samedi 21 octobre 2017

TEXTE ARC-EN-CIEL

Ecrire un texte avec un maximum d'expressions contenant une couleur : se faire des cheveux blancs, avoir une peur bleue, travailler au noir, se mettre au vert...


une peur bleue
Pour écrire les textes demandés par Laurence, il s'agit de faire marcher sa matière grise. On en arrive quelquefois à se faire des cheveux blancs car on en voit des vertes et des pas mûres. Je m'acharne à la tâche car je ne tiens pas à être la lanterne rouge du groupe, cela me ferait rire jaune, j'en serais verte de rage.
Cette semaine encore le sujet est très ouvert, Laurence nous a donné le feu vert et carte blanche. J'y passe donc mon après-midi et quand l'inspiration ne vient pas je vois rouge, ce travail ne me fait  certes pas voir la vie en rose.
Les lignes qui s'inscrivent noires sur blanc sur l'écran sont pour moi de l'or noir, le travail avance, j'ai trouvé le fil rouge. Je ne dois pas y passer trop de temps quand même car je pourrais devenir blanche comme un linge à rester assise devant ce bureau, ce qui m'obligerait à vite aller me mettre au vert. L'imagination est ma bête noire, parfois ma page reste blanche comme neige et j'ai envie d'agiter le drapeau rouge. Mais aujourd'hui ce n'est pas le cas, je suis chauffée à blanc, j'espère juste que ce texte ne sera pas cousu de fil blanc et que  je ne me ferai pas tirer dessus à boulets rouges, pas plus que je ne recevrai une volée de bois vert.
Je ne suis pas de sang bleu, ni une oie blanche mais je suis encore verte. Je me suis bien distraite aujourd'hui, sans toutefois voir passer des éléphants roses. Je crois que j'arrive au bout de l'inspiration et si j'ai mangé tout mon pain blanc, je n'ai pas pour autant travaillé au noir.  La cuisine m'appelle à présent, là je vais pouvoir me transformer en cordon bleu.
Ce jour sera quand même à marquer d'une pierre blanche, j'en aurai vu de toutes les couleurs, pour produire un texte qui ne risque pas d'être connu comme le loup blanc.

Paulette
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voir la vie en rose
Raoul avait bien essayé de montrer patte blanche pour obtenir un prêt. Il n’était pas fleur bleue  ni même un bleu mais son histoire cousue de fil blanc aurait pu donner le change. Il espérait encore tirer les marrons du feu. Il se disait cordon bleu employé par un émir du pays de l’or noir. Il y gagnait mille et un écus d’or mais en réalité il travaillait au noir, dans un boulot ingrat qui lui en faisait voir de toutes les couleurs. Il n’était pas la  lanterne rouge, bien au contraire, il trimait dur et n’arrivait même pas à se mettre au vert quelques jours dans l’année. Il n’était pas de sang bleu ni même blouson doré  mais sans le prévoir,  il avait franchi la ligne jaune. Un malheureux chèque en blanc avait mis  son compte dans le rouge. Il était marron et faisait chou blanc. Sûr que la  banque ne lui donnerait pas le feu vert. En le découvrant, il en passa par trente-six couleurs. Après en être bleu de surprise, il devint rouge de colère  puis vert de rage, pour finir  blanc comme un linge. De but en blanc, il s’en alla tout droit au bar pour panser son bleu à l’âme.
Il n’était pas blanc comme neige mais il n’avait pas de chance. Après un petit noir et un trop bon verre de rhum, sa matière grise ne travaillait plus. Il avait beau se faire des cheveux blancs, les idées noires tournaient en boucle dans sa tête. Il ne voyait plus la vie en rose. Quand il en sortit, il était gris. Soudain, il eut une peur bleue causée par l’ombre du Vert-galant. L’esprit en blanc, il s’en alla heurter un poteau et se fit plusieurs bleus.  Ce fut comme s’il avait reçu de véritables  marrons.  Rentrant chez lui, à l’heure où les chats sont gris,  meurtri, il passa une nuit blanche.

Marie-Thérèse
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Avoir la main verte
Depuis qu’elle se trouvait seule, sans s’en apercevoir, Clémentine avait tendance à broyer du noir… Plus jeune, elle avait été enjouée et un peu fleur bleue. Son entourage constatait avec tristesse que son humeur était devenue instable et souvent exécrable. D’un jour à l’autre, parfois même d’une heure à l’autre, elle pouvait voir la vie en rose puis sombrer dans le pessimisme le plus noir. Elle devenait alors acariâtre, laissant un rire jaune secouer son visage autrefois si doux et bienveillant. Il lui arrivait aussi soudain de piquer une colère bleue à propos d’une remarque insignifiante qu’un de ses proches lui avait adressée ; elle voyait alors rouge et d’une voix blanche lui décochait une flèche acerbe… L’instant d’après elle regrettait son esclandre. Ses proches s’inquiétaient. Que faire ?! Ils eurent d’abord l’idée de lui offrir quelques romans à l’eau de rose… À leur grand étonnement, Clémentine reçut et lut ces cadeaux avec plaisir. En guise de remerciements, elle n’envoya pas ses bienfaiteurs sur les roses ! Elle n’était donc pas perdue. Encouragés, ceux-ci décidèrent ensuite de l’extraire de sa maison, en commençant par une sortie en ville. C’était la veille du 14 juillet, il faisait beau et les rues étaient noires de monde ; le soleil, la joie des enfants en vacances, bref, ce furent ses premières retrouvailles avec une vie sociale. Plus tard, ils se dirent qu’elle était encore verte et qu’elle se remettrait facilement au vert si on l’y entraînait : un  beau dimanche de septembre, ils s’égaillaient avec elle au beau milieu des premières vignes bourguignonnes autour d’Auxerre, c’étaient les vendanges mais quelques caves étaient ouvertes à la dégustation, clémentine était ravie et comme autrefois, redécouvrit les vertus du petit blanc de Chablis… Cette fois, elle se retrouvait un peu et retrouvait ses amis et ses proches. Les idées noires reculèrent encore grâce à quelques nuits blanches… et agréables, qui suivirent au moment des fêtes de fin d’année. Et la vie reprit, en rose, grâce au feu vert donné à sa reconstruction par ceux qui l’aimaient.

Françoise
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être un cordon bleu
Connue comme le loup blanc dans toute la ville, Caroline, jeune fille trisomique, aime les animaux, les fleurs et lire des poèmes. Elle est très fleur bleue, et n’y voit que du bleu quand des personnes, jeunes ou non, tirent à boulets rouges et franchissent la ligne rouge en se moquant, la poussant ou l’insultant. On pourrait dire qu’elle en voit des vertes et des pas mûres, et pourrait être verte de rage. Mais non… elle laisse faire et dire car elle ne voit pas le mal et les moqueries. Sa mère lui dit souvent qu’elle est blanche comme neige, et dans son innocence, elle pense être comparée à Blanche-Neige. Souvent, elle se réfugie dans la serre familiale au fond du jardin. Là, elle se met au vert et admire avec joie toutes les fleurs et les plantes qui y poussent. Des fleurs de toutes les couleurs, grandeurs et aux mille parfums égayant l’espace. Sa mère, ayant la main verte, l’initie à l’art difficile des bouquets.

Le week-end arrivant, une fête est organisée pour l’anniversaire de sa sœur. Leur mère laisse à Caroline carte blanche pour composer un joli bouquet pour l’occasion. Pour ce jour-là la jeune fille aidera également le cordon bleu qu’est sa mère pour l’élaboration d’une pièce montée aux saveurs caramel et chocolat, et espère ne pas faire chou blanc. Ainsi pour cette occasion elle verra la vie en rose et oubliera ses peurs bleues des méchancetés qu’elle endure.

Valérie
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montrer patte blanche
Rose et Bruno vivaient sur un nuage rose, au bord de la grande bleue. Rose sous des apparences fleur bleue, était un fin cordon bleu :steaks et poissons au bleu n'avaient plus de secrets pour elle, la raie au beurre noir et les oranges givrées non plus.
Bruno entretenait les espaces verts municipaux car il avait la main verte : même les petits hommes verts en eussent verdi de colère.
Cependant, sa matière grise faisait chou blanc : il avait toujours été la lanterne rouge de sa classe. Au début, Rose n'y voyait que du bleu ; tout alla bien jusqu'au jour où le ménage Laverdure commença à en voir de toutes les couleurs : Rose et Bruno avaient  prématurément mangé leur pain blanc. Sous différents prétextes, Monsieur se déplaçait de la côte d'Azur à la côte d'Opale et même jusqu'à la Mer noire.
Rose, suspectant à juste titre un surendettement, fit grise mine à son époux marron : le compte bancaire était passé au rouge : point de louis d'or en vue, suite aux addictions de Bruno : le téléphone rose, les substances illicites qui le faisaient planer au pays des éléphants roses, sans oublier le tapis vert.
Ne pouvant montrer patte blanche, pour oublier ses déboires, Bruno consommait sans modération les petits noirs, les jaunes, les rouges, les blancs ; il vivait entouré de blousons noirs, jusqu'au jour où il commença à recevoir du bleu ; selon ses dires il était blanc comme neige et lavait plus blanc que blanc. Pour lui c'était blanc bonnet et bonnet blanc ; cependant, Rose rentra dans une colère noire et se fit des cheveux blancs. Bruno avait beau lui raconter des fariboles à l'eau de rose, elle dut travailler au noir tout en riant jaune.
Bruno en fit de grises, au cours d'une mémorable nuit blanche : il lui administra une volée de bois vert, tout en pointant vers elle une arme blanche ; il lui mit les yeux au beurre noir.
Elle ne put joindre ni sa sœur Marine, ni ses nombreuses cousines : Blanche, Jade, Brune, Garance, Violette : elles étaient toutes sur la liste rouge.
Il lui fit des bleus et faillit la saigner à blanc. Plutôt que d'endurer la grisaille de son existence et la noirceur de Bruno, de broyer du noir et de blanchir sous le harnais, Rose déclencha le plan rouge : après avoir traversé le carrefour à l'orange, dûment secourue par les blouses blanches aux urgences voisines, elle planta là son blanc-bec, devenu sa bête noire.
Une fois rétablie, quand ses bleus passèrent du violet, au vert puis au jaune, traversant toutes les couleurs de l'arc-en -ciel, Rose signifia à Bruno de but en blanc avec à l'appui un solide dossier écrit noir sur blanc qu'il avait fini de tirer sur elle à boulets rouges, qu'elle allait se mettre au vert et que si elle le revoyait un jour, elle lui donnerait un merle blanc.
Ainsi s'achève une histoire cousue de fil blanc.

Marie-Christine
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être lanterne rouge
Elle s’en allait sur le chemin avec sa robe blanche comme neige et ses cheveux cuivrés. Elle était connue comme le loup blanc dans le village et tout le monde aimait cette oie blanche. Il se disait pourtant qu’elle était de sang bleu, trop mélangé ! Sa vie n’était pas toute rose, elle était seule et souvent quand elle était dans le rouge, elle acceptait de travailler au noir même s’il lui en arrivait des vertes et des pas mûres. Cela la mettait dans une colère rouge mais plutôt que de s’avouer vaincue, elle argumentait d’une voix blanche et finissait par en rire jaune. Jamais elle ne broyait du noir même quand elle se retrouvait chocolat. Paraît qu’elle avait des dons, la main verte et un vrai cordon bleu pourtant elle se nourrissait la plus part du temps d’un steak bleu et d’un petit verre de blanc. Elle s’était un jour fiancée mais avait cassé avant que la relation ne soit inscrite noir sur blanc. Parmi les filles du village en âge de se marier elle était la lanterne rouge. Elle blanchirait probablement seule sous le harnais, à moins que lasse de cette vie elle ne se tue à l’arme blanche.

Fabienne
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Rien ne m'amuse plus que d'observer tout ce petit monde accoudé au zinc. Il y a les adeptes du "petit noir" brut de café : un expresso bien serré pour bien commencer la journée. Ce sera "le petit coup de blanc derrière la cravate". Ce qui correspond pour certains à un bel échange de civilité et de convivialité dans le cas où un habitué du ballon de blanc payerait sa tournée. D'ailleurs d’autres habitués sont si entraînés à lever le coude au quotidien que l'on peut les retrouver au troquet du coin. Mais toute bonne chose a une fin. Et même s'ils sont venus noyer leurs idées noires dans le petit blanc avenant, arrive bientôt la nuit d'un noir d'encre et aux frimas qui vous glace et bleuit les sangs. On les retrouve au petit matin, blêmes comme des navets, enveloppés dans leur pelure d'oignon devant l'enseigne : incapable d'aligner un pas devant l'autre.
Il y en a qui sont tellement avinés, que le dicton dit que leur cheval les ramènerait à la maison. Chacun sait que leur monture connaît le trajet par cœur. On utilise alors à leur encontre cette expression : « Ils sont complètement noirs ou même complètement gris.  En d’autres termes : saoul comme un polonais.
bonnet blanc et blanc bonnet
Et pour parler de ces derniers : ils étaient nombreux dans le nord à avoir migré près des premiers puits d’extraction du charbon à Lens dans le pays ch’timi. Les fameux gueules noirs du temps de Zola qui dépensaient tout leur maigre pécule dans les estaminets après le turbin…Du matin au soir dans la mine ils ressortaient recouverts de poussières d’anthracite. Et quand il y avait des galeries qui s’écroulaient suite aux coups de grisou : c'était une journée noire pour les femmes des pauvres mineurs de fond. De quoi en avoir un cafard noir des jours durant.
"Noir, c'est noir, il n'est jamais trop tard" aurait chanté Johnny Hallyday. Car il faut bien reprendre espoir car rien n'est jamais totalement noir, d'ailleurs pas tout gris non plus comme le ciel dans le plat pays de Jacques Brel. 
Et si "la nuit, tous les chats sont gris et que les souris dansent «que l'on ait le teint gris suite à une nuit blanche sans dormir ou « La nuit Blanche », qui est une festivité récemment innovée, dans les rue de Paris et ailleurs en France, on arrive souvent blanc comme un cachet d'aspirine aux abords de son lit à avoir trop fait de folies de son corps.... D'ailleurs : on peut faire la fête à tout âge "des cheveux blancs aux cheveux gris" poivre et sel de 7 à 77 ans et plus encore si on le désire vraiment comme le chantait Michel Sardou.
Il existe « cinquante nuances de gris » comme dans un film à plusieurs volets : du gris perle, au gris souris en passant par le gris suie. Celui qui a recouvert les pavés. Des charges des CRS montant la charge et grimpant sur des montagnes de pierres formant des terrils ont fait la une des journaux de l’époque. C’était une lutte de civils contre l’armée et les forces de l’ordre représentant l’État. Nombre d’avenues et de rues dans les grandes villes étaient condamné. C'était la «chienlit» comme le disait si bien M. de Gaulle. A l'époque M. Pompidou qui était plutôt pacifiste cherchait à calmer les esprits échauffés et  chauffés à blanc lors des grandes manifestions de mai 68.  Il ne s'agissait pas à l'époque de contrer et de trop titiller M. de Gaulle qui entre temps avait déserté le terrain pour se rendre à Berlin. Afin d’éviter de monter les œufs en neige et la mayonnaise comme un cordon bleu au risque de voir la moutarde monter au nez de notre plus grand président de la République. En effet, il a marqué l’histoire avec son appel du 18 juin, mais aussi par sa taille, sa réputation et son  grade  de général des armées.
Et manger son pain blanc pour la population semblait être une situation normale jusqu'à ce le pays soit paralysé par des grèves monstres. Un vent de folie, une vague de colère noire rugissait et  rougissait les fronts comme des pivoines… embrasent les passions et les corps. Même si la marée chaussée, les pervenches et les "aubergines" veillaient au grain essayant en vain de régler la situation et la circulation. Les CRS eux fonçaient dans la foule. Ils
tiraient à boulets rouges avec des bombes lacrymogènes et donnaient des coups de matraque pour dissiper les manifestants en se protégeant de leurs boucliers. Les étudiants " ces jeunes blanc-bec" ainsi que "Les rouges" communistes et même les plus expérimentés : les "bleus" loin d'avoir un moral de plomb et une trouille bleue des forces de l'ordre : menés par une main de fer et des nerfs d'acier, risquaient de finir leurs études au trou pour perturbation de l'ordre public avec les yeux au beurre noir.  Incarcérés dans des cellules privées de lumière à  brasser du noir. Seuls les jeunes monarchistes et les cols blancs étaient blancs comme neige car ils ne participaient pas aux manifestations. Alors certains hommes politiques pouvaient toujours dire : »Bonnet blanc et blanc bonnet ». Une expression qui a marqué son temps
 A l'époque : il n'y avait pas encore de skinheads venus "casser du noir", l'époque des blousons noirs et des « chaussures noires »c'était plutôt pendant les années 50. C'était le début de la période hippy « baba cool » où la mode était de se rendre à Cap Nandou où dans le Larzac. On y trouvait des "blanche-neige", des "blanches colombes", des oies blanches fleur bleue au cœur de laitue : de jolies filles au "teint de rose, ou de pêche". Elles avaient la main verte et en voyait des vertes et des pas mures en  cultivant leurs melons et leurs cucurbitacées sans pour cela "rougir comme des tomates" suite à quelques galanteries quelques peu appuyées d'amoureux volages. Elles n'en perdaient pas l'appétit pour autant et n'en faisaient pas  de jaunisse".  Une expression sarthoise dit ne pas se prendre le chou ou la rate au court bouillon. Autrement dit : Ni verte de rage, encore moins jaune comme un coing ou un citron. Les garçons, romantiques, portaient fièrement la rose entre les dents ou au fusil ainsi que des médailles "peace and love" préférant l'amour au port d'armes et refusaient de  faire la guerre. On donnait carte blanche au mariage en tenue liberty. Pas de mariage blanc. On vivait en collectivité.
A la télévision il y avait les premières publicités avec "Bonux" ou "Omo" qui lavent plus blanc. Et "Banania" représentant un noir couleur chocolat. C'était une époque où le colonialisme n'était pas loin. Un vent d'anticonformisme secouaient les esprits et changeait les mentalités et on buvait de la tisane. On fumait de la Marijana. On cultivait le chanvre. C'était le moment de dire que "c'était du foin". C’était un pont d’or pour les vendeurs et revendeurs. Ils étaient cousus d’or.
Question confort, les toilettes étaient en plein air "écologiques" déjà et ça ne sentait pas la rose. On ne jetait pas l'argent ou l'or par les fenêtres. On vivait chichement. Les bergers et les bergères gardaient leurs blancs moutons et lavaient leur linge en famille. On entendait aussi avoir les mains propres et on ne supportait pas plus qu'aujourd'hui les escrocs et arnaqueurs  aux mains sales. Ceux qui se disent transparent. C'est une couleur ? On aimait que les biscuits fait maison : les vrais financiers et non les banquiers. Le risque était en cas de revers de situation de tourner  au vert de gris ou au vert olive. Chaud les marrons chauds et sauve qui peut.
 Mais en général, on voyait la vie en rose. La cerise sur le gâteau c’était quand on tuait le cochon dans les règles de l'art en lui épargnant des souffrances inutiles. On dit "tout est bon chez le cochon «en lui mettant du persil dans les narines. Le pauvre il avait mangé les pissenlits par les racines ou encore sucré les fraises. On peut se moquer de ses yeux avec cet adage : « yeux marron... yeux de cochon". Mis au final l’ambiance était bon enfant. Une époque bien révolue qui est restée gravée dans les mémoires.

Claudine

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