vendredi 28 décembre 2012

LA RUE EN FETE

Tu descendras du ciel ....

Vous me croirez si vous voulez, mais cette après-midi, j'ai aperçu le père Noël dans la rue !... Mais oui ! C’est vrai ! Il était dans une calèche... Une calèche ? Oui, une calèche tirée par deux chevaux à la robe noisette que j’ai appelés : Caramel et Caramba ! Il a dû laisser momentanément son attelage de rennes et son traîneau en Laponie !
- Mais c'est le père Noël, me suis-je écriée, le vrai !
On aurait dit qu'il sortait de chez le barbier ! Admirative, je n'avais d'yeux que pour sa barbe : un vrai chef d'œuvre ondulant et bouclant à souhait, lui couvrant la poitrine comme un plastron d'un blanc brillant comme de la neige. Un véritable artiste ce barbier ! Ça c'est de la barbe ! N'est pas père-Noël qui veut !
Il avait un bon visage bien rond le père Noël. Il souriait, mais oui, il souriait des yeux sous ses lunettes papa Noël. Quand les enfants l'interpellaient : "Père-Noël ! Papa-Noël !" Il faisait des petits gestes de la main, comme une miss France qui remercie ses fans. Il saluait son public, hochant la tête, une fois à droite, une fois à gauche, puis à droite, et le pompon de son bonnet de lutin marquait le tempo, et une et deux et une et deux ! Comme s'il nous chantait la chanson du "Petit papa Noêl qui descendra du ciel avec ses jouets par milliers..." Sauf, que notre célébrité a choisi de distribuer ... des bonbons ! Il a vraiment le physique de l'emploi notre homme et il me paraît fort bien portant. Il fait plus envie que pitié. Son bel habit rouge met en valeur une bonne bedaine de patriarche qui entend faire honneur aux plaisirs de la table. Il faut bien résister aux intempéries et surtout ne pas attraper la grippe en ce début d'hiver frileux. Heureusement, il a une montre pour ne pas rater le rendez-vous annuel du 24 décembre ! Papa-Noël est fort coquet et ressemble à un pope orthodoxe ! Sous son plastron de barbe blanche étincelle des mille feux de broderies dorées qui enluminent la redingote-chemise bordée de larges bandes cotonneuses. Mais, je reste quelque peu dubitative. Je me pose une question... Père Noël aurait-il oublié de mettre son pantalon ? J'aperçois un morceau de mollet digne d'un rugbyman ou d'un écossais ! Surprise, je veux en savoir plus ! Il porte de belles bottes bien contemporaines ma foi, notre père Noel n'a pas lésiné sur la qualité et je dirais même qu'il est "stylé" ! Il faut que j'en sache un peu plus ! Je retrouve son équipage au croisement d'une rue ! Tiens tiens,  juste en face du nouveau Franprix qui doit ouvrir ses portes dès demain jeudi ! Au feu vert, il descend de sa calèche, il connaît bien le code de la route ce grand bonhomme de père-Noël. Il aperçoit des petits et des grands enfants ! Il vient vers nous avec un sac dans les mains. Mais oui ! C'est vrai ! Il m'a même regardé très longuement, derrière ses verres progressifs ce bon papa, comme si nous nous connaissions depuis longtemps ! Moi, j'y crois au père-Noël ! et j'ai même eu une fraise Tagada, mes bonbons préférés !
Nous avons tous eu le droit, les petits comme les grands, à une douceur. "Merci Père Noël ! Il est généreux ce papa Noël" s'exclament en chœur le petit groupe d'adultes !
Tout près de moi, au feu rouge, s'engage une discussion entre un petit bout de chou au bonnet rose dans un groupe de poussinets âgés d'environ 5 ans. Une jeune femme les emmènent voir l'évènement ! Ce n'est pas tous les jours qu'on voit le père Noël.
- Mais c'est pas vrai qu'il existe le père Noël, déclare une petite fille à sa nounou, c'est un monsieur dans le père Noël !
- Mais si il existe, reprend la nounou. C'est lui ! Il est là !
La petite un peu désappointée, hoche la tête et saute d'un pied sur l'autre, puis répond d'un ton affirmatif :
-C'est ma maman qui m'a dit qu'un monsieur se cachait derrière le Père-Noël !
- Mais, non ! Il n'y a qu'un papa Noël, répond la jeune fille...très sérieusement.
La petite poupée rose la regarde attentivement, regarde ce bon grand-père de Père-Noël et se laisse convaincre. Papa-Noël du haut de son mètre quatre-vingt et de son quintal bien pesé, remonte dans la carriole brinquebalante et aux gonds grinçants. Ses doigts caressent son beau panache blanc. Il rajuste au passage un pantalon un peu trop court, ne couvrant que légèrement ses bottes ! Ouf ! Me voilà rassurée ! Papa-Noël est juste un peu étourdi ! Il a pris son pantacourt d'été, ou encore le pantalon a rétréci ! Père-noël ! S'il te plaît ! Fais-moi plaisir ! Lave ton costume à 30°, sinon, l'année prochaine, c'est en bermuda, que tu risques de faire ta tournée !

Claudine

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Carnaval

Chantant et dansant à perdre haleine,
A la Bastille avec Nini Peau d’Chien,
Ravis de l’ambiance qui y règne,
Nous nageons dans le bonheur et la joie,
Avec des orchestres improvisés
Violons et guitares par ci
Accordéons et trompettes par là
Longue sera la nuit de fête.
 
Emmanuel

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La rue, ça fourmille de gars et de filles, libres et heureux. La rue, ça rutile, quand le vent fébrile souffle sur les gueux. La rue a vu naître contre tous ses maîtres, notre liberté. C’est là que jadis, ô ! vieux Paris, ta commune est née. La rue, ça écoule tout un flot qui roule sur les vieux pavés, quand un peuple bouge sous les drapeaux multicolores ornés de slogans plus ou moins originaux. La rue des faubourgs, a toujours dressé haut ses barricades quand trop d’injustices, armée et police, lançaient leurs grenades lacrymogènes.


La rue c’est l’homme quand un peuple entonne ses violents refrains où la mort roucoule son chant à la foule. Mais… La rue, c’est toujours l’endroit où l’amour au printemps fleurit, où la vie en fête aux noces s’apprête et demain sourit.

Christiane

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La Tour Eiffel, parée de sa robe de lumière, domine la ville en fête. Les rues sont décorées de guirlandes de toutes les couleurs. C’est Noel dans toutes les villes en liesse. Les magasins ont animé leurs vitrines de sapins, de lutins et d’automates qui vous invitent à rentrer afin d’effectuer des achats imprévus. Comme les rues sont gaies malgré le froid et la pluie ! Chaque pas est un enchantement pour nos yeux émerveillés.
Nous retrouvons, malgré les ans, avec l’odeur des oranges, mandarines, pain d’épices et chocolat, notre cœur d’enfant par la magie de ces instants retrouvés.
 
Mireille
 
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Aujourd’hui, c’est le 14 juillet et je suis en vacances dans une petite ville du Sud. La fête sera-t-elle différente ici ?
Depuis plusieurs jours, les rues se sont parées de guirlandes multicolores et l’animation se fait de plus en plus grande avec l’afflux des petits villages environnants. Tous les parkings, les gites, les campings, ont fait le plein et les voitures de passage essaient de se frayer un chemin à travers cette foule indisciplinée. Sur la place principale, on a dressé une estrade et des hauts parleurs pour le bal du soir. Des forains se sont installés, stands de tir, jeux de massacre, bonbons, nougats, sucettes de toutes les couleurs, ballons, barbe à papa, saucisses-frites, tout ce qu’il faut pour vider les porte-monnaie ! Mais comment résister aux enfants pris dans cette ambiance de fête ?
Aux terrasses des cafés, le beau temps aidant, les familles se retrouvent à l’heure de l’apéro quand la fanfare y fait un arrêt, jouant ces airs archi-connus que les clients reprennent en chœur.  Pendant ce temps, on peut voir, sur la rivière qui traverse le pays, les artificiers préparer le spectacle du soir en installant feux de Bengale, pétards et fusées. A la mairie, on a sorti les lampions que les enfants porteront au bout d’une branche de châtaignier en défilant à travers les murs conduits par la fanfare.
Enfin, et jusqu’au petit matin, place au bal. La nuit ne sera pas calme pour les habitants !
 
Colette

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Les fêtes de rue,
 Selon le calendrier,
 Egaient nos journées
 
Pour nous enchanter,
Dès le mois de février,
 Carnaval est là.
 
Ici, Dunkerque !
 Les harengs volent en l’air
 Du balcon du maire.
 
Oranges et Citrons
Ornent de merveilleux chars
A Nice ou Menton.
 
Masques  de velours
Cacheront beaux visages
De belles marquises !
 
 En mai, le printemps,
 Tous les enfants des écoles
 Défilent en chantant.
 
Le vingt et un juin,
Foules marchant dans les rues
Chants, concerts, musique.
 
Quatorze juillet,
 Bal des quartiers, des pompiers
 Lampions et flonflons.
 
Fête de la ville,
 Personnages magiques,
 Grelots et fanfares.
 
Tables conviviales,
Repas, voisins et musique,
Fête de quartiers.
 
 Crèche dans la rue,
 Des santons vivants cheminent
 Noël de Provence !
 
Marie-Thérèse


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La période de fin d’année est prometteuse de fêtes populaires dans les rues de paris. Le père Noel y figure en vedette, ce qui finit par susciter un sentiment de frustration auprès de la plus notoire des Parisiennes : la Tour Eiffel, laquelle aimerait bien lui faire la pige.
Son géniteur, Gustave Eiffel, ‘a aucune peine à doter chacun des quatre pieds de la tour d’un coussin d’air sustentateur propre à lui conférer une gracieuse mobilité par glissement. Mieux, par un subtil jeu d’articulations des poutrelles, la tour acquière une sveltesse lui permettant d’assumer le profil d’une girafe. Celle-ci, se déplaçant sur ses quatre pattes à coussin d’air, va pouvoir désormais participer aux festivités de rue, tout comme le père Noel.
 
Emmanuel

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Fête de la musique



C’est le 21 Juin ! Il est 17 heures. Un coup de téléphone ! C’est Martine. Une invitation à sortir ce soir ! C’est vrai, c’est la fête de la musique. Rendez-vous métro Palais Royal. Vite, préparons nous et prenons le bus ! Déjà, j’entends au loin, sur la place de la mairie, l’orchestre qui répète, avec ses couacs habituels. Tout à l’heure, ce sera parfait ! Et dans le parc, non loin, les chapiteaux sont là, attendant les danseurs d’un soir. La journée est chaude et le ciel, dégagé. Pas un nuage. La soirée s’annonce magnifique.
De nombreux passants se pressent joyeux, pour monter dans le bus qui  nous emmène vers Paris. Certains transportent des instruments, guitares ou violons. Je ne vois que leurs longs étuis noirs qui bientôt s’ouvriront. D’autres ont le sac à dos et quelques victuailles. La nuit sera longue ! Quelqu’un se met à siffloter doucement tandis que d’autres discutent allègrement. Nous voici arrivés. Le bus nous abandonne. La fête de la musique, c’est à pied qu’on la vit.
Les travailleurs se hâtent de rentrer à la maison pour mieux ressortir en tenue plus légère, plus décontractée. Palais Royal, j’ai retrouvée mon amie. Programme affiché : c’est un concert classique qui est annoncé à 18h 30, dans les jardins. En attendant l’heure, nous déambulons dans la ville. La foule augmente et, au coin des rues, des petits stands s’installent. Des cafés ouverts, s’envolent des mélodies, du jazz, du rock ou des musiques encore plus modernes. Ici, un chanteur a commencé sa longue rengaine. Plus loin, un autre clame du rap. Là, près du parc, un petit groupe se prépare. Ils sortent leurs instruments et déplient leur trépied tout en avalant rapidement quelques sandwiches. L’un d’eux émet quelques sons avec son trombone. Les gens commencent à affluer et dans un certain brouhaha, s’agglomère devant eux. Ici ou là, des ballons ou des lampions sont accrochés, illuminant la rue.
Nous nous rendons dans le parc. Déjà, une nombreuse assistance entoure l’estrade sur laquelle trône un piano à queue, le pianiste joue en sourdine. Quelques chanceux occupent les quelques rangées de chaises. Beaucoup sont assis dans l’herbe. Les musiciens entrent un à un, leur instrument à  la main. Puis le chef d’orchestre se présente et salue. Les conversations s’interrompent, le silence s’établit. Encore quelques instants pour les réglages. Le concert commence.  Un premier morceau nous envoûte. Les sons des violons montent dans le ciel encore lumineux. D’autres leur font écho. La pièce se termine. Les applaudissements crépitent. Des spectateurs restent pour la suite, d’autres s’en vont. Il y a tant à voir et à écouter ! Allons plus loin !
Parfois, les rues sont violemment éclairées et tout près, c’est l’obscurité de la nuit qui tombe.
Là, dans un temple, c’est l’orage qui tonne ! La contrebasse et les violoncelles répondent aux flûtes traversières et aux altos. Soudain, la voix cristalline d’une chanteuse lyrique s’élève. C’est en italien. Nous l’écoutons ! Puis nous poursuivons notre course. Partout dans les rues, la foule marche  en parlant, en criant et en chahutant. Soudain, elle s’arrête, se bouscule  et s’agglutine. Que voit-elle ? Ou plutôt que va-t-elle entendre ? Un groupe de chanteurs ! La batterie commence et donne le tempo. Les cymbales résonnent…Plus loin, des joueurs de flûte de Pan, vêtus de leurs ponchos colorés malgré la douceur du soir, jouent des airs maintenant bien connus de tous. Plus loin encore, des jeunes dansent et se contorsionnent au son d’une musique très rapide. Les vitrines sont éclairées. Les enfants accompagnent leurs parents et jouent bruyamment sur la chaussée. Pétarades, claquements, bruits de crécelles, cris aigus et sifflets !...
Ce soir, tout est permis. Ils ne se coucheront pas de bonne heure.  C’est la fête !  Les voitures n’ont plus la priorité. Ici, elles roulent au ralenti. Elles essaient de se frayer un chemin, à coups de klaxons, à travers la cohue qui se déchaine en riant et en gesticulant. D’autres voies sont fermées à la circulation, elle n’a plus droit de cité, ce soir ! La chaussée appartient aux piétons !
Les monuments parisiens, sous les feux des projecteurs, brillent dans la nuit devenue noire. Des ballons de couleurs décorent les réverbères et les fenêtres. Des flammes bariolées sont suspendues au-dessus des rues. Dans ce quartier, c’est une véritable cacophonie, entre la musique des jukebox, à plein volume, les appels des consommateurs qui crient à tue-tête et les commandes hurlées des garçons de café. Le son criard de pipeaux joués par des apprentis musiciens et les sonorités  stridentes d’instruments fabriqués avec des casseroles et des boites de conserves métalliques, nous vrillent les oreilles.
Vite ! Un peu plus de calme. Traversons le parc, ouvert exceptionnellement à cette heure ! Dans la pénombre, des amoureux susurrent assis sur les bancs. Ce soir, ils ne craignent pas la fraîcheur ! La nuit s’avance. Quelques buveurs s’évertuent à brandir leur bouteille en s’égosillant ou en chantant des airs plus ou moins paillards, avant de s’écrouler sur le trottoir ou au pied d’un arbre qu’ils enserrent de leurs bras.
Mais que se passe-t-il là dans ce coin reculé ? Là, en haut des escaliers d’une église, dans la demi-obscurité, un groupe chante, au son de l’accordéon, des airs connus. Quelques personnes distribuent à bout de bras, les paroles et les amateurs participent de bon cœur, lisant le texte, grâce à des lampes torches. Tous reprennent en chœur les refrains. Les voix sont un peu éraillées à force de chanter mais qu’importe ! Ce soir, c’est l’ambiance chaleureuse,  la joie de vivre, de respirer le printemps qui est là.
Oui, mais il se fait tard, très tard. Il nous faut rentrer, la tête pleine de sons et de bruits, les yeux pleins de lumières et d’étoiles étincelantes comme celles que nous voyons au firmament.
 
Marie-Thérèse
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Tourne, tourne, le carrousel,
Vole, vole l'hirondelle,
Tintent gaiement les crécelles,
Dansent, dansent les demoiselles,
Sous le joli chapeau de la nacelle
L'oie blanche déplie ses ailes
Les cygnes lissent longuement
Leurs plumes étincellent,
Les canards cancanent :-"coin-coin"
Se chamaillent et font du zèle...
Les poules gloussent et caquettent...
"Cot-cot-cot-codet"...Bonjour les pipelettes.
Des grains, elles ne laissent pas une miette
Curieuses et bavardes les donzelles !
Gonflent leur plumage : une merveille !
Elles sont si coquettes !
Quand le léopard et le tigre font le guet,
S'approchent de cette basse-cour,
A pas feutrés, sur leurs coussinets,
Sans un bruit, aux aguets,
Ces chasseurs, l'œil brillant,
Au sourire peu avenant,
Tous leurs muscles sont bandés
Dans leur long corps fuselé,
Pour l'un, de belles tâches brunes,
Pour l'autre de grandes rayures de brume,
Parsèment leur robe de lune,
Rousse et blonde comme les blés.
Sous les guirlandes illuminées,
Les félins s'apprêtent à sauter..
Plus loin, l'éléphant,
Voyant ce manège
D'un barrissement,
Chasse ces gros matous de sa vue !
C'est maintenant,
Le tour du roi de la savane,
Qui défile et se pâme,
Majestueux et souverain,
Démarche altière,
Il secoue sa crinière,
D'un rugissement soudain :
"Waouuuuuuuh !"
Fait trembler ses congénères,
Et s'enfuir le lapin !
Cours, cours, petit lapin où ?
Grignotez, grignotez, souricettes
Ce morceau de gruyère devant vous,
Sautent, sautent, les grenouillettes,
Et nous chantent un air d'opérette
Qu'avec beaucoup de brio,elles interprètent :
- "Croa, croa" ! Croa, Croa !"
- "Nous ne connaissons que ça !"
- "Quelles belles voix que j'entends ici-bas !"
Ironique et un peu amère,
C'est l'âne qui ne veut pas en rester là !
-"Vous vous croyez à la Scala ?
Et dans un Hi-han retentissant dans l'air vibrant,
Il interprète à sa façon, le refrain de l'air de Véronique
Opérette que cette jeune cantatrice : Madi Mesplé,
Il y a bien longtemps, nous a enchantés
Avec son "De-ci, de-là, cahin-caha"!
"Je vais pousser ma chansonnette" ....
Dit le cheval, qui jaloux dans un hennissement,
Sous la force du souffle, fait osciller le petit manège enchanté...:
Les enfants, surpris, mais heureux, se bouchent les tympans,
Et dans un éclat de rire montrent leurs si jolies dents...


 


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