samedi 4 juin 2016

SOUS LA TENTE...

Souvenirs de dos perclus de courbatures sans les tapis de sol sous une toile de tente ô combien arrosée par les averses et la rosée du matin. Souvenirs humides de duvets et de sacs de couchage prenant l’eau coulant en rigole sous nos pieds… Souvenirs bénis d’un soleil réconfortant et aveuglant au sortir de la tente pour se retrouver face à face avec une vache curieuse et peut-être désireuse de venir grignoter notre petit frichti. Souvenirs furtifs d’un soleil jouant au travers de la toile en une douce chaleur réconfortante. Souvenirs heureux d’une jeunesse partie hélas mais qui reste inscrite en mes neurones reconnaissants d’avoir quelque chose à dire encore aujourd’hui. Mon tour du Mont-Blanc (TMB) fut et reste épique, hérissé de mésaventures, de bons et rudes moments. Mais les voyages forgent la jeunesse et la vieillesse aussi. Merci.

Claudine
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Tiens, comme c’est bizarre, je me suis endormie dans mon lit hier soir mais, ce matin, je me réveille sous une tente. Chic ! Je suis au camping, je n’ai jamais campé !
Je suis tout émoustillée et j’espère pouvoir enfin « essayer de vivre come Robinson Crusoé » sur son île. Je vais faire un feu de camp. Mais comment fait-on un feu de camp ? Il me faut allumer un feu pour cuire mes repas. Il va falloir que je fasse des courses car je manque de tout. Au supermarché, je trouverai tout ce qui me manque : le pain, légumes, viande… mais, Robinson n’avait pas de supermarché sur son île ! De plus, je vais devoir faire la cuisine, mais comment cuisine-t-on ? Je ne sais pas ! Devrais-je chasser, cultiver, pêcher, pour avoir les ingrédients qui me sont nécessaires ?
Pouf ! Voilà que je me rendors sur mon matelas gonflable. Et je rêve que je nage dans une eau limpide et puis que je m’allonge sur une serviette. Plus tard, je pars visiter les environs. Des vaches paissent dans les prés, les oiseaux gazouillent dans la forêt toute proche. J’apprécie cette ambiance champêtre. Il y a des fleurs par centaines dans les prés qui m’entourent. Soudain, je me rends compte que je suis seule. Pourquoi suis-je seule ? En réfléchissant, je me remémore ma journée d’hier. Hélas, c’est le trou noir, rien ne remonte et je commence à paniquer. Du calme, me dis-je,
tout va te revenir. En attendant, je respire un grand coup, et je décide d’inspecter la tente. Ah, ça alors ! Je touche une surface lisse et je m’aperçois qu’elle est transparente. C’est alors que la réalité me rattrape. Je suis à l’hôpital sous une tente qui m’isole du reste du monde. Je vous vois, vous me voyez, nous communiquons par interphone mais plus de câlins, plus de baisers, plus d’étreintes. Oh, cet isolement ! J’avais oublié quelques instants cette maladie qui me tient à l’écart de tout et de tous. C’est ainsi que je vais fêter mon anniversaire ; maman soufflera mes bougies et elle fera un gros, très gros baiser sur cette frontière qui nous sépare.
Quelques jours plus tard, un médecin vient me voir. Hum, j’ai le trac ! Mails ce qu’il m’annonce me fait sauter de joie. Je suis sur la route de la guérison. Ouf !!!
Je peux retourner à mes rêves. Robinson restera seul sur son île, moi je reprendrai le chemin des études. Je suis heureuse, j’ai fait un beau rêve, j’ai vaincu la maladie, et peut-être qu’un jour je me réveillerai vraiment sous une toile de tente.

Colette
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Je  dors très profondément. Soudain une sorte de vibration se fait sentir dans mon lit mais je dors si bien que je ne m'attarde pas sur cette sensation. Plus tard, voici que mon lit me semble trembler. Mais je dors et je ne veux pas quitter mon sommeil. Pourtant je me force, il faut que je sache, mais je mets du temps à reprendre mes esprits, à ouvrir enfin les yeux. C'est alors que je découvre que je ne suis pas dans ma chambre. Je suis en vacances, je l'avais oublié dans mon sommeil, la fatigue du voyage m'avait sans doute assommée.
Mais oui, nous étions arrivés depuis peu, mes parents, moi et ma nièce alors âgée de quatre ans. Ses parents ne partant pas en vacances cette année-là, mes parents avaient voulu en offrir à leur petite fille qu'ils avaient donc emmenée avec nous. Et elle est là, avec moi, elle dort de son profond sommeil d'enfant, dans une chambre faite d'une toile légère, qui jouxte celle de mes parents. Je me rappelais enfin où j'étais.
À notre arrivée le camping était complet, à l'époque il n'était pas utile de faire des réservations. Mais des départs étant prévus pour le lendemain, on nous avait assuré que nous aurions une place et  nous avions donc dû passer tant bien que mal la première nuit dans la voiture. Et en effet, le lendemain un emplacement était libéré, la grande tente était montée, nous étions installés.
Cette année-là, nous étions dans les Pyrénées orientales, à Argelès-sur-mer précisément, et nous apercevions la chaîne des Pyrénées au fond du camping. L'orage qui grondait assez fort cette fameuse nuit, et  la proximité des montagnes, expliquaient ces vibrations que j'avais ressenties. Car je n'étais pas non plus dans mon lit bien sûr, mais sur un simple matelas pneumatique, posé sur le tapis de sol de ce qui constituait ma chambre. Et le bruit était assez impressionnant, celui de l'orage mais aussi celui de la pluie qui tombait fort, martelant la toile extérieure.
Ma mère craignait l'orage et celui-là était particulièrement important. A un moment, j'entendis le bruit  caractéristique d'une  fermeture éclair, signe que ma mère se levait. Et là, elle vint très vite me chercher, la pluie qui tombait à verse était en train d'envahir le sol devant nos chambres. Il fallait faire quelque chose rapidement.
Je pris les seaux de plage de ma nièce, j'écopais en les emplissant d'eau et je les passais à ma mère qui les vidait plus loin au dehors et, la pluie redoublant, le temps ne se calmant pas, il fallut faire de plus en plus vite. Ma mère et moi formions ainsi une chaîne qui travaillait sans relâche. Ma nièce qui s'était réveillée avec ce joyeux remue-ménage fut sommée de rester dans la chambre et mon père, surpris peu après notre arrivée par une angine dont il était coutumier, restait lui aussi confiné dans sa chambre, inutile qu'il ne soit encore plus malade, on ne voyait donc que sa tête et il nous prodiguait ordres et conseils.
Ma mère et moi nous sommes ainsi activées une grande partie de la nuit, l'orage et la pluie ayant duré fort longtemps. En marchant dans cette gadoue durant la nuit pour sauver les lieux, mes claquettes avaient constellé le dos de mon pull de taches de boue, nous étions dans un bel état au matin ! Quelle nuit ! J’allais avoir de nouveau du sommeil à récupérer. Mais nous avions réussi ma mère et moi, notre surface habitable était sauvée, les toiles étaient restées sèches, du moins celles de l'intérieur. Le matériel était neuf aussi il faut le dire, il fut ainsi vite étrenné et copieusement arrosé !
Le lendemain il fallait aviser pour éviter de subir le même désagrément, un nouvel orage pouvant survenir à tout moment, c'était assez habituel en plein été dans cette région. Sans nous en rendre compte, nous avions pris l'emplacement d'une caravane qui venait de partir. La surface était en pente mais nous ne l'avions pas remarqué, la caravane nous ayant précédés n'avait évidemment rien eu à craindre de ce côté, l'eau pouvant s'écouler sans problème par le dessous. Mais cette nouvelle tente était grande, c'était tout un travail à démonter et à remonter.
A cette époque, peut-être encore de nos jours, il régnait une grande solidarité entre les campeurs.  Vite informés de nos déboires, tous nos voisins directs décidèrent de nous aider à déplacer la tente sans avoir à la démonter. Il suffisait juste de déterrer l'ensemble des piquets tenant les toiles au sol et, chacun tenant un tube, la tente serait ainsi déplacée vers un sol plus plat. Ce qui fut fait et nous permis de commencer enfin de vraies vacances.
Et ces vacances se déroulèrent ensuite le mieux du monde, et c'est cette année-là que je me liais avec une fille de mon âge et que son père surnommé «moustache»,  on devine pourquoi, m'apprit à nager.
Ah ! Les joies du camping... Mais cette petite mésaventure ne nous avait pas traumatisés, nous avons continué longtemps à le pratiquer. En fait, tant que j'ai vécu chez mes parents et moi-même, j'avais fini par m'y remettre avec ma petite famille. Mais tout de même, nous avions opté pour une caravane plus confortable, une bonne occasion trouvée pendant nos vacances et que nous laissions sur place à l'hivernage, en attendant les vacances suivantes. Et ceci jusqu'à ce que les nouveaux patrons du camping où nous avions pris nos habitudes décident de ne plus hiverner les caravanes. Succombant à la nouvelle mode, ils avaient en projet la construction de chalets, l'installation de mobile-homes et également  d'une piscine. Quel intérêt d'avoir une piscine quand nous pouvions avoir la mer à proximité... C'était moins de contraintes aussi pour eux, c'était bien plus lucratif aussi et donc il nous fallait quitter les lieux.
Alors tant pis, c'est ainsi que nous avons abdiqué et revendu notre caravane, rendue encore plus belle grâce à  notre fille à qui nous avions donné carte blanche au moment de son acquisition. Et la Bretagne était à l'honneur sur toutes les faces visibles. La Pointe du Raz ornait le côté cuisine, des phares connus de la région étaient peints entre chaque fenêtre sur la plus grande longueur, des mouettes volaient sur la partie haute. Le bas représentait la Pointe des Poulains à Belle-Ile-en-Mer. Et ces peintures étaient devenues l'attraction du camping, chacun voulant voir de près la progression du travail. C'est ainsi que quand nous rentions au camping après avoir profité des joies de la mer et de la plage, nous surprenions un attroupement autour de notre petit domicile.
Cette aventure s'est terminée un peu trop tôt, dommage, il restait toute la grande face intérieure à peindre, notre fille avait encore de quoi exprimer son talent. Et en riant, j'avais déjà prévenu que cette fois il faudrait s'acquitter d'un droit d'entrée !

Paulette
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« Se retirer sous la tente », dans l’Antiquité grecque et romaine, aussi bien que dans les récits bibliques, se rapporte aux chefs, tant militaires que religieux, réunis en ce lieu, base de repli, à l’écart des regards et des grandes oreilles, pour prendre des décisions engageant l’avenir et parfois le destin d’une nation.

Ma présence sous une tente, à deux reprises, espacées de plus d’un demi-siècle, n’a rien à voir avec des conflits de pouvoir ou trafic d’influences.
La première fois, âgée de douze ans, au cours d’un séjour en colonies de vacances, sur la côte basque, des tentes en toile bleue étaient installées dans un grand parc. Elles comportaient deux rangées de lits de camp, le confort y était spartiate ; les colons étaient relativement calmes, parfois, le faisceau d’une lampe électrique balayait les lits.
Glacée, même plein en été, couchée en chien de fusil, sous la couverture kaki, je passai la nuit blanche dans l’obscurité. J’étais à l’écoute du moindre bruit, redoutant les rôdeurs : des rumeurs couraient, peut-être infondées.
Cette expérience ne fut pas reconduite, c’était peut-être juste une initiation. La nuit suivante, nous regagnâmes nos pénates dans nos dortoirs habituels.
Sans quitter le monde de l’enfance, plus de cinquante ans plus tard, j’ai passé une journée sous une tente grise, d’une superficie de soixante mètres carrés, prêtée par l’Armée. Elle était installée sur la plage de Cabourg, à l’occasion d’une journée à la mer, organisée pour les enfants que les vacances oublient plus souvent qu’à leur tour.
La tente était aménagée en infirmerie : une dizaine de lits de part et d’autre de l’allée centrale, nous disposions de tout le matériel nécessaire. Environ quatre cents enfants et adultes étaient confiés aux bons soins d’une infirmière et de moi-même, en tant que secouriste.
A l’autre extrémité de la plage, se trouvait le pôle médical, uniquement composé de médecins, sous des structures en toile blanche, pour les cas sévères et les évacuations d’urgence.
Il faisait beau, le ciel était bleu. La bobologie fut légère, les interventions minimes, pour les cas bénins.
Beaucoup de surveillance sur le terrain pour inviter les vacanciers d’un jour à s’emparer d’un couvre-chef, s’hydrater, éviter les effets cuisants de la réverbération et de l’immobilité.
Une journaliste fit irruption devant la tente : je la dirigeai vers le responsable de la sortie, afin de ne pas rompre le charme de cette journée, de préserver un espace de repos pour les personnes fatiguées, concentrée sur le bien-être des enfants.
Le passage sous la tente en situation de loisirs ou autre doit rester paisible, même si l’on n’est pas aguerri à la vie nomade. On se doit d’assurer le confort de tous et de chacun.

Marie-Christine
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Un coude qui me frôle. Dans un demi- sommeil, je veux me retourner mais impossible, il y a un autre corps à mon côté. L’espace est très restreint et puis le sol est dur et je me sens comme emprisonnée dans ma couverture. Mais non, je ne suis pas dans mon lit, pas non plus à la maison. Où suis-je donc ? Je me frotte les yeux et les souvenirs me reviennent. Je suis sous la tente avec trois autres coéquipières, enfouie dans mon duvet. Il me tient chaud mais il m’étouffe un peu !
J’entr’ouvre les yeux et les frotte à nouveau. Les premières lueurs de l’aube filtrent sous la toile éclairant faiblement l’intérieur de la tente. Je m’assois et contemple un instant mes compagnes endormies. Hier, nous nous sommes couchées très tard pour regarder les étoiles et essayer de les reconnaitre. Nous voulons gagner des badges et nous  avons choisi « le ciel et ses étoiles » - « la forêt et ses arbres ». C’est pour cela qu’en ce beau matin de juin, je me trouve du haut de mes huit ans, couchée dans une tente et que tout à l’heure, nous parcourrons la forêt d’Aulnay recueillant des données sur les feuillus de la région, hêtres, chênes, chênes verts appelés aussi yeuses, muriers ou sur quelques résineux égarés sapins ou pins des landes.
Pour l’heure, j’ai bien du mal à me réveiller. Je descends lentement la fermeture éclair de la tente, m’extrais de mon duvet, enjambe ma voisine et malgré l’interdiction, sort à l’extérieur. Debout, je cligne des yeux bien que la lumière de l’aube soit plutôt faible puis je les referme pour mieux humer l’air  doucement parfumé des sous-bois tout proches.  Il fait frais et je frissonne un peu, mes pieds nus sur la terre humide de rosée. Une légère brise s’est levée et murmure dans les arbres. J’entends déjà les oiseaux chanter le lever du jour. Je ne bouge plus.  J’ouvre enfin tout grand les yeux  et  regarde autour de moi. Tout près, deux autres tentes et en face, une plus petite, celle de la cheftaine.  Hier soir, nous les avons plantées dans cette petite clairière non loin de deux grands sapins et cette nuit, nous avons pu voir se détachant sur leur fond sombre, le vol lourd d’une famille de chouettes blanches. Nous les avons également entendues, hululant, s’appelant et se répondant.  Mais avec l’aube, elles ont disparu.
Brusquement, le soleil jaillit au-dessus de la frondaison, éclaboussant tout l’espace d’une  lumière vive. Un oiseau le traverse rapidement. Je le reconnais à son dos brun, son ventre clair et ses nombreuses taches en forme de losange. C’est une grive ! Elle disparait dans le feuillage des chênes  où elle se pose.  Je ne la vois plus mais j’entends fort bien son chant aux modulations variées, d’où son surnom de musicienne.  Maintenant c’est la pie-épeiche qui tambourine. Quatre, cinq coups puis s’arrête un bref instant avant de recommencer. A moins que ce ne soit une autre pie qui lui réponde. D’autres petits passereaux s’égosillent mais je n’ai pas encore appris à les reconnaitre. Je baisse les yeux vers les fougères encore bien verdoyantes, à l’orée du bois et je découvre une famille de hérissons qui se promène et s’enfouit bientôt sous les taillis. Une belle journée s’annonce.
Soudain, je réalise que l’on bouge derrière moi ! Des petits rires étouffés et quelques mots échangés ! Mes coéquipières se réveillent à leur tour. Vite, je replonge sous la tente pour quelques minutes seulement. Le coup de sifflet de la cheftaine retentit. C’est le signal du lever. Je l’ai échappé belle !

Marie-Thérèse
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Ce matin, à 7 heures, je me réveille. J’ai un peu froid. Il fait encore nuit. J’entends des bruits bizarres, des cris de bêtes : de chouettes, de hiboux, de batraciens ainsi que des bruits de pas sur des branchages craquants, qui s’approchent vers moi. J’ouvre les yeux. Je suis couchée sur un matelas pneumatique dans une tente de camping. Le vent tout à coup se lève. Une pluie battante s’abat sur la maison de toile. Je ne comprends pas ce que je fais dans ce lieu ? Seule, isolée !
Avec la venue de la pluie, les bêtes se sont tues et sont partis se mettre à l’abri. Des bruits de voix se font entendre. Des gens arrivent tout près de moi. La faible lueur d’une torche électrique laisse deviner, en ombre chinoise, deux hommes dont l’un s’avance, un couteau à la main s’approchant dangereusement du faible mur de toile. Mon cœur semble s’arrêter de battre. Je veux crier mais les mots ne sortent pas de ma bouche. J’étouffe. Je m’assois sur cette couche inconfortable.
Un des hommes ouvre la tente d’un coup de couteau rapide. Je tends les bras comme pour le repousser. Je dis « Non, non » mais je suis muette d’émotion.
Il va me poignarder, pourquoi ? Je me demande si la douleur va être insupportable, si je vais agoniser ou mourir rapidement et pourquoi ? Puis, je sombre haletante dans un trou noir…
Je suis toujours assise dans le lit, suffoquant, morte de peur. Mais je suis dans ma chambre. Ce n’était qu’un horrible cauchemar. Je n’arrive plus à reprendre ma respiration. J’allume la lumière. Je fais le tour de la maison. Rien n’a changé. Je bois un grand verre d’eau fraîche puis je retourne dans mon lit, toute chamboulée, en espérant ne pas revivre la suite de cette mésaventure.
Demain, je raconterai ce rêve noir à mes proches afin de m’en débarrasser en le partageant, même si j’y repense parfois encore aujourd’hui.

Mireille
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Tentation de dormir à la belle étoile
Évasion gratuite pour une nuit
Nature odorante et protectrice
Tu me gardes durant mon sommeil
Et au matin néanmoins, je suis un peu déboussolée.

Aurore douce et légère
Belle dans ta première fraîcheur
Radieuse quand le soleil a enfin paré les nuées
Ivresse de ce matin tout neuf.

Rêve ou réalité ?
Écoute le chant des oiseaux
Veux-tu profiter de ces moments uniques
Et courir dans l’herbe humectée de rosée ?
Inoubliables moments, minutes qu’on voudrait retenir

Louanges à l’astre du jour qui déjà nous réchauffe.

Christiane

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