mardi 23 avril 2013

1er MAI


Imbu d’idéal étiqueté progressiste et partagé par nombre d’étudiants, je me dois de participer avec eux au défilé du 1er mai qu’animent les organisations syndicales.
À l’unisson de l’entourage, je chante à tue-tête l’Internationale
Debout les damnés de la terre !
Debout les forçats de la faim !
La raison tonne en son cratère.
C’est l’éruption de la fin.
Du passé faisons table rase.
Prolétaires debout, debout !
Le monde va changer de base.
Nous ne sommes rien, soyons tout !
Peu après est entonné à pleins poumons un chant encore plus séditieux, glorifiant une mutinerie militaire du début du siècle : Salut ! Salut à vous, braves soldats du 17ème ! Vous auriez en tirant sur nous, assassiné la République…
Restant dans le cadre militaire, il me vient en mémoire un 1er mai que j’ai vécu sur la base aérienne du Bourget. En voici une brève narration qui pourrait s’intituler par plagiat « Le désert des Tartares ».
Branle-bas de combat, suspension de toutes les perm’, dédoublement de la garde de l’arsenal, verrouillage des hangars, lances d’incendie en batterie… L’escouade de police militaire, composée de harkis sous le commandement d’un aboyeur borgne et balafré, va au pas de gymnastique, mitraillette à la hanche, former un cordon autour de la base.
Mais que se passe-t-il donc ? Ah oui, bien sûr, nous sommes le 1er mai, au matin du prédestiné grand soir quand les hordes de bolcheviks doivent déferler de toute la ceinture rouge de Paris, cependant que la maréchaussée fait le pied de grue à la République ou à la Bastille.
La journée s’achève. L’horizon est toujours vide, les approches sont désertes, les Tartares ne se sont pas rués. Mais ce n’est sans doute que partie remise… à l’an prochain. « Repos ! Rompez ! En rang ! A la soupe ! » Bien entendu cette dérision n’est pas partagée par la hiérarchie pour qui, si la journée s’est passée sans combat, le mérite en revient à l’effet dissuasif de la démonstration de force, en vertu du principe attribué à Jules César « Si tu veux la paix, prépare la guerre. »

Emmanuel

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Voici le 1er mai et son traditionnel muguet
Quel plaisir de réécouter « Il est revenu le temps du muguet » chanté par les chœurs de l’Armée Rouge.
Je me souviens aussi d’une chanson qui disait : » Tout ça parce qu’au bois de Chaville , il y avait du muguet ».
Fin avril, il est temps d’aller chercher les clochettes blanches dans les bois pour offrir à ses proches ou les vendre au coin des rues.
Quel plaisir d’offrir et de recevoir ces petits brins qui nous font croire au bonheur à venir.
C’est le mois où l’air embaume le muguet et le lilas fleuris. C’est le soleil retrouvé, c’est le bébé muguet-lilas (surnom de mon fils) qui va pointer son nez.
Quel beau mois de mai inoubliable !
Les mois de mai passent, les lilas refleurissent ainsi que les muguets. Savourons ce printemps retrouvé, jusqu’à l’année prochaine.

Mireille



Tout ça parce qu'au bois d'Chaville

- 1 -
Ce jour-là au Bois d'Chaville
Y'avait du muguet
Si ma mémoire est docile
C'était au mois d'mai
Au mois d'mai dit le proverbe
Fais ce qu'il te plaît
On s'est allongés sur l'herbe
Et c'est c'qu'on a fait
Comme nous étions sous les branches
Bien dissimulés
Sam'di-Soir et Franc'-Dimanche
N'en ont pas parlé
Le lend'main d'cette aventure
Nous avons ach'té
Un traité d'puériculture
Et d'quoi tricoter
Tout ça parce qu'au bois d'Chaville
Y'avait du muguet.- 2 -
Quand je songe aux conséquences
De ce jour charmant
Je me sens rempli d'avance
D'un très grand tourment
Car par ma faute il va naître
Un pauvre ingénu
Qui va forcément connaître
Tout c'que j'ai connu
Le pion, l'adjudant d'semaine
Le meilleur ami
Autant de choses inhumaines
Plus qu'il n'est permis
Et des tas d'choses inutiles
Comme les traités d'paix
Les savants, les sergents d'ville
Et l'chef du budget
Tout ça parce qu'au bois d'Chaville
Y'avait du muguet.
- 3 -
On t'apprendra l'code civique
Et la probité
Si tu les mets en pratique
Tu s'ras exploité
Par contr' si tu t'en balances
Tu s'ras respecté
Et selon toute évidence
Tu s'ras député
Pour te faire faire connaissance
De la liberté

Tu seras dès ta naissance
Fin'ment ligoté
Tu pourras souiller ton lange
Afin d'protester
C'est tout d' même toi, petit ange
Qui s'ras embêté
Tout ça parce qu'au bois d'Chaville
Y'avait du muguet.- 4 -
On t'enverra faire la guerre
Dans les fantassins
Pour que ceux de la dernière
Soient pas morts pour rien
C'est c'qu'on a dit à mon père
Et c'est c'qu'on m'a dit
Ça r'vient d'façon régulière
Tout comme les radis
Voilà mon cher petit homme
Tout ce qui t'attend
Parce que j'ai croqué la pomme
Un jour de printemps
C'est peut-être une folie
Mais si tu voyais
Comme ta maman est jolie
Tu me pardonn'rais
D'avoir été à Chaville
Cueillir du muguet. 
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Le jardin est assez vaste et s’étend sur plusieurs niveaux. Entre  la terrasse  et l’escalier, un parterre pentu ombragé par un mur de béton. Là, un grand pin s’y est enraciné depuis des lustres. Mais sa particularité est autre car de nombreux pins ont germé et grandi au gré du vent. Ce petit bout de terrain est envahi par les belles de nuit. Bizarrement, c’est là aussi que le muguet sauvage a choisi de pousser. Chaque année, le même phénomène se reproduit. Aussi depuis plusieurs jours, le surveillons-nous très particulièrement. Chaque début de printemps, c’est la même angoisse. Le muguet  fleurira-t-il encore cette année ?
Et curieusement, au début du mois d’avril, les belles de nuit se flétrissent et disparaissent. Encore buissons hier, elles se sont couchées et fanées en totalité. Leurs longues tiges sèches bien retenues par la ramification de leurs racines, sont arrachées sans pitié, laissant la terre sableuse à nu. Toutes les plantes ont été enlevées. Non ! Bientôt timides, apparaissent de petites herbes. D’abord presque invisibles, des feuilles presque jaune pâle tant le vert est tendre, montrent leur nez. Minuscules points qui grandissent drus et verdissent chaque jour davantage. Ouf ! Le muguet est revenu. Les deux feuilles s’enroulent bien serrées autour d’une tige si frêle et si tenue. Les jours passent. Les feuilles grandissent et s’ouvrent. Elles laissent maintenant voir une tige dégagée portant bien alignés de minuscules boules blanches. Vont-elles s’ouvrir à temps pour le premier mai ? Le soleil brille ! Ne va-t-il pas les faner avant l’heure. Il pleut ! Les petits plants fragiles ne vont-ils pas se coucher et les minces tiges se flétrir? Il fait froid ! Espérons qu’il ne gèlera pas !  Les futures clochettes n’y résisteraient pas.  Que d’interrogations ?  En ce mois d’avril, combien de fois consultons-nous la météo et scrutons-nous ce  petit coin de jardin ! Nous attendons avec anxiété que se produise le miracle de la nature : l’éclosion de toutes ces petites clochettes élégantes, d’un blanc si pur. Elles se détachent peu à peu, sur le vert intense de leurs doubles feuilles embrassant le pied de leur tige. Est-ce ces couleurs qui rendent si joyeux le mois de mai, est-ce la présence de cette fleur qui annonce le soleil et l’été ou celle de ces clochettes qui carillonne allègrement dans nos têtes comme un véritable concert de cloches ? Je ne sais mais ce qui est sûr, c’est que partout elle apportera le bonheur et la gaité. Aussi irons-nous offrir quelques brins à chaque membre de la famille et aux amis, tout en ajoutant avec une certaine fierté: «Vous savez, c’est du muguet sauvage de notre jardin ! »
Peut-être même, un jeune, plein de projets de voyage,  ira-t-il  en vendre sur la voie publique. C’est le seul jour de l’année où chacun peut se constituer un petit pécule en toute légalité. Et alors que de préparatifs dans la joie et la bonne humeur! Attacher les brins ensemble sans faire tomber les clochettes, les envelopper soigneusement dans un papier tout en laissant le bout de la tige dégagée pour les conserver dans l’eau  et le matin, dès l’aube, les mettre dans un panier pour aller tout le jour, les offrir aux passants, revenir le soir, fourbus et contents de ce trésor récolté grâce à ce muguet si frais et pouvoir dire : « Cette année encore, nous avons eu un beau premier  mai ! »

Marie-Thérèse 

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Ils sont arrivés, que font-ils là ?
Un nuage de criquets s’est abattu sur la ville. Tout de noir vêtus, le casque sur la tête et la matraque à la main, ils débarquent des camions bien vite. Ce sont tes enfants, Mère Patrie.
En face d’eux, le poing levé, leurs frères. Frères de race, de la même couleur ou non, mais frères de sang au même drapeau.

Pourquoi ? Un combat sanglant s’est engagé. Les pierres, les coups ne les font pas reculer. Ils dévastent tout sur leur passage.  Mère chérie, Mère Patrie, comme ton cœur doit saigner !
Une à une les grenades explosent. Ce ne sont pas les feux de la Saint-Jean, feux de joie, feux de réjouissance après les moissons mais les feux de la terreur et des ravages, cette fumée âcre qui étouffe et aveugle.
Mais ce sont tes enfants, Mère Patrie, qui s’affrontent. Pour les uns, le respect de l’ordre, et les autres, défendre leur pain. Est-ce la nuit ? Est-ce un rêve ? Non, c’est la réalité. Bientôt l’aurore viendra, le soleil brillera de nouveau sur toi, Mère chérie. Les mains une à une s’ouvriront pour former une chaîne et leurs cœurs à l’unisson chanteront : Liberté, liberté chérie, Égalité. Et la Fraternité retrouvée.

Christiane

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Au joli mois de mai, vive le rose et le lilas"
Mais le muguet aussi.
Chantait Guy Béard, ou Richard Anthony...
Je peux vous parler de manifestations,
Christiane dit "cracrane" va nous donner sa version.
Sur le plan historique, c'est Emmanuel qui monte au front !
Je laisserai les revendicateurs et revendicatrices,
Les professeurs, les professionnelles et les syndicalistes,
En fonction ou à la retraite parler de leur combat,
Exprimer toute leur candeur ou leurs rancœurs,
Pour nous prouver que sans grève et sans labeur…
Les "privilèges sociaux" que l'on perd à cette heure,
Se sont gagnés au prix du sang et de la sueur.
Si les barricades de Victor-Hugo et mai 68 n'avaient pas été érigées,
Que de chapitres historiques il aurait fallu effacer.
Actuellement, je souhaite seulement exprimer,
Tous mes vœux de bonheur pour ce premier mai avant l'heure
Je m’en vais vous parler de la conférence d’une professeure d’université
Danielle Tartakowsky a mis toute une vie,
Pour écrire des livres et analyser sur le plan statistique et historique,
Tous ces événements et manifestations de rue des siècles passés,
Historienne avant tout, elle s’attache à nous divulguer des notions historiques,
En nous éclairant sur des périodes charnières très caractéristiques.
Nous étions une quinzaine, les organisateurs et d’autres participants,
Venant découvrir ou enrichir nos connaissances, c’était probant.
Suite à cette allocution, nous étions tous ravis, c’est ainsi.
Les lettres du mot « ROUGE » barraient le mur et c'était volontaire
Le rouge est même tombé à terre : "C'est la faute à Voltaire!"
Nous nous en sommes amusés : C'était sympathique !
A la médiathèque, Mme la conférencière  est restée stoïque, derrière son pupitre.
Je vais essayer de vous parler de grands évènements historiques de « rue » s’étant déroulés lors des siècles ayant marqué notre histoire actuelle.
Vous ne trouverez pas de dates pour vous repérer, mais il vous sera aisé de les retrouver sur Wikipédia, où en consultant certains férus d’histoire et des manuels traitant le sujet. 
Mme Tartakowsky s’y est employée sa vie durant et en a fait sa spécificité.
De cette histoire de France où depuis des décennies, règnent des rois
Des empereurs, puis le sénat, les prélats, l'église, le tiers-états.
Enfin des présidents et leurs ministres qui se sont imposés ou ont oppressé,
Des milliers de sujets, des milliers d'administrés, à qui ils ont imposés
De notre histoire et des combats pour que nous en arrivions si bas,
Et des manifestations, il y en eut entre rouges, bleus, blancs et renégats !
De tous temps, les nantis contre les pauvres : le haut contre le bas !
Confrontation idéologique, de conceptions, de moyens et de façons de vivre.
Chacun défendant ses « privilèges et ses "avantages",
Ainsi que les acquisitions de longue date transmissibles par héritage.
Lutte pour le pouvoir et le territoire et à tout prix, défendre ses idées.
Que de combats de rue depuis. De pavés et de murs ensanglantés.
Que de têtes coupées, de fusillés, de morts pour avoir le droit d'exister.
Maintenant, que se passe-t-il dans nos, notre cité(s) et nos rues contemporaines ?
Actuellement, nous nous battons pour la famille et les derniers bastions
Pour les principes républicains : Pour ou contre le mariage gay et l'adoption !
Là aussi, que de combats, nous sommes loin d'être en accord, mais en compétition !
Que de papiers griffonnés dans la presse, il suffit de surfer sur internet : que d'opposition.
Que de législations et de tergiversations pour finir au sénat ! 
Tout dernièrement, le « mariage pour tous » a été voté.
Humoristiquement parlant des bretons ont présenté une bannière à leur balcon
Il fallait lire lors du passage d’une manifestation :
"Nous avons une mer et Quimper dans notre Finistère ! »
Mais en attendant que de violences policières :
Entre les coups de matraques et les décharges de pistolets qui entrainent des arrêts !
Les balles en plastique remplacent celles d’acier, utilise-t-on toujours l’électricité ?
Il ne manquait que le karcher qui ailleurs est utilisé pour nettoyer les pavés!  
Bombes lacrymogènes, interpellations, cars de CRS pour disperser les opposants,
Que d’arrestations : Drôle de façon de dompter la rue ! 
Devant de tels procédés, nous sommes à nu.
Que se passe-t-il dans notre société actuelle ? Que reste-t-il de nos acquis ?
Nous vivons encore en république, il paraît que c'est une démocratie,
Mais tous les jours, nous voyons nos acquis sociaux et professionnels rognés !
Notre pouvoir d'achat est réduit, tout est imposé lourdement et les salaires sont gelés.
Les différents gouvernements s'en prennent aux retraites, à la santé, aux allocations,
Que de déremboursement, une médecine à deux vitesses, Mais qu’elles en sont les raisons ?
De l’attente pour obtenir un rendez-vous urgent chez le spécialiste ou le chirurgien : Mais que de dépassements d’honoraires pas systématiquement pris en compte par la mutuelle…Et pourtant la population active se voit prélevée de près de la moitié de son salaire brut pour payer les charges sociales diverses. (Maladie, retraite, chômage, assedic, etc.…).
Les taux du chômage ont atteint des chiffres records : Entre les suppressions de poste, les licenciements, les mises à la retraite « prématurément », les fermetures d’établissements définitives ou suite à des délocalisations. Les jeunes en recherche d’emploi ne sont pas inscrits systématiquement sur les listes et ne font plus parti du cota s’ils ne présentent pas toutes les qualités requises (non-représentation au pôle-emploi…).
De plus en plus de foyers, des familles entières dans les banlieues dites « défavorisées » vivent précairement et la pauvreté est si présente que de payer chaque mois un loyer ne permet plus de manger, de se soigner et de s’habiller.
Que de misère sociale : De plus en plus de désillusionnés, d'isolés, d'exilés, de désargentés. Que d’expropriations, d’expulsions, que d’exclusions. Les diverses structures d’accueil des sans-abris affichent complet en permanence. Mais à côté :
Les capitaux partent prendre le bon l’air des montagnes, histoire de s’oxygéner.
 Ils voyagent en première classe et prennent leur retraite près du lac de Genève,
Et leurs heureux propriétaires, les non-exclus de la société : les argentés
Ne se soucient pas de manifester ou de faire la grève le jour du premier mai…
Et dans la vie professionnelle ?
Il s’agit de travailler sur le relationnel…la reconnaissance des droits et de l’individu…
Quand l’intérêt marche sur l’humanité…
Quand l’individualité domine le collectivité
Sans lutte au quotidien, sans arguements juste à propos, vérifiés et appropriés :
On ne gagne aucun aménagement dans la vie professionnelle,
Il s’agit d’avoir du caractère et de travailler sur le relationnel…
Si on ne s’exprime pas et qu’à tout moment, nous courbons le dos,
Comme on dit populairement « Il n’y a pas photo »
Nos collègues et nos supérieurs hiérarchiques s’en donnent à cœur joie !
Ils nous méprisent, se déchargent, nous harcellent, nous maltraitent et oppriment nos droits,
Le manque de reconnaissance et de matériel règne en roi !
Non seulement les conditions et les horaires de travail sont terribles, mais comble de l’absurdité : il n’y a plus de solidarité entre les employés ! Chacun « usine et rumine» dans son coin » !
Mais oui ! « Les temps modernes existent toujours ! » Depuis que M. Chaplin nous les a mimés !
On peut encore plus que jamais parler de cadences infernales, d’horaires impossibles, de changements et de ruptures de rythmes ne permettant pas de mener une vie familiale et sociale dans de bonnes conditions. Personne ne se penche sur la fatigue et l’épuisement du personnel.
Non seulement les conditions et les horaires de travail sont terribles, mais comble de l’absurdité : il n’y a plus de solidarité entre les employés ! Chacun « usine et rumine» dans son coin » !
Encore une fois, ce seront les plus opportunistes : ceux qui détiennent l'argumentation la plus crédible, la possibilité de s'exprimer dans des termes appropriés et choisis et le caractère le plus fort qui s’en sortiront le mieux. Place aux fourberies, aux jalousies, à la fausseté et à la méchanceté ! Chacun utilise ses armes pour y arriver ! Les plus jalouses s’estiment bafouées, agresseront leurs collègues quitte à blasphémer et à discréditer; n'hésitant pas à imposer leurs conceptions quitte à scinder l'équipe en deux pour se sentir plus fortes ! Jusqu'à quand la ou les  « subordonnées agressées » devront telles subir ces discriminations « sans mot dire »?
Nous assistons de même à une scission des notions de valeur de travail en équipe ou en binome en conséquence directe avec une diminution du personnel voyant leur poste supprimé et disparaitre. Cette restriction de personnel est d’autant plus criante que la charge de travail est en nette progression et en augmentation flagrante générant un mal’ être général. Place à la communication pacifique dite "sans violence"!
Le personnel n’est pas du bétail humain, il se fatigue, s’épuise, s’amenuise et finit par s’arrêter pour prendre des repos, des vacances, voir des arrêts maladies causés par le surmenage et des états dépressifs.
Alors, autant se soutenir, se contenir, s’aérer, se détendre et savoir et pouvoir prendre du recul !
Mais l’individualisme remporte sur le collectivité : c’est un rude combat
Qui se termine aux prud’hommes ou devant les assises, parfois…
Mais là encore, faut-il prouver sa bonne foi !
Et donner des preuves de ce qu’on avance…Mais encore une fois,  
Ce sera celui qui aura le plus de bagou et de sans gêne : les « sans foi ni loi »
Qui s’exprimeront le plus fort et mettrons en avant leurs arguments,
Ce seront eux à qui on attribuera tous les honneurs et pertinemment,
Oublieront de se sentir redevable face à leurs semblables,
Ayant contribué et leur ayant permis d’exister.
Il suffit de lire la presse qui dévoile des faits précis d’un procès n’en finissant pas,
Il suffit de lire des livres où d’assister à des conférences de juristes ayant traité le sujet,
Ils peuvent nous parler des « grosses casquettes » tirant toutes les ficelles du prolétariat.
On découvrira des parcours professionnels et des vies  entière détruites mise à bas.
Où enfin on parle de mal-être et de dépressions collectives ou personnelles
Allant jusqu’aux arrêts de travail répétitifs, à l’incapacité de reprendre et au suicide !
Il faudrait pour cela se pencher sur les statistiques…
Celles qui permettent de savoir à qui on rend justice ?
Aux harceleurs ou aux harcelés ?   
Pour terminer sur une note plus gaie et humer le bon brin de muguet :
Maintenant, si je veux rajouter une petite note botanique,
Certaines d’entre nous réalisent de merveilleux écrits en toute modestie,
Je pense que vous aviez compris, elle nous parle de violettes : Monique.
Mais Mireille nous parle superbement de cette maison aux glycines,
Puis, de la beauté de cette femme peinte par Odilon Redon...
Que c'est beau !
Avec ses yeux lilas, ses lèvres en forme de coquelicots,
Ses joues pivoines et son teint de lys blanc,
Que je ne peux m'empêcher de lui adresser ce compliment.
Et pour Marie-Thérèse,  avec son muguet nantais, j’en ferais bien autant.
Alors le premier mai est d'abord le numéro 1 devant le 5ème mois de l'année,
Il annonce de beaux jours à venir et pleins de délicieux parfums à humer,
Il nous parle de petites clochettes blanches que nous décrira si bien Monique, 
Et Marie-Thérèse, avec son muguet nantais.
Et parler le langage du muguet aux amoureux de Peinet serait peut-être romantique,
Quoique à l'heure actuelle en offrir à un cœur de glace : C'est pathétique.
Nous vivons dans un monde de plus en plus individualiste,
Il s’agit de relativiser et surtout de rester positif et réaliste.
Je laisserai s'exprimer celles pour qui le mot amour indique
Sous ce joli soleil de cette mi-avril tardif : que le langage des fleurs existe.
Dans les yeux : des étincelles, des narines palpitantes, implique
Qu'il est bon de respirer de jolis brins de muguet.
En offrir à la personne choisie de son cœur.
Indique votre attachement et votre sincérité.
QUE DU BONHEUR !
Alors, renversons les grands principes, laissons les textes philosophiques,
Puisqu'au mois de mai, nous avons le droit de faire ce qui nous plaît...
Allons jouer sous la tonnelle, "quand les filles sont belles"...
Et les messieurs s'il-vous plaît ?
Et au prix où est le muguet, on peut s'offrir un verre de muscat,
Et aller danser sur les bords de la marne, la Java !
Ce n'est pas Mireille, aux origines de soleil qui me contredira !


Claudine

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