samedi 9 septembre 2017

LE PIED !

Ecrire un texte comprenant le maximum d'expressions avec le mot "pied" : au pied de la lettre, les deux pieds dans le même sabot, faire le pied de grue, se prendre les pieds dans le tapis...


Elle marchait doucement et lui la suivait à pied en tenant son cheval par les rênes. Tout à coup elle se retourna vivement et l’interpella « que me veux-tu ? T’aider à mettre le pied à l’étrier ? » « Non bégaya-il » en se dandinant d’un pied sur l’autre. «Alors qu’as-tu à me suivre comme si j’avais un boulet au pied ? » Tout en trainant des pieds il susurra « j’ai trouvé chaussure à mon pied et je voudrais que tu m’épouses » « Tu ne te mouches pas du pied et tu n’as pas les pieds sur terre. Que ferai-je d’un tel mari que toi qui a les deux pieds dans le même sabot ? » « Tu prends tout au pied de la lettre c’était juste pour savoir » « Ah tu me retires une épine du pied » dit-elle en le dévisageant de la tête aux pieds » et elle se tut. Il resta là à faire le pied de grue sans savoir sur quel pied danser. « Que ferai-je d’un tel boulet au pied et puis n’insiste pas, ce matin je me suis levée du pied gauche » « Mais je suis gentil et je ferai ton bonheur » « Tu parles, tu passes tes journées les doigts de pieds en éventail et avec toi je me sentirai pieds et mains liés, alors oublies moi, j’ai d’autres prétentions » Elle se retourna pour reprendre son chemin tout en lui faisant un pied de nez « Allez file casse-pieds ».

Fabienne
......................................................
Marie se réveilla après une excellente nuit et ne se leva donc pas du pied gauche. Malgré l'âge qui avançait, elle avait toujours bon pied, bon œil et c'est ainsi que sans traîner des pieds elle pensa au programme de sa journée.
Elle habitait une belle petite maison de plain-pied, agréable et située les pieds dans l'eau. L'eau lui faisait pourtant peur  mais pour habiter là, il était inutile quand même d'avoir le pied marin. Pour ça, on peut dire qu'elle ne s'était pas mouché du pied en achetant cette maison ! Le jardin incitait à la rêverie avec les doigts de pied en éventail mais pour Marie il n'en était pas question, elle n'avait pas les deux pieds dans le même sabot et savait par ailleurs fort bien sur quel pied danser.
C'est que Marie avait de la besogne, elle n'avait malheureusement pas trouvé chaussure à son pied. Elle avait pourtant attendu de pied ferme l'heureux élu, elle avait même fait le pied de grue à certains moments. Dans de rares occasions, vêtue élégamment de pied en cape, elle avait essayé quelques timides appels du pied mais apparemment personne ne l'avait prise au pied de la lettre. Pourtant Marie avait été une jolie fille,  il y avait vraiment de quoi se tirer une balle dans le pied.  Mais au moins à présent, elle était sûre de ne ne pas avoir un boulet au pied et cela lui avait permis de toujours garder les pieds sur terre.

Sa voisine  au contraire semblait se casser les pieds à longueur de journée, ce qui agaçait Marie  et lui donnait l'envie de lui faire des pieds de  nez. Elle semblait avoir tant de mal à reprendre pied qu'on lui aurait cru un pied dans la tombe, tant et si bien que Marie avait parfois envie de mettre les pieds dans le plat pour la secouer. Heureusement elle se contrôlait, inutile de se prendre les pieds dans le tapis, et c'est donc sur la pointe des pieds qu'elle y allait avec elle.
Marie revint à son emploi du temps car elle attendait le plombier qui devait venir lui ôter une épine du pied, cette fois  le problème la dépassait, elle avait eu beau faire des pieds et des mains, elle ne s'en était pas sortie seule. Peut-être qu'en le regardant travailler cela lui mettrait le pied à l'étrier pour une prochaine fois, même si elle ne s'attendait pas à ce qu'ils soient un jour sur un pied d'égalité. Il ne s'agissait pas non plus de lui couper l'herbe sous le pied en le privant de son travail, elle en aurait d'ailleurs été gênée et se serait mise six pieds sous terre.

Si ce n'était  pas le pied de faire ce texte, il aura tout de même été écrit au pied levé et en travaillant d'arrache-pied.

Paulette
............................................................
Ne prenons pas au pied à la lettre les on-dit. On le disait « bête comme ses pieds alors qu’il était timide et réservé. Mais il dut faire des pieds et des mains pour obtenir le poste qu’il espérait dans l’entreprise dans laquelle il travaillait
Ce fut un beau pied-de-nez vis-à-vis de tous ces médisants qui depuis sa promotion, lui auraient volontiers lécher les pieds contre une petite faveur.
Certaines de ses collègues féminines faisaient le pied de grue, le soir, à l’heure de la sortie, près de sa voiture avec l’espoir qu’il les raccompagnerait à leur domicile. Mais n’étant pas dupe, il leur adressait un bonsoir poli avec son charmant sourire. Elles auraient fait les pieds au mur pour l’épater. Mais au travail, elles avaient plutôt les pieds et les mains palmés. Il évitait de se familiariser lorsque se déroulaient de petites fêtes d’Entreprise.
Pourtant il prenait son pied lorsqu’il croisait le regard de la magnifique Célina. Pourtant il n’avait pas les deux pieds dans le même sabot. Il la mettait sur un piédestal. Elle l’impressionnait par sa beauté, lui qui n’était pas un va-nu-pieds, qui n’avait pas de pied bot mais plutôt des pieds bleus car il était amoureux. Si la belle voulait de lui, il l’emmènerait dans son petit pied-à-terre. Ils auraient une vie heureuse. Pas comme son collègue Pied-noir qui partit les pieds devant après avoir mangé des pieds de cochon.

Mireille
..............................................
Laurence nous propose de se mettre sous le pied et sur papier des expressions comportant le mot « pied ». Elle me met au pied du mur.  Alors j’hésite à prendre au pied de la lettre cette invitation ou encore prendre le contre pied. S’il fallait encore calculer en pieds, je ne pourrais convertir en mètres tant il y a surabondance…Alors au risque de mettre les pieds dans le plat je vais m’attacher d’arrache pied à mettre le pied à l’étrier. Mais pour cela il faudra me lever du bon pied, et non du pied gauche, avoir bon pied bon œil pour envoyer un vrai pied de nez à l’adversité. Et dans mon appartement de plein pied,  je me prends les pieds dans l’abat jour évitant de peu le chat et son croche pied, de quoi me retrouver les pieds devants, moitié morte d’effroi dans l’entrée. Jamais deux sans trois, décidément ce n’est pas le pied pour moi…et la chance ne me fait pas du pied. Je donne un coup de pied au grand saut d’eau de ménage que je n’avais pas encore vidé…De quoi glisser et perdre pied à défaut de son latin. Et oui, je n’ai ni le pied marin ni les pieds sur terre….Et de marcher ensuite à cloche pied,  se rhabiller de pied en cape et reporter au pied venu un rendez-vous le temps d’éponger le mini tsunami . . . Ne reste plus qu’à ironiser sur mes déconvenues et je m’imagine entrain de faire les pieds au mur ou une course à pied en sac comme une dératée pour rattraper tout mon retard. Il s’agit vraiment de rester sur les deux pieds.
En attendant de me remettre sur pied et de faire le pied de grue en attendant mon train…une personne à mes cotés ronchonne. J’ai l’air de la gêner. Elle me demande de me pousser et que j’ai l’air d’une handicapée.  Je lui rétorque qu’elle devrait s’occuper de ses pieds. Il y a des coups de pieds qui se perdent.   Puis je gravis le marche pied d’un wagon à quai. La douleur  m’arrache quelques plaintes au niveau du cou de pied, je m’essaye de repartir du bon pied, comme qui dirait bon pied vaillant .Je crains que mon séjour soit écourté. A mon arrivée, C’est le moment de faire la crêpe les doigts de pieds en éventail sur une chaise longue renforcée par un repose pied au vue de sa vétusté.  Pour moi il ne s’agit plus de rentrer à pied, ni de parcourir des kilomètres à pieds. J’opte pour le covoiturage et une conductrice qui lève le pied sur la pédale de vitesse. Je reste néanmoins sur le qui vive, pieds et mains liés. Nulle envie de croiser un chauffard avec le pied au plancher, risquant le retrait de permis et la mise à pied. La vie des fois sait vous donner des coups de pieds en vache bien mérités pour marcher du bon pied.
 Ne reste plus que ma porte soit crochetée au pied de biche. Et mon bonheur sera complet. Mais tout va benne. On dirait que le sort m’a fait un appel du pied…

Claudine
..................................................
Ainsi, Clodomir, Pierrette et Armandine étaient surnommés les Pieds nickelés : leur portrait en pied trônait sur la cheminée monumentale de l'immense salle glaciale.
Hobereaux déclassés aux pieds tendres, bêtes comme des pieds, ne quittant guère leur couvre-pied, ils devaient, pour se sustenter, pratiquer la cueillette des pieds de mouton, rôtis sur le trépied, mettant poussivement un pied devant l'autre : ainsi végétaient-ils, bon an mal an : pieds et poings liés.
Ils ne dégustaient jamais les pieds paquets marseillais !
Dans leur enfance, ils marchaient pieds nus pour s'aguerrir et par nécessité : à la marelle, ils sautaient à pieds joints ou à cloche-pied, foulant aux pieds les règles, sans se soucier s'ils partaient du bon ou du mauvais pied, un pied chaussé, l'autre nu, ils ne manquaient pas de se faire des croche-pieds ou de faire les pieds au mur, pour retomber à pieds joints en tanquant les pieds comme à la pétanque.
Clodomir, rarement sur le pied de guerre, fit une seule fois des pieds et des mains pour s'engager dans la marine, mais il n'avait pas le pied marin et prenait les consignes à contrepied : passer le ruisseau longeant le parc, même à pied sec était déjà une épreuve : il rentrait invariablement au logis en donnant de forts coups de pieds dans la fourmilière de la prairie .
Ce n'était pas le pied ; le trio lâchant pied, à ne remuer ni pied ni patte devant le plus infime obstacle, séchait sur pied .
L'argent ne se trouvait pas sous les pieds d'un cheval et personne ne leur mettait le pied à l'étrier.
Il advint qu'ils reçurent une lettre :ils l'ouvrirent au pied levé,suivant les instructions d'icelle au pied de la lettre :un héritage leur ôta une épine du pied :ils allaient vivre sur un grand pied, se vêtir de neuf de la tête aux pieds, faire du pied au gotha pour trouver chaussure à leur pied, au lieu de faire le pied de grue dans leur sombre masure .
Oubliés les pieds de bronze : ils mirent un plan sur pied :le trio soudain au pied du mur travailla d'arrache -pied pour mettre en œuvre un projet .
Tous mirent les pieds dans le plat : ils restaurèrent le logis sans traîner les pieds , si bien qu'ils le remirent sur pieds , maniant le pied à coulisse  sans sécher sur pied.
Les filles bon pied bon œil filèrent à pied à cheval ou en voiture, ne remettant plus les pieds au manoir. Loin de faire le pied de grue, elles firent des pieds et des mains pour monter une entreprise prospère à Saint-Jean- Pied -De -Port, où personne au grand jamais ne leur coupa l'herbe sous le pied : une fois seulement Pierrette se blessa au cou-de-pied et Armandine souffrit brièvement du pied d'athlète.
Elles montèrent pied à pied une conserverie de pieds de porc à la Sainte Menehould  et de pieds de veau : elles ne s'étaient pas mouchées du pied ; elles dégustaient des pieds de cheval pendant leurs rares loisirs, au pied des stalles de leur haras, bien calées sur leur repose-pied à la rue Chauffepieds.
Elles ne craignaient pas la mise à pied tant leur affaire prospéra. Elles avaient les pieds sur terre.
Pendant ce temps, au château, Clodomir au menton en pied de marmite (prognathe), chantait le répertoire des chansons célébrant le pied :celles de Brassens, Noah, Vassiliu, Goldman; avec sa riche dulcinée,il faisait un pied de nez à la destinée : c'était le pied !

Marie-Christine
....................................................

Germain, pied  noir,  vivait tranquille dans son pied à terre dont il en défendait les limites becs et ongles car il n’était pas de ceux qui pieds et poings liés se laissent marcher sur les pieds. Non, il ne laissait personne y mettre les pieds et gare à celui qui osait le faire. Il  l’attendait alors de pied ferme, quitte à faire le pied de grue,  et l’apostrophait carrément,  mettant les pieds dans le plat et  le menaçant en  le mettant au pied du mur. Il lui aurait facilement donné des coups de pied mais il se rappelait ce diction «  jeux de mains, jeux de vilains ; jeux de pieds, jeux de baudets ».  Alors même s’il ne prenait pas son pied, en le tapant, il chassait l’importun.  Germain avait les pieds sur terre et bon pied, bon œil, surveillait son potager. Il avait mis sur pied tout son programme et pensait travailler d’arrache-pied le lendemain,  coupant les pieds de tomates et de courgettes. Mais, ce jour-là, il se leva du pied gauche en posant  pied à terre, au pied du lit. Son pied bot lui jouait des tours. La journée commençait mal. Il n’avait pas le pied grec mais était d’humeur belliqueuse. Il  n’avait pas non plus le pied marin car se redressant brusquement, il perdit l’équilibre et jura comme un vieux loup de mer. Il ne marcha pas d’un bon pied jusqu’à la cuisine. Il traina alors les pieds quand il aperçut, sa voisine. Ce n’était pas Berthe au grand pied mais Pierrette qui lui apportait des pieds de cochon. Il l’aimait bien et n’en avait pas pour autant trouvé chaussure à son pied. Il avait bien  tenté plusieurs fois de lui faire du pied mais avait-elle des ailes aux pieds comme Mercure,  elle savait rapidement lever le pied et lui échapper en lui faisant une grimace et un joli pied de nez. Il avait eu beau faire des mains et des pieds, elle l’avait toujours refusé. Il en était marri et pour lui faire les pieds, il avait courtisé au pied levé son amie. Peine perdue ! Elle non plus n’avait pas les deux pieds dans le même sabot. Elle n’avait pas pris ses avances au pied de la lettre. Ce n’était pas sérieux. Il avait perdu pied et s’était senti comme mis à pied par la  gent féminine.  Il n’était pas bête comme ses pieds. Il savait maintenant sur quel pied danser ! Et après avoir lâché pied, il préféra retrouver une compagnie plus virile au « pied de l’orme » et se détendre en prenant un verre. C’était le pied !

Marie-Thérèse 

Aucun commentaire: