samedi 30 novembre 2019

LOGORALLYE GEANT

Ecrire un texte comportant obligatoirement les mots suivants : Location – Tambourin – Draguer – Requin – Epiloguer – Etudiant – Verdâtre – Ventilateur – Franchise – Dérouler – Préparatif – Fois –Lit – Entourloupe – Terrifier – Couple – Cascade – Echanger
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En se levant du canapé qui lui avait servi de lit, l’étudiant ne se sentait pas bien, il avait chaud, était verdâtre et la peau du ventre tendue comme un tambourin. Une fois debout il alluma le ventilateur et commença ses préparatifs pour le petit déjeuner qu’il prévut  léger. Il déroula sa serviette de table tout en repensant à la cascade d’évènements de la veille. Il s’était  mis à couple avec son petit bateau pris en location pour le week-end auprès d’un yacht appartenant au moins à un requin de la finance. Il était terrifié à l’idée de ne serait-ce que le frôler. Il échangea avec des jeunes qui l’avaient regardé effectuer ses manœuvres et l’invitèrent à poursuivre la soirée chez des amis. Sans douter de leur franchise il n’avait pas senti l’entourloupe venir. Il s’était fait draguer, avait trop bu et fumé il ne savait quoi ! Il avala une gorgée de café bien serré et décida de ne pas épiloguer sur cette mauvaise nuit.

Fabienne
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Un étudiant du nom de  Goupil  emmena la jeune Berthe à l’aquarium de la ville. Il pensait aisément la draguer lors de cette promenade.  Pour tout préparatif, il avait pris en location, un tambourin. Il la jugeait naïve et voulait lui faire croire que les sons qu’il produirait avec son instrument, étaient ceux émis par un magnifique requin qu’il aimait contempler. Une fois sur les lieux, les évènements ne se déroulèrent pas du tout comme il avait prévu. Et son entourloupe tourna au fiasco.  Il avait oublié l’existence d’une belle cascade qui tombait dans un grand bassin tapissé d’un lit d’algues verdâtres. De plus, comme il faisait très chaud, un ventilateur tournait à grande vitesse pour maintenir une température constante. Et le brouhaha des visiteurs l’empêcha d’échanger avec sa belle. En outre,  la vue de ces squales la terrifia et elle ne chercha plus qu’à ressortir à l’air libre.  Aussi, Goupil la raccompagna-t-il au plus vite et n’épilogua donc pas longtemps. En toute franchise, ils n’étaient pas faits l’un pour l’autre et ne formeraient pas le couple rêvé.

Marie-Thérèse
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Envisager une location de tambourin, autre tambour ou tam-tam sur une plateforme pétrolière des fois que l’ennui s’inviterait pour pouvoir passer du temps agréable musicalement parlant, vous n'y pensez pas? De plus à la vue du prix : une véritable entourloupe. D'ailleurs dans quel but ? Afin d'échanger des messages codés avec le continent à quelques heures de vol d'hélicoptère ou pour rythmer les amours de couples de requins venus se reproduire dans les eaux poissonneuses angolaises sur fond de djembé autour de la plateforme pétrolière du Kaombo-Norte ? Un groupe important venus terrifier le personnel et les ingénieurs essayant de préserver leur réseau de pipelines dans un rayon de 300 kilomètres. Aux techniciens, ingénieurs, pompiers, matelots, personnel médical et technique, soudeurs, pilotes d'hélicoptères se mêlant allègrement en un flux continu 24/24 à quelques étudiants venus tester leur endurance et leur ténacité loin de leur famille et de leurs loisirs.
Dans les eaux verdâtres, d'autres marsouins, dauphins effectuent de véritables cascades entre les puits, les réservoirs. A 3500 mètres : les tankers draguent et exploitent le pétrole et le gaz situé à 3500 mètres sous la coque du navire. A la proue du navire se trouvent des lances et autre système innovant apte à éteindre un début d'incendie en un temps record en envoyant des trombes d'eau et des produits chimiques aux points stratégiques. Des ventilateurs sont présents dans les cabines sans hublot. A quatre par cabines : les préparatifs pour dormir dans son lit sont réduits au minimum.  Il y a juste l'espace vital pour récupérer, se doucher et tenter de se divertir en regardant des programmes communs à la télévision. Un esprit de convivialité, de respect, de conciliation sont vivement conseillé. L'esprit de sociabilisation s'impose. Les dirigeants ne déroulent pas le tapis rouge aux irrespectueux et belliqueux.  Ils sont déchargés sur le continent promptement. la franchise laisse place à la diplomatie, à la décence et à la prudence. Et les matelots optent pour le silence et la solitude plutôt que l'épilogue.

Claudine
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Simon, étudiant au teint verdâtre, se reposait de la chaleur ambiante, près du ventilateur de cette salle de location. Ici allait se tenir le spectacle de  fin d'année organisé par l'université et dans lequel il jouait un rôle, tout en maniant le tambourin. Un couple de bénévoles s'occupait des préparatifs et échangeait à voix basse pour ne pas troubler les dernières répétitions. Dans son coin, Simon était terrifié à l'avance, il regardait le tapis qu'on déroulait sur la scène, sur le dessus duquel viendrait ensuite  le lit prévu dans le décor. Hélène, la partenaire de Simon dans cette pièce, l'intimidait beaucoup. Elle lui faisait l'effet d'un requin se jetant sur sa proie, dans cette scène où ils devaient se donner la réplique en cascade. On comprendra que dans ces conditions, Simon n'avait absolument pas la moindre envie de la draguer. En toute franchise il devait bien le reconnaître, le trac le tenait aux tripes car il craignait de la part d'Hélène une entourloupe, lorsqu'il devrait répondre à sa tirade. Mais il n'était plus temps  d'épiloguer à présent, l'heure approchait, il allait devoir se jeter à l'eau une dernière  fois.

Paulette
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Denise, future maman, faisait les préparatifs, pour passer une semaine vers la Baie des Trépassés, dans une location, avec sa moitié et Désirée, sa belle-mère qui exigeait aussi d'emporter le ventilateur pour ses bouffées de chaleur et son tambourin pour repousser d'éventuels indésirables.
En toute franchise, le voyage se serait correctement déroulé si la R5 n'était pas tombée en panne sèche à cinq heures du matin devant une station d'essence encore fermée ! Inutile d'épiloguer sur les noms d'oiseaux jaillissant en cascade à l'encontre de toutes ces sociétés pétrolières qui n'ont pas besoin de travailler.
Nous arrivâmes à destination, le propriétaire des lieux, au teint déjà verdâtre, attendait un couple et non un trio ; Désirée lui lança piques acérées et banderilles, poussant les hauts cris, étudiant la physionomie du bonhomme et le terrifiant à la fois, tout en lui demandant de peser la bonbonne de gaz, afin d'éviter une entourloupe ; si la bonbonne n'était pas pleine, il fallait l'échanger immédiatement contre une neuve. Désirée alléguait qu'elle n'était pas venue pour draguer les requins.

Marie-Christine

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