dimanche 2 juillet 2017

LOGORALLYE GEANT

Ecrire un texte comprenant obligatoirement les mots suivants :

trahison - joyeux - réveil - cabosser - vainqueur - tourbillonner - minerve - guitare - prématuré - souligner - ébauche - artichaut - épanouissement - réflexe - se blottir - vacherie - désordre - horloger - farce - rose

Les noms peuvent varier en genre et en nombre et les verbes peuvent se conjuguer.
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Son réveil ne fût pas joyeux, certes à cause de la trahison de Chris il se sentait cabossé d’un peu partout. Tout tourbillonnait dans sa tête, il aurait pu être  vainqueur. Il était loin de l’épanouissement. Il se blottit dans le canapé sur le coussin rose et attrapa sa guitare  pour ébaucher quelques gammes mais sa minerve le gênant il la retira de façon prématurée. Comment commencer sa journée il y avait un tel désordre même des épluchures d’artichaut sur la table ; Mais il n’arrivait pas à se concentrer il repensait à Chris de façon réflexe, non ce n’était pas une farce mais bien une vacherie et dans sa tête il souligna « une vacherie ». Lui en qui il avait confiance pour régler son moteur comme un horloger.

Fabienne
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Afin de trouver son plein épanouissement, elle se rendait à une séance de yoga quand soudain son regard fut attiré par un petit chat qui se blottissait contre un énorme réveil dans la vitrine de l’horloger. Elle traversa la rue de façon prématurée et n’entendit pas le camion transportant des artichauts  qui déboula du tournant sans avertir. Ce ne fut qu’une simple ébauche mais elle y alla carrément. Percutée, elle se tapa rudement la tête contre la portière qui se cabossa. Elle tourbillonna sur elle-même avant de s’affaler sur le sol. Le chauffeur fit un écart et cria à la trahison ! Mais comme le souligna plus tard l’agent de police venu sur les lieux, elle n’avait sûrement pas eu le réflexe de regarder à droite et à gauche. De plus, le bruit joyeux des guitares électriques et les cris tonitruants de l’immeuble voisin fêtant le vainqueur du match, l’avait empêchée d’entendre le moteur. Son accident malencontreux sema le désordre dans la circulation, une vraie vacherie à cette heure de pointe. Ce ne fut pas une farce mais pendant plusieurs mois, elle dut porter une minerve qu’elle cacha sous une écharpe rose.

Marie-Thérèse
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Lucas avait mis son réveil à sonner pour être certain d'être à l'heure au rendez-vous convenu avec son ami Renaud et c'est d'ailleurs pour cette même raison qu'il avait pris la précaution de faire réparer la sonnerie chez l'horloger du village. C'est donc joyeux qu'il sauta du lit dès que l'alarme se fit entendre. Il se réjouissait d'avance de la journée  qui commençait même si, comme on le verra par la suite, il était prématuré de se réjouir. Pressé de partir, il laissa sa chambre en désordre, ce qui n'était pas dans son habitude et méritait donc d'être souligné.
Une fois réunis, les deux amis partirent vers la forêt où ils comptaient escalader un rocher particulièrement escarpé qui s'y trouvait. Renaud commença le premier et après avoir évité quelques obstacles qui lui causèrent une petite frayeur, il atteignit enfin le sommet.
À son tour Lucas s'élança mais à  mi-hauteur sa tête commença à tourbillonner, il eut le réflexe de se blottir dans un creux qui se trouvait là au bon moment. Il ne s'agissait pas de tomber et de se cabosser la tête, pour finir ensuite le cou emprisonné dans une minerve, avec sa guitare comme seule distraction, quelle mauvaise farce ce serait ! La trahison de son équilibre le mis en alerte, il lui fallait redoubler de vigilance. Cette passion qu'il avait pour l'escalade était nécessaire à son épanouissement, il devait donc absolument parvenir sans encombre au sommet. Tout en reprenant son chemin, il ébaucha un geste de la main en direction de son ami, comme pour l'assurer que tout allait bien.
Parvenu au but  à son tour, il crut apercevoir de son piédestal, la belle fleur d'un artichaut qui se serait perdu dans la végétation qui poussait au sol. Mais non, décidément son esprit lui jouait des tours, la couleur rose pâle qu'il distinguait mieux à présent lui indiquait que ce ne pouvait pas être ça.
Lucas et Renaud reprirent ensuite le chemin du retour et, satisfaits de leur exploit réciproque, ils décidèrent qu'il n'y aurait ni vainqueur, ni vaincu au terme de cette journée. Cette sage résolution leur éviterait sans doute de se dire quelques vacheries dont ils pouvaient être coutumiers...

Paulette
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Dans les années cinquante, Ferdinand Lebar avait fébrilement remonté son réveil mécanique, cadeau reçu pour sa communion solennelle. Or, le réveil ne sonna pas pour un rendez-vous de la plus haute importance. Ferdinand le porta chez l'horloger pour une révision complète. Rose, au cœur d'artichaut, n'attendit pas son promis : elle avait cabossé le cœur de Ferdinand : quelle trahison ! D'ailleurs, le soir de la fête locale, à la St-Barthélémy, au mois d'août, il vit Rose, toute joyeuse, tourbillonnant au bras du rival vainqueur, se blottissant au creux de son épaule, au son de la guitare de Django Reinhardt. Ferdinand eut le réflexe, l'élégance de ne pas aller cabosser l'indésirable, les auteurs de ce désordre sentimental, sur la place publique.
Victime d'une telle vacherie, il ne voulait pas de surcroit rentrer au logis, engoncé dans une minerve : il serait le dindon de la farce. Ferdinand avisa sous la pergola, une amie d'enfance, Marinette Subra ; l'ébauche de tout badinage était certes prématurée, mais il passa une agréable soirée avec Marinette : elle fut propice à un épanouissement réciproque. Le fait mérite d'être souligné.

Marie-Christine
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Au réveil, je me sens toute joyeuse ; il fait déjà très beau ! Ce soleil prématuré ne commettra pas de trahison et il fera beau jusqu’au soir. Pour sortir, je pourrai mettre ma robe et mes souliers roses. Je serai très élégante, même si papa me conduit dans sa voiture toute cabossée, à la fête organisée par Sophie pour commencer sa douzième année. Une sauterie est prévue et nous pourrons tourbillonner au son de la guitare de Pierre, de la flûte de Mireille et du tambourin de Lydia. Quant à Sabrina qui fréquente une école de danse, elle exécutera une ébauche de la mort du cygne. Claudine a tenu à participer à cette rencontre conviviale, malgré la minerve qu’elle est obligée de porter jour et nuit depuis son accident à la piscine ; elle la dissimulera sous de jolis foulards de soie car elle tient aussi à souligner son affection pour Sophie. Les jumelles Katia et Johanna ont songé à monter une petite farce moyenâgeuse. À partir d’un artichaut, Katia envisage de faire une petite « vacherie » à Johanna en cachant au cœur de l’artichaut l’adresse d’un horloger de la ville qui s’appelle « en avance »… En effet, Johanna est toujours en retard ! Quel sera le réflexe de celle-ci en découvrant le message ? Nul ne le sait. C’est dans ce désordre de questions que je monte dans la voiture. Je me blottis sur les coussins à l’arrière, et me demande qui sera le grand vainqueur dans cet épanouissement de rires, de joie et de fête.

Christiane
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Il avait cru à la bonne foi de l’horloger avec sa minerve et son air triste mais il fut victime de trahison et devint le dindon de la farce car la jolie pendule en marbre rose ne valait pas le prix qui lui en avait fait payer. Il reprit sa guitare afin de fignoler l’ébauche d’un air nouveau qui le ferait vainqueur du concours où il devait participer. C’était un peu prématuré mais contribuerait à l’épanouissement de sa carrière. La nuit était tombée : il se faisait tard. Il se blottit contre son oreiller en tourbillonnant dans une suite de rêves désordonnés, mais la vacherie fut la sonnerie du réveil qui sonna trop tôt. Il eut le réflexe de l’arrêter et il se rendormit. Son réveil fut plutôt joyeux. Son cœur d’artichaut lui donnait l’avantage d’être amoureux tout le temps même si ses ex se retrouvaient le cœur cabossé. Il faut souligner qu’il y croyait à chaque fois mais ses amours ne duraient jamais bien longtemps car son amour se portait sur une autre à chaque fois.

Mireille

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