lundi 9 décembre 2013

LOGORALLYE 5

Ecrire un texte qui comprenne obligatoirement les mots : papillon, têtu, mère, saudade, philosopher, voile, réponse, piège, querelle.
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Une mère a plongé en pleine saudade, après une querelle avec son fils têtu, en réponse sans philosopher à sa requête de libérer le papillon qu’il avait pris au piège au moyen d’un voile.

Pratiquer la voile et la  nage papillon a été pour ma mère une réponse idoine propre à vaincre une saudade ambiante plutôt que de tomber dans le piège têtu consistant à philosopher sans fin à chaque querelle.

Têtu et animé d’un tic sur son nœud papillon, il ne cesse de philosopher, ayant réponse à tout, voire cherchant querelle, au désespoir de sa mère qui a pris le voile pour ne pas tomber dans le piège d’une profonde saudade.

Emmanuel
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Un loup un soir m’a dit :
Mes frères sont maudits
Écoute-moi et souviens-toi.
Les loups ne sont plus dans les bois,
Pris de saudade, tels des papillons, ils sont partout, hou, hou…
Les loups ne sont plus dans les bois,
Ils sont partis à la ville
Chercher un bonheur futile.
Prends garde à chaque instant,
À grands coups de charme, de dents ou de querelles
Les loups s’installent chez toi pour te prendre au piège.
Ils sont partout, hou,  hou…
Les loups s’installent chez toi,

Ils veulent bâtir ton bonheur
À grands coups d’ordinateurs
Et hurlent leurs discours sous un voile perfide
Dans les journaux, à la radio,
Ils sont partout, hou, hou…
Dans les journaux, à la radio, à force de philosopher,
Ils rendent un peu plus idiots
Ton père, ta mère, ton frère qui les écoutent
Et coûte que coûte
À grands coups de magouilles
Entretiennent la trouille.
Ils sont partout, hou, hou…
Mais où est-elle, la trouille ?
Courage, mon frère, ma sœur,
Regarde-les s’entourer de flics
Pour mieux protéger leur fric
À coups de triques
Ils cognent sur les plus têtus des chasseurs,
Car voilà la réponse : les loups ont peur…

Christiane
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-« Ce soir, vas-tu arrêter de philosopher et nous accompagner à l’Opéra ? » demande une mère à son grand fils.
- « Qu’allez-vous donc écouter ? »
- « Un des plus  célèbres Opéras de Puccini avec l’inoubliable soprano, Cellia Costea,  dans le rôle de Madame Butterfly
- « Peux-tu m’en redire le thème ? »
- « Bien sûr, c’est l’histoire de cette servante japonaise qui tombe amoureuse d’un officier américain. Faussement affectueux, il lui donne le sobriquet de « Papillon » mais déloyal, il la piège en l’épousant. Puis, il repart aux Amériques. »
- « Une querelle les a séparés ? »
- « Non, l’officier n’a pas pris son mariage au sérieux et retourne au pays pour s’unir avec une américaine. »
- «  Que devient Madame Butterfly ?
-« Elle est saisie de saudade. Elle chante sa mélancolie empreinte de nostalgie, son intense désir de revoir son amour perdu et son espoir d’un retour qui semble si incertain. »
-« Son américain volage reviendra-t-il la voir ? »
-« Oui. Têtue, elle a longtemps regardé les voiles des bateaux  qui arrivaient au port. C’est à ce moment-là qu’elle chante avec tant d’émotion, cet air si renommé  « Un bel dì, vedremo » : Un beau jour nous verrons un panache de fumée au-dessus de l'horizon de la mer.» Et puis le navire apparaît.
-« Alors, elle a retrouvé son amour ! »
-«  Non, il revenait avec sa femme. Sa réponse ne pouvait qu’être négative. C’est pourquoi, elle se poignarde pour sauver son honneur. »
- « Qui chante le rôle de l’officier américain ? Roberto Alagna ?»
- « Non, C’est le ténor italien Walter Fraccaro. Il est aussi très apprécié. Alors, viendras-tu ? »
- « Bien sûr, je vais vous accompagner et les écouter avec plaisir»

Marie-Thérèse
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La mère avait posé un piège à rats devant la porte ouverte afin d’attraper la souris qui rentrait la nuit dans la maison grignoter les provisions, en laissant pour tout remerciement quelques petites crottes. Au milieu de la nuit, un bruit s’est fait entendre et toute la famille s’est précipité pour voir le petit rongeur sur lequel le piège s’était refermé. Mais point de rongueur ! Il s’agissait d’un bombyx tête de mort battant désespérément des ailes. Le pauvre papillon agonisant a été libéré, puis conservé dans du formol. Une querelle s’en est suivie entre les parents en proie à une soudaine saudade. Ils ont tenté de philosopher, en vain. Jean a ainsi profité de la confusion pour renouveler sa demande d’inscription à l’école de voile dans la ville voisine. « Ce que tu peux être têtu, ont dit ses parents, nous allons encore y réfléchir et tu auras peut-être une réponse favorable si tu obtiens de bons résultats en classe.
Mireille
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Inutile de philosopher, mon pauvre petit papillon, lève le voile sur ta saudade qui t'enferme dans son piège comme une mère têtue. Ne me cherche pas querelle, trouve la bonne réponse à ton questionnement.

Socrate, philosophe, lève le voile sur tous les êtres papillonnants épris de Saudade. Il pourrait peut-être encore les libérer du piège de l'intolérance et de l'indiscrétion, comme une mère attentive se pencherait sur le berceau du nouveau-né. À chacun de trouver sa réponse et d'éviter les querelles nourries par des êtres têtus s'imaginant détenir la science infuse.

Arrête de philosopher, mon cher petit papillon. Ta tristesse m'attriste :
 - "Tiens, un kleenex ! Essuie donc tes larmes, ma Saudade ! Imagines que tu t'es perdue dans un piège d'amour voilé par ton entêtement comme un papillon attiré par le nectar des fleurs. Ta mère  t'avait prévenue, elle ne te cherchait pas querelle, tu étais amoureuse, têtue et bornée. À toi de trouver des réponses personnelle à ta détresse. Je ne veux que t'aider en essayant de te mettre sur le chemin de la guérison."

Liberté, liberté chérie,
Qu'ai-je fait pour te perdre ?
Actuellement, tout m'ennuie.
O tristesse, tristesse infinie,
Saudade et mélancolie.
Ces barreaux me séparent de toi, m'estropient.
Que de larmes coulent sur tes joues,
Que de flammes en ton cœur me jouent la mélopée de l'amour fou.
Saudade, m'entraîne dans une tornade.
O mère, mère chérie,
Qu'ai-je fait pour ne pas exister dans ta vie ?
Tu ne m'as couvert que de ton mépris.
Qu'attends-tu de moi ?
Veux-tu enfin lever le voile sur tout cela ?
Et m'expliquer pourquoi je mérite ta disgrâce ?
O pièges de l'amour maternel !
Combien de temps dois-je attendre ta grâce ?
O mère têtue qui cherche querelle à la différence,
Tu n'en mesures pas les conséquences.
Nous ne sommes pas tous pareils.
O merveilles des merveilles.
Imagines-tu toujours que je suis le petit papillon,
Qui papillonne et s'envole le long du chemin, sur ta route...
Dès les premiers jours de ma vie, tu m'avais coupé les ailes.
Tu me voulais rien qu'à toi sans doute ? 
Ton entêtement, ton obstination, la philosophie de ta propre existence, résultant de tes manques et de tes doutes, m’ont brisé.
Maintenant comment me tourner vers celle qui actuellement attend de moi des réponses ?
O mère cruelle, tu soignes tes plaies mais c'est un pieu que tu enfonces dans mon âme et dans mon cœur.
Béni soit le bonheur,
Que j'aimerais tant palper de mes mains fébriles.
Béni soit le soleil qui brille,
Que je discerne à travers ma prison de larmes. 

Claudine





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