lundi 4 février 2013

TEXTES EN "PAR"

Écrire une histoire avec le maximum de mots contenant le son par : parfum, éparpiller, partage, parbleu, appartement, léopard...


Se départant des comparses de Depardieu qui partent aux paradis fiscaux, le parfait parisianiste ne partira se faire parrainer ni au Paraguay ni nulle part ailleurs. Comme tout particulier, il peut, par loisir, en errant par monts et par vaux à Paris, parcourir par-ci par-là des coins paradisiaques parsemés de Montparnasse au parc Montsouris par exemple, avec un détour par la rue Bonaparte.
Soit dit en aparté que, pour ma part, après avoir parcimonieusement réparé mon parapluie, je me prépare à un départ par avion pour Parme qui, en ses remparts, a vu naître le parmesan. Participera à ce départ mon ami Gaspard, élu départemental et ancien parachutiste ayant participé, sans épargne, aux combats des partisans, par-derrière l’ennemi, pour finir par parader en tenue léopard devant un parterre en estrade compartimentée.
Cette parenthèse paramilitaire refermée, repartons donc pour Parme dont nous survolons les toits hérissés de paratonnerres et de paraboles, jusqu’à un parfait atterrissage par beau temps. Notre visite du centre-ville se fera à travers le pare-brise d’une voiture accaparée par un bouchon et roulant pare-chocs contre pare-chocs jusqu’au parcmètre d’entrée d’un parking.
Notre long parcours à pied de la ville nous sera paradoxalement moins fatigant que la voiture. Peut-être grâce à de réparateurs Campari-soda, commandés en un parler italien parfait, à la fugitive apparition d’un serveur prompt à disparaître avec ses joues parées de sparadrap.
À notre retour à Paris, imprégnés d’incomparables parfums d’Italie, Gaspard et moi avons partagé l’imparable envie de les raviver par l’entremise d’un film « Le guépard », surnom d’un seigneur sicilien confronté sans pardon, de part et d’autre, à la révolution impartie par Garibaldi.

Emmanuel 
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Partager un coin de parasol sur une plage de sable tandis qu’un parfum salé vient flatter nos narines, c’est le bonheur parfait. Sauf si notre compagnon veut se l’accaparer tout entier. S’emparer de toute l’ombre, ce n’est pas très élégant !
Pendant notre sieste, des minettes en demi-maillots de bain paradent devant nous, attention aux coups de soleil !
Demain si le soleil a disparu, nous prendrons le parapluie pour parcourir la ville, admirer et comparer les travaux faits par monsieur Vauban, les remparts de la cité. S’il pleut vraiment fort, nous irons au cinéma, on y passe une parodie de film américain. Ça se passe dans un garage, le gentil fait la réparation sur la voiture tandis que le salopard s’impatiente « Pas de parlote ! Bosse ou gare à toi ». Il donne un coup de pied dans la boîte à outils et tout le matériel est éparpillé sur le plancher graisseux du garage. Le mécano prend peur et ne pense qu’à disparaître. Ce film est parfaitement idiot, un vrai mauvais comique. Nous n’attendons pas la fin et nous partons.
Effet paradoxal, le grand soleil est revenu. Nous passons à l’appartement. Maillot de bain, paréo, serviette, paravent et, départ pour la plage. « Je parie que j’arrive avant toi ! » Juste quelques mètres à parcourir et nous retrouvons nos parents en train de parfaire leur bronzage.

Monique 
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Pardon madame ! Pardon monsieur ! Ainsi s'exprime, en parlant particulièrement doucement,  un monsieur paraplégique. Pratiquement autonome, il parvient par contre à s'emparer des commandes audio-visuelles d'un modèle de fauteuil électrique performant. Pas de pare-chocs, ni de paravent. Seul rempart, contre l'adversité et la cohue : sa volonté. Par monts et par vaux, il parvient à se glisser par ci par là, parmi les participants des jeux paralympiques. Sa paralysie pardi n'est pas une parodie : jugement impardonnable et peu partial, mais un véritable handicap !
Pratiquer une discipline sportive paralympique dite "parallèle", apparemment réservée aux sportifs de haut-niveau qui ont des handicaps psychomoteurs, représente une performance à ne pas mettre entre parenthèse ! Ces sportifs accomplissent de véritables exploits !
Il faut s'appareiller ! Il faut apparaître au mieux de sa forme, l'un paraît paré de belles prothèses de jambes. Pratique courante dans le milieu apparemment. Même les malentendants ayant subi des para synthèses, munis d'appareils auditifs ne déparent pas. Ils partent au signal visuel et parviennent tous, depuis le point de départ, à la ligne d’arrivée. Ils repartent avec ou sans récompense, mais participer au même parcours, surmonter la même épreuve, est le but. Ils partagent à part ça la même passion et apparaissent parés de médailles en métal précieux et de titres à parts égales. Une photo et un article paraphés par un journaliste, aux paragraphes particulièrement élogieux parus dans une parution spécialisée, parachèvent en beauté leurs carrières. Parité oblige. Pas de jalousie, ni paranoïa, ni parti pris, ils en ont pris leur parti !
Dans les parages, certaines personnes n'étant ni des parents, ni des partenaires, n'ayant par ailleurs pas parrainé ni participé en partenariat à l'opération, par conséquent étant non participant en tant que compétiteurs et n’appartenant pas non plus au monde sportif, se permettent de comparer les performances sportives des non-paralysés aux personnes présentant un handicap majeur. Par contre, ils s'accapareraient bien par anticipation le fruit de leur travail acharné ! Ces jeux pour eux pourraient relever du "paranormal"… Particularité des personnes possédant des mentalités particulières. Éternel problème de la subjectivité et de l’objectivité ! Comment peut-on élaborer une hypothèse, voire présenter une observation sans risquer de frôler les limites entre partialité et impartialité.

Claudine 
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Dans le parc, sous un parasol, Gaspard Poupart, préparateur, et Parfait Paradon, son parrain, couchés paresseusement parmi les parterres parsemés de fleurs parfumées préparent un parcours. - Partirons-nous à Parthenay ?dit Gaspard
- Non, répartit Parfait, à Paray le Monial. 
Gaspard parut surpris. Paris-Paray-Le Monial ? Quel parcours ! Pourquoi par là-bas ?
 - Parce que dans les parages, nous parviendrons à des parois rocheuses. Nous y grimperons. - Par où partirons-nous ? Par ici ? Par là ? Par la route ? Par le train ? Quand ? reprit Gaspard s’emparant de la carte, leur précieux parchemin.
  Pardieu ! Par ci, par là. Quelle parlote ! Epargne ta salive et n’accapare pas le plan ! lui dit-il sans se départir de son calme.                                                                                         
- Oh ! Pardon,  je te laisse la parole.
- Le train, non, la plupart du temps, les compartiments sont toujours pleins. Départ, samedi vingt. Regarde. Ici, Paris, nous partirons pour Villeparisis où nous prendrons ton parent de Paramé. Il partagera une partie du voyage en voiture.
-Mais, elle est réparée après ce choc imparable? Tu étais si désemparé ! - Impardonnable  de la part de ce salopard ! Pardi ! Je l’ai fait réparée. Poursuivons ! Par les routes départementales, nous parviendrons à Parly, près de Sens, puis à Parigny, près de Nevers et enfin à Paray le Monial.
Ils parlementent un moment en notant les préparatifs et en se répartissant les tâches puis les deux comparses se lèvent et  se secouent. Parfois s’accrochent de petits parasites. Ils s’emparent  des feuilles disparates éparses sur le sol. Ils parcourent quelques mètres, repartent vers la sortie, se séparent, et disparaissent par derrière le rempart.  
Le jour du départ arrive. Parfait Paradon gare sa voiture devant l’appartement de Gaspard, rue Bonaparte. Il en sort vêtu d’un pardessus foncé et muni d’un parapluie. Gaspard apparait à la porte. Il s’est paré d’une  parka ornée de parements parallèles couleur parme et d’un énorme guépard à moins que ce ne soit un léopard. Il parade un peu. Parfait trouve une pareille tenue très particulière et ses parements déparent un peu  mais, impartial,  il se tait. Et les voilà partis, par monts et par vaux, vers le pays des parodiens. Tout au long de leur parcours, ils parlent joyeusement comparant les paysages : partout, des bois, des parcelles cultivées, des vignes, des troupeaux parqués. Parfois, ils s’arrêtent quelques instants et repartent vers leur destination. Enfin Paray Le Monial parait par-dessus le parapet et bientôt les voici sur le parking de la ville. Que voient-ils ? Sur le parvis de la Basilique, une procession. Le curé de la paroisse suivi de ses paroissiens porte une bannière où sont brodés des paradisiers entourant une vierge. Une très belle parure bien loin du Pop’art ! Quel spectacle ! Une parenthèse dans le quotidien parisien !

Marie-Thérèse 
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Lucienne est folle de rage. Son mari, ce salopard, veut qu’ils se séparent. Parbleu, il a rencontré une autre femme ! Lucienne s’en doutait bien un peu et sa suspicion était en éveil. Depuis quelque temps, il lui semblait s’éloigner, se laisser accaparer soi-disant par son travail, mais le parfum qu’elle avait détecté sur ses vêtements lui avait mis la puce à l’oreille. Par deux fois, cela était déjà arrivé et elle lui avait pardonné. Mais cette fois, c’en était trop. C’est fini, fini, fini. Qu’il parte avec l’autre ! Bon débarras ! Je suis peut-être imparfaite à ses yeux, mais à comparer, ce qu’il fera un jour, je suis bien sûre d’être la meilleure. Il me regrettera.
S’emparant d’une grande valise, Lucienne sort des placards les frasques qu’elle jette sur le parquet pour être sûre de ne rien oublier. Tout doit disparaître ! Paradoxalement, tout à coup, elle se sent triste à a vue de tous ces vêtements épars. Ces costumes qu’elle avait achetés avec  lui et amoureusement entretenus, ces chemises, ces pulls et même le beau parapluie à tête de canard. Et le superbe paréo ramené des Antilles, leur premier grand voyage. Alors, c’est imparable, la voilà qui fond en larmes devant tout ce gâchis. Que faire ?
D’abord, faire face et prendre un nouveau départ. François, un parent éloigné mais si gentil, lui a proposé de l’emmener faire un safari photo en Afrique et elle a bien envie d’accepter même si ce ne sera qu’une parodie de bonheur. Elle sera au moins distraite par la vue des animaux merveilleux que sont les lions, les guépards, les girafes, les éléphants,…Rempart à mon désespoir. François a déjà pris les billets et nous appareillons dans trois jours.

Colette 
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Les parents de Gaspard étaient désemparés depuis son départ. Ils se rappelaient lorsque petit il brandissait un parapluie en guise d’épée, se prenait pour Pardaillant. Il se servait du paravent comme d’un rempart contre d’invisibles ennemis. Son parfum se dégage encore des quelques affaires éparses lui appartenant qui sont restées dans l’appartement. C’était la première fois qu’il partait si loin, au pays des guépards. Il leur envoya une photo prise lors d’une parade en paréo où il posait aux côtés d’indigènes en habits d’apparat. Grâce à ces rassurantes nouvelles, le temps leur paraît moins long.

Mireille 
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 Les parachutistes participants parvenus à se parachuter dans cette zone parallèle au parcours initial au-dessus du parc aéroporté ont déjà parcouru une bonne distance et se sont posés sur le parvis ! J’aperçois aussi des parapentes prêts à prendre leurs envols ! Tous les paras et leurs parachutes portent tous un matricule avec une particularité : une particule permettant de les répertorier dans leur régiment d'appartenance. Leurs paramètres d'évaluations des distances apparemment imparables leur ont permis de parer toute éventualité. Par contre, par manque d'habitude, voire de conviction, ou suite à un sérieux parti pris, beaucoup ont une façon particulière de se partager la besogne ! Certains participent parcimonieusement aux diverses tâches, d'autres les prennent par-dessus la jambe et passent leur temps à parler. D'autres partent dans leurs coins passablement énervés, d'autres sont passifs. Les derniers s'accaparent la plus grande partie du bivouac et une part des victuailles. Suite à un pari, il faut motiver les troupes épuisées et pulser leur moral passable afin de solliciter leur participation. Ils établissent un pacte partial : marcher en partenariat. Ils sont parvenus à trouver un accord et à partager équitablement.  Chacun sa part et une part pour chacun. Par conséquent : répartitions des corvées ! A l'heure du départ : ils sont partis sur le partage des tâches à part égale...Paradoxalement Tout le monde a participé au vote !

Claudine






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