samedi 29 juillet 2017

LE SON "AIL"

Ecrire un texte avec le maximum de mots contenant le son "ail"
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Tel un épouvantail, elle se lève et baille mais il faut y aller, vaille que vaille. Après s'être rapidement douchée, elle finit de se coiffer et se trouve aussi  blanche que l'émail du lavabo. Dans la chambre, un tiroir ouvert laisse voir un éventail mais ce n'est plus de saison. L'automne est déjà bien avancé, dehors ça caille ! Avec un air canaille, elle enfile le gros chandail corail à sa taille qu'elle a tricoté, maille par maille. Elle repousse le ventail,  ferme le soupirail et ouvre le portail près de la rocaille. En passant, elle flatte le poitrail du fidèle chien qui la regarde partir au travail en agitant la tête et donc sa médaille. Elle se dit que cette maison de Versailles prise à bail ne l'a pas mise sur la paille, elle a fait une bonne affaire.
Les voisins sont déjà levés, leur marmaille aussi, et déjà  ça se chamaille ; le petit dernier à son habitude braille. Tout ça fera peut-être plus tard de la racaille, en attendant chez eux règne une belle  pagaille.
Le temps est à la grisaille mais  un rayon de soleil parvient tout de même à jouer avec le vitrail de l'église où se déroulent des funérailles. Triste début de journée, il eux mieux valu assister à des fiançailles. Plus loin elle regarde les champs en broussailles et le bétail à la recherche de victuailles. Elle poursuit son chemin et en traversant le chemin du tram, elle fait attention à ne pas mettre un  pied en tenaille dans un rail.

Elle songe déjà au repas qu'elle devra préparer en rentrant ce soir au bercail et envisage un poisson. Elle y renonce bien vite, il lui faudrait trop de temps pour se débarrasser des écailles. Ce sera donc une volaille. Entourée de  pommes de terre grenailles parfumées d'une pointe d'ail, il ne restera plus qu'à enfourner le plat. Ce soir encore, on pourra donc faire ripaille.
C'est ainsi qu'elle constate qu'elle manque vraiment de temps pour assurer les tâches ménagères,  elle se met donc à songer sérieusement au télétravail...

Paulette
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À Faye, se termina mon bail de la rue du général Sarrail, vainqueur de quelle bataille ? Je ne sais. Je m’installai alors à Braye. Ce village tout près d’un coteau à la saillie blanche comme une faïence, domine la faille. Il y jaillit la Veule, ruisseau de petite taille. Ce n’était pas la rivière Kwaï mais son eau désaltère les cailles et arrose le champ d’ail de mon voisin qui ce matin, cisaille en main, taille et retaille les broussailles.
Je m’assois sur mon siège en skaï devant le mur de pierraille où brille une plaque en émail et prend mon tricot : un chandail couleur corail et paille. Pierrick à mes côtés, son cobaye sur les genoux, regarde une revue. Sur la couverture, apparaît Nathalie baye puis sur une page, des martiniquaises font ripailles d’un rougail. Sur l’autre, quelques sétoises défaillent et tentent de lutter contre la chaleur avec leur éventail alors que d’autres dégustent un aïoli. Ici, dans la région ce serait plutôt une aillade veau tomates. Je regarde et… une maille m’échappe. J’en baille d’ennui et je râle. Pierrick avec toute sa gouaille et son air canaille, me raille et me lance des bye, bye. Bientôt le charbonnier arrive. Il entre par le vantail du grand portail de la ferme. Il va déverser le charbon par le soupirail. Il passe le rail mais baisse trop vite le hayon de son camion, éraillant l’encadrement. Aïe, aïe, aïe ! Par cette entaille, de la limaille tombe au sol. Ce n’est qu’un détail car le crissement épouvante le bétail comme la volaille qui telle la racaille, s’égaye dans les prés, et les braillards de cochons s’égosillent à qui mieux mieux. Quelle pagaille ! Le charbonnier n’aura pas la médaille. Et Jules n’a pas le temps de défaillir ni de prendre des représailles. Il lui faut, vaille que vaille, courir pour faire rentrer toutes ses bêtes au bercail.

Marie-Thérèse
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De loin on aurait dit un bonsaï mais en s’approchant et en poussant le portail du champ on reconnaissait un épouvantail. Cela faisait un fameux bail qu’il n’avait pas eu de soin. Ses cheveux de paille en bataille, des yeux vairons l’un en bouton noir en émail, l’autre en vitrail, un nez saillant comme taillé à la serpe, sur son poitrail une vieille médaille doré et un  gilet troué de mailles défaites pour manteau, il n’avait pas fier allure. Il était planté tout droit la tête tenue par des tenailles et le corps  appuyé sur une sorte de rail. Pour travail il était censé empêcher les oiseaux de faire ripaille avec les semailles mais il ne semblait pas troubler un couple de cailles qui passait à ses pieds. Les canailles du village avaient du s’occuper de lui. Il regardait vers le champ d’ail voisin et rien ne semblait le perturber, il semblait bailler aux corneilles.

Fabienne
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S’il fallait passer le karcher dans les jardins de rocaille de la cité pour la nettoyer de sa racaille, il faudrait tenir compte de tous les ponts d’accès par lesquels les jeunes se taillent aux quatre coins cardinaux. Il faudrait les tenir en tenaille, parqués comme du bétail. Entre assaillis et assaillants, les descentes de police peuvent se faire musclées et tout un chacun peut avoir maille à partir avec la population locale, ce qui peut émailler les propos protestataires de certains noms d’oiseaux que je ne citerai pas. Mais la révolte gronde vaille que vaille. Pour certains, il s‘agit de passer à travers les mailles du filet et de se sentir le maillon fort ! les malversations seront-elles réprimandées et punies par le système judiciaire. Simple détail pour le juge d’instruction qui décide de la relaxe ou de la peine d’emprisonnement. Avec victuailles ou non en cellule de dégrisement. Et pour faire ripailles, en prison, il faut de l’argent. Aux plus démunis, il ne reste qu’à regarder le ciel derrière la muraille. Au sol le lit n’est que ferraille. En d’autres temps, il pouvait être de paille, et alors là, au réveil, quelle tête d’épouvantail. De quoi bailler aux corneilles en se faisant railler par les geôliers. Certains braillent d’une voix éraillée, d’autres graillent d’un aïoli qui prend à la gorge. Aïe, aïe, aïe. Non, ce n’est pas une nuit au sérail à manger des œufs de cailles. Terminons sur un trait d’humour, et une publicité « Il n’y a que Maille qui m’aille ». Tout est sur des rails (non, pas un rail de coke !)

Claudine
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Pendant qu’à la radio passait une chanson « aïe, aïe, aïe », qui lui resta dans la tête, il admirait l’émail de son lavabo que sa marmaille ne tarderait pas à abîmer. Il enfila son chandail, opta pour un ton corail et gonfla le poitrail. En avant pour le supermarché à il acheta de la moutarde, Maille bien sûr car « Il n’y a que Maille qui m’aille » et succomba devant les coquilles Saint-Jacques et leur  beau corail, frais et brillant, qu’il prépara avec du persil et de l’ail, que malheureusement on ne vendait pas au détail ; il dut en prendre un sachet d’une dizaine, tant pis ou tan mieux, il se fera de l’aïoli comme on le cuisine à Hendaye pour accompagner la raie toute fraîche. Un régal, que toutes ces victuailles !

Mireille
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Le long du mail qui borde le fleuve, je décide de faire une tranquille promenade. je m’éloigne d’abord de la marmaille qui piaille et braille. Une dizaine de gamins travaillent à élever une muraille de tuiles cassées et de pierraille, avec de la glaise pour ciment. Près de l’ancienne briqueterie, je suis des rails et peu à peu l’herbe s’épaissit et un chemin se dessine où de la paille atteste le passage de chariots pleins des récentes moissons. Malgré quelques cailloux qui entrent dans mes sandales et me gênent, je poursuis. Je m’installe dans un endroit calme, dos à un arbre qui abritent des nids de cailles. Quel merveilleux repos ! Mais il est bientôt temps de rentrer au bercail, je reprends mon chemin en longeant la rivière. J’écarte du bout de mon bâton dans un endroit mal entretenu, une casserole en émail, des os de volailles restant d’un pique-nique, un tissu recouvert de paillets comme des écailles. Je regagne le village et fais une halte devant le portail de l’église, richement sculpté et surmonté d’un vitrail laissant filtrer des rayons bleus, verts, dorés et corail qui illuminent ma fin d’après-midi.

Christiane
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Au milieu d'un vaste champ d'ail, déployant son camaïeu de verdure, s'agitait au vent un épouvantail, portant sur un maillot délavé, un chandail démaillé, laissant dépasser des filaments de maillechort, en guise de bras. Un camail rosâtre ondulait jusqu'au sol.
Dans les broussailles, criaillaient des corbeaux, se chamaillant pour dépecer une musaraigne.
Plus loin, un troupeau de bétail faisait retentir ses sonnailles, tandis que le berger : Monsieur Brailloux, un gaillard de haute taille à l'air canaille, délaissant volontiers ses ouailles, jetait des cailloux dans la mare, en baillant aux corneilles. Son travail était lassant.
Il fut un temps où il rêvait d'être orpailleur, rimailleur ou tailleur, mais il n'avait pas un sou vaillant pour signer son bail, car il était sur la paille.
La grisaille s'abattit sur sa vie : il ne connut ni fiançailles ni épousailles.
Il était convié, une fois l'an, dans une ferme lointaine, pour donner un coup de main, au "pèle porc " ou "fête du cochon", au moment des cochonnailles : on perçait la futaille et ingurgitait force grattons sentant le graillon. Il écoutait des paillardises émaillées de railleries.
Ensuite, Monsieur Brailloux, gratifié de quelques volailles et d'un modeste ravitaillement, reprenait l'autorail qui jamais ne dérailla.
Comme il avait passé l'âge de jouer à colin Maillard, il rentrait sagement au bercail.

Marie-Christine

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