samedi 11 mai 2019

LOGORALLYE GEANT

Ecrire un texte qui comprendra obligatoirement les 17 mots suivants :
EPOUVANTAIL – RENONCER – OSTRÉICULTEUR – MÉTICULEUX – TRANSPIRATION – ESPIONNER – CAOUTCHOUC – FAMILLE  – LUMINOSITÉ – PARPAING – MIETTE – HALLUCINATION – BROCHE – A PERTE DE VUE – GRÂCE – ENTREPRENDRE – SOUDAIN 
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La transpiration coulait le long de ses jambes dans les bottes en caoutchouc. Pour mieux espionner son voisin, il s’était déguisé en ostréiculteur. Mais en fait il ressemblait plus à épouvantail à moineaux. Méticuleux comme il l’était, juché sur un parpaing, il entreprit de scruter la lagune qui s’étendait à perte de vue devant lui. Mais il n’y voyait miette tant la luminosité était forte, au point même d’en avoir des hallucinations. Il s’apprêtait à renoncer quand soudain grâce à sa ténacité il vit briller sur un peu d’herbe sa broche de famille. Heureux il savait maintenant qu’il était sur le bon chemin, mais quelle entreprise ! 

Fabienne
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Déguisé en épouvantail à moineaux, un ostréiculteur fort méticuleux sur le plan de l’apparence et de la vraisemblance se cache dans un paysage brumeux loin de ses parcs à huitres, des algues avoisinantes et de leurs relents iodés. Dans l’arrière-pays, là où paissent les moutons, profitant du manque de luminosité à perte de vue, il se cache derrière le mur de parpaing d’une bergerie afin de pouvoir espionner à sa guise un proche ami de la famille qu’il suspecte d’être trop entreprenant avec sa dulcinée. Il est équipé : grâce à un amplificateur de sons, il entreprend d’enregistrer la conversation des deux tourtereaux. Il entend ne pas en perdre une miette. Soudain, un chat surgit de derrière un gros pneu en caoutchouc ayant certainement appartenu à un tracteur. Non, ce n’est pas une hallucination ! L’homme tout en transpiration, fortement ébranlé émotionnellement, déstabilisé, trébuche et glisse sur le sol. Crac ! Il essaye en vain de contenir un cri de douleur et de rage. Obligé de renoncer à son projet, le voici en position quelque peu critique et scabreuse. L’histoire se termine aux urgences, encadré de l’amant et de son épouse venus lui prêter main-forte. Et, sous les sourires amusés et les quolibets, le médecin urgentiste décide de lui poser des broches, suite à une double fracture du radius et du cubitus. Conclusion : par une nuit obscure, mieux vaut ne jamais croiser la route d’un chat noir !

Claudine
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Grâce à leurs cousins, ils sont venus en famille  voir les élevages d’huitres. Chaussés de sandales en caoutchouc, le
dos tourné aux  quelques cabanes construites grossièrement avec des parpaings, ils sont là  à l’embouchure de la Seudre, regardant la mer légèrement verte sous le soleil brûlant. La luminosité est telle en ce chaud matin d’été qu’elle donne par moment, l’impression de voir des formes mouvantes à la surface mais ce  ne sont que des hallucinations.  
A  perte de vue s’étendent les claires et bien au-delà, les parcs. De loin en loin, hérissant la surface de l’eau, apparait la tête des piquets fichés dans le sable,  broches verticales, appelées bouchots,  où sont accrochés les collecteurs pour capter les larves. Elles deviendront alors naissains. Eutrope, l’ostréiculteur, sur sa «plate»  va de l’un à l’autre pour les surveiller et  espionner leurs éventuels prédateurs. Quand ces bébés huitres  atteignent deux à quatre centimètres, il  entreprend alors avec  un soin méticuleux de les détroquer. Dès son retour, il les déposera dans  un parc pour que continue leur croissance. Soudain, Estelle découvrant Eutrope,  s’exclame :
«- Avec son grand chapeau, on dirait un épouvantail se déplaçant sur l’eau ! »
 Malgré la transpiration qui leur coule dans le dos, la famille  ne renonce pas à ce  spectacle et n’en perd pas une miette. 

Marie-Thérèse
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Fernand, un ancien ostréiculteur, passait sa retraite à la campagne avec sa famille qui possédait des vergers, à perte de vue. Il avait entrepris d’agrandir l’exploitation, grâce à son travail rude et méticuleux. En plein soleil, la transpiration dégoulinait de son visage mais il ne baissa jamais les bras. Les oiseaux dévastant ses cerisiers, il installa des épouvantails. Il éleva même un mur en parpaing pour éloigner les maraudeurs qui n’en perdaient pas une miette. Ayant enfilé ses chaussures en caoutchouc pour ne pas faire de bruit, Fernand passa la nuit à la belle étoile. La luminosité de la voûte stellaire était telle qu’il croyait avoir des hallucinations. Soudain, il se crut espionné : un sanglier déboula à travers la plantation. La chasse étant fermée, il dut renoncer à ce gibier qu’il aurait volontiers fait rôtir à la broche !

Marie-Christine

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Paul entreprend son travail sans relâche, la transpiration lui coulant le long de l'échine ne le fait pas renoncer pour autant. Afin de ne pas abîmer ses mains sur les parpaings qu'il manipule à longueur de journée, il a pris soin d'enfiler des gants de caoutchouc, ce qui n'arrange rien par cette chaleur. Car, aussi étrange que cela puisse paraître, si Paul est un maçon  méticuleux, il soigne aussi beaucoup son apparence.
Tout à sa tâche Paul songe à sa famille, plus spécialement à Marie qui lui aura certainement préparé un bon repas pour clôturer cette dure journée. Il penche pour un succulent poulet à la broche dont elle a le secret, et dont il ne laisse jamais une miette.
Soudain il est victime d'une hallucination, sans doute le chaud soleil qui lui joue un tour. En effet, l'espace d'un instant il a cru voir un épouvantail se dresser devant lui et, plus fou encore,  il s'est même senti espionné par ce mannequin de paille. De grâce maugrée t-il, reprends-toi si tu veux continuer dans ce métier, sinon il faudra envisager de te reconvertir.
Mais que pourrait-il bien faire d'autre se dit-il ? La luminosité qui règne en cette belle journée incite Paul à la rêverie, son esprit vagabonde et son regard s'arrête sur les parcs à huîtres qui s'étendent devant lui à perte de vue. Paul réfléchit mais brusquement, reprenant enfin ses esprits, il décréta qu'on ne s’improvisait pas ostréiculteur, il continuerait donc à exercer son métier de maçon dans ce coin de Charente-Maritime.

Paulette

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