vendredi 22 novembre 2019

DANS LE VENT...

Ecrire avec le maximum d'expressions comprenant le mot "vent"
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Ces années -là, Denise, dispersée aux quatre vents, écoutait les quatre garçons dans le vent, les Beatles dont la chevelure flottait au gré du vent.
Le vent était alors à l'optimisme, Denise aimait les orchestres composés d'instruments à vent ; elle lisait les poètes : Verlaine :"au  vent mauvais", Verhaeren : "ouvrez la porte ... Pearl Buck, l'auteur de Vent d'Est, vent d'Ouest, les chansonniers comme Sardou  avec : "un vent de Sibérie souffle sur la bohême, ou encore Brel...et 'le vent du Nord...
Saturée de littérature, Denise sortait parfois se promener pour décompresser, protégée par son coupe-vent ; elle passait devant son ancienne école dont le tableau était surmonté d'une rose des vents, tandis que les feuilles mortes filaient au vent.
Ces années-là, on pouvait voir sur le petit et le grand écran Autant en emporte le vent ou Noëlle aux quatre vents qui remportaient un vif succès .
Ces années-là, la jeunesse, venue des quatre vents, le nez au vent, respirait le vent de liberté de Mai 1968; les étudiants avaient le vent en poupe, tandis que les autorités leur faisaient face, vent debout par vent contraire alléguant que les forces de l'ordre ne vendent pas du vent et de la fumée et que celui qui sème le vent, récolte la tempête. Denise rêvait des vents alizés, des Iles sous le vent en fermant ses contrevents : elle préférait se remémorer les Noëls anciens : "Vive le vent d'hiver..." Elle apprit plus tard que le navigateur qui avait pourtant du vent dans les voiles, par un vent à décorner les bœufs, progressant contre vents et marées,
 à bord du Manureva s'abîma en mer au large des Açores quand le vent tourna mal.
Denise, attristée par cette nouvelle partit en coup de vent chez une camarade qui n'était pas non plus dans le vent à certains moments.

Marie-Christine
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Jeanne vit arriver Bob. Elle ne le salua pas d’un « quel bon vent vous amène ! » mais lui souhaita plutôt bon vent car il  ne voulait rien entendre. Contre vents et marées,  il voulait s’en aller. Elle insista pour qu’il restât mais c’était autant avoir du vent dans son sac ou  se battre contre des moulins à vent. Elle prit un vent  car elle marchait contre le vent. Il était vent debout et rien ne le ferait changer. Elle murmura entre ses dents : «Que le vent t’emporte !» Il avait parfois du vent entre les oreilles.  Bien qu’il y eût vent d’un avis de tempête, il n’y croyait pas.
« -Ces gens-là disaient-ils, ne vendent que du vent. Le ciel est clair et  même pas  un souffle de vent ! »
Il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va mais lui, il le savait, il allait sur la côte.  Du vent, du vent !, pour tous ces gens dont il était las. Ils s’agitaient et faisaient du vent pour être  dans le vent.  Tout cela n’était que du vent.  Lui, par contre, il adorait être en plein vent. Il voulait s’éloigner, être  au-dessus du vent. Par précaution, cependant, Il avait revêtu son coupe-vent. Il entra dans le logis en coup de vent pour prendre  derrière le paravent, son instrument à vent,  une belle corne de brume.  Même s’il n’avait que du vent dans les poches, il n’allait pas pour autant humer du vent. Jeanne lui avait préparé sa besace qui reposait sur la table. Elle lui avait mis  quelques victuailles et quelques vols au vent. Paré, il se sentait le vent en poupe et il allait joyeusement  le nez au vent.  Il filait dans le vent  vers le Cap-Gris Nez  et il  allait bon vent.
Là-bas, il y avait bâti  à l’abri du vent, un petit refuge adossé aux rochers.  Il n’était pas comme Cadet Roussel, logé aux quatre vents.  Il y avait même installé un feu et son pare-vent, une petite cheminée avec son abat-vent et mis un brise-vent pour en fermer l’accès.  Il prendrait le temps comme il venait et le vent comme il soufflerait, avait-il dit. Il ne croyait pas si bien dire. Le vent du nord s’était peu à peu levé et, après de simples sautes de vent, la bourrasque était bel et bien arrivée comme les jours de grand vent. Il n’y avait pas cru mais qui sème le vent récolte la tempête. Des coups de vent violents tels des coups de butoir,  le faisaient tituber comme un homme qui a le vent dans les voiles.  Maintenant c’était   un vent à décorner des bœufs.  Le vent soufflait où il voulait mais lui, devait subir et lutter. Il lui fallait se battre contre ce vent… qui le poussait à hue et à dia. Ce n’était pas en poussant des soupirs à faire tourner des moulins à vent qu’il réussirait à aller plus vite que le vent. Il était obligé de se déplacer au gré du vent, vent de travers ou vent arrière. Arqué, courbé en deux, il n’avançait guère dans la bonne direction  et se sentait emporté comme la plume au vent. Allait-il s’envoler ?  Il jetait  au vent ses dernières forces  quand brusquement, le vent s’affaiblit,  devint étale puis tomba.  Il retrouva son équilibre et fila alors comme le vent pour atteindre enfin son refuge.

Marie-Thérèse
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Aujourd'hui Paul a du vent dans les voiles, son repas a été un peu trop arrosé. Malgré la météo peu engageante et le vent à décorner les bœufs, il enfile son coupe-vent et sort, le voilà parti au gré du vent.
En chemin Paul décide de s'arrêter chez son ami Antoine, un jeune homme qui est plutôt dans le vent, il espère qu'il sera là et ne pas se prendre un vent. Il presse donc l'allure et file comme le vent  pour retrouver cet homme qui a le vent en poupe.
Parvenu au seuil de la maison, Paul s'entend dire «quel bon vent t'amène ?». Antoine est libre comme le vent, aussi ne faut-il pas regarder l'état de sa maison qui est ouverte aux quatre vents.
Paul lui dit avoir eu vent d'une information qui pourrait l’intéresser et petit à petit la conversation s'installe entre les deux comparses. Malgré tout leurs idées divergent, et Paul entend défendre son point de vue, il n'est pas du genre à faire du vent. Antoine ne cède pas non plus, le ton monte et Paul finit par lui dire  qu'il n'a que du vent entre les oreilles. Antoine le prend très mal, finalement il se lève et dit à Paul «du vent !» en lui montrant la porte.
Paul est vent debout devant l'attitude d'Antoine, mais il s'est trop  obstiné et qui sème le vent, récolte la tempête. Il fend le vent pour rebrousser chemin et remarque en passant le drapeau de la ville qui flotte au gré du vent. 
Contre vents et marées il entreprend de rejoindre son cercle d'amis habituels à l'auberge du coin, là où il pourra jeter au vent les quelques pièces qui lui restent en poche. Il se promet de ne plus  adresser la parole à Antoine, résolution qu'il a déjà prise par le passé  mais autant en emporte le vent.

Paulette
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Quel bon vent t'amène?" S'exclame Irène à l'adresse de d'Emmanuel. 
·  Y'à le bon vent, y'à le joli vent mamie m'appelle?!Répond Manu.
·  Tu viens voir ta grande maman? Demande Irène?
·  Et oui! J'ai envoyé mes obligations et mes activités aux quatre vents
·  Ah Toi l'hyper actif et si occupé au jour le jour!?Jetées au vent. A tout vent! ? Reprend Irène
·  Tant que je vais dans le sens du vent, par vents et marée, quitte à marcher contre le vent...
·  Sans partir en coup de vent et filer comme le vent comme la fois dernière mon cher frère! 
·  Non! J'ai mûri depuis : Je vais fendre le vent sans flotter au gré du vent, ni virer à tous les vents.
·  Si mon petit doigt m'avait dit avoir eu vent de quelque chose : ça fait un bout de temps que nous n'avons eu ni vent, ni nouvelle de toi.
·  Ne sois pas si défaitiste sœurette. Crois-tu toujours que je vais te vendre du vent et de la fumée?
·  Je préfère pas avoir du vent dans mon sac!
·  Je vois que tu appréhende toujours de sentir le vent du boulet!
·  Une femme avertie en vaut deux et sans mettre flamberge au vent ni mettre fleurette au vent je préfère partir le nez au vent la conscience tranquille sans semer le vent et récolter la tempête.
·  Au fait mamie est toujours aussi mal logée?
·  Oui! Logée au quatre vents?
·  Tu te souviens de cela? Tu étais vent dedans, vent dessus quand tu t'es rendu à son chevet! 
·  Oui! c'est vrai : cela s'appelle avoir du vent dans les voiles. Mais le vent tourne. J'ai arrêté de boire. J'étais jeune à l'époque.
·  J'ose espérer que tes paroles ne sont pas éventées et que tu ne vas pas avoir du vent entre les oreilles.
·  C'est ce qui s'appelle se prendre un vent! 
·  Je préfère mettre un vent sur ta dernière remarque glisse Irène la voix soudain assourdie.
·  Au final Irène : tu ne penses pas que j'ai le vent en poupe!?
·  J'ai pris mon coupe-vent Manu contre les sautes intempestives du vent mauvais, vents contraires, vents de travers, vents debout, vent largue et grains à venir.
·  Je veille au grain aussi sœurette Je sens que tu as pris du vent dans les voilages J'aimerais tant bouter le vent en penne et effacer les mauvaises appréhensions à mon sujet Mais on ne revient pas sur le passé J'aimerais tant gagner au vent 
·  Difficile avec toi : tu vas au gré du vent! D'ailleurs ils ont annoncé une météo catastrophique demain : un vent à décorner les bœufs
·  Tiens je connaissais l'expression : un vent à décorner les cornes des cocus!
·  Bon! Je passe toujours sous la porte de la maison des courants d'air le vent dans les voiles poussée par un bon vent. Je suis fidèle au poste Et plutôt que te dire : "bon vent!" je préfère croire que "le vent est au rire, le vent est au blé" comme dans la chanson de Jacques Brel; Bien venu dans notre galère.
·  Tu te souviens sœurette quand nous chantions "Vent frais, vent du matin, vent qui souffle au sommet des grands pins"
·  Oui! Et :"Vive le vent! Vive le vent d'hiver!"
·  Sœurette, mamie et toi, vous m'avez tant manqué!
·  Bienvenue au club, Mamie va être enchantée.

Claudine

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