eau vive de la chanson. Il en est tout en eau.  Paul au contraire est un doux rêveur. Il se sent si heureux comme un poisson dans l’eau quand il va  pêcher sur le pont, voisin de la roue à eau du moulin. Il lance le bouchon qui  danse au fil de l’eau et fait des ronds dans l’eau au point qu’oubliant tout, il en jouerait les pieds dans l’eau. Paul arrive à ses fins, lentement  comme, goutte à goutte, l’eau  creuse la pierre. Pourtant,  Jean lui cherche souvent des noises  et il est clair comme de l’eau de roche qu’il finit par l’agacer, surtout quand un de ses  copains  apporte un peu plus d’eau à son moulin. Jean  qui se targue de ne craindre ni l’eau ni le feu, lui lance souvent des moqueries, le traitant de marin d’eau douce, disant qu’il  ne mérite pas l’eau qu’il boit  car il ne fait rien et que comme Gribouille, il est capable de se mettre à l’eau pour ne pas se mouiller. Il pourrait tout aussi bien se noyer dans un verre d’eau et on pourrait même comme aux bébés, lui chanter « bateau sur l’eau ». Mais Jean en est pour ses frais car Paul ne réagit pas. C’est un véritable coup d’épée dans l’eau.
 Paul considère ses propos comme une goutte d’eau dans l’océan. Il n’en a cure et parfois, il nage entre deux eaux pour ne pas montrer son énervement. Son frère pense alors  qu’il passera beaucoup d’eau sous le pont avant qu’il ne se fâche. Or, il ne faut jamais dire Fontaine, je ne boirai pas de ton eau. Et  s’il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain pour une peccadille, il n’en faut pas moins se méfier de l’eau qui
dort. Ce jour-là, Paul lit tranquillement au jardin, tout en sirotant une menthe à l’eau et en dégustant un clafoutis-cerises à l’eau de vie.  Jean en a l’eau à la bouche. Pour le déloger et lui enlever sa part, lui  qui n’a pas inventé l’eau tiède, se jette à l’eau. Il saisit le jet d’eau et asperge son frère. C’en est trop ! C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Paul se lève d’un bond,  il est furieux. C’est alors une véritable tempête dans un verre d’eau et lui si calme, clame son courroux. Ce n’est pas aujourd’hui qu’il mettra de l’eau dans son vin. Jean se retrouve le bec dans l’eau. Il a navigué en eau trouble et voit sa tentative s’en aller en eau de boudin. Il se méfiera la prochaine fois car chat échaudé craint l’eau froide. Tout en le poursuivant, Paul lui crie : « tu connais le proverbe, Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin, elle se casse. Ne l’oublie pas ! »  Et il en passera de l’eau sous les ponts avant que Jean ne se moque à nouveau de lui.

 Marie-Thérèse

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