dimanche 10 janvier 2016

ADIEU 2015

Lourdeur, l’année fut pesante.
Angoisse face aux événements
Inaptitude à s’adapter
Solitude malgré la multitude
Silence envahissant
Et pourtant !...
Zigzaguer entre les écueils est nécessaire.

Partir pour l’avenir
Abandonner ses peurs
S’enthousiasmer pour la beauté
S’entourer, oui, mais de qui ?
Espoir, ne me quitte pas
Rassemblons avec courage toutes nos énergies.

Josiane
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L'année 2015 prend fin et c'est le moment d'en dresser le bilan. Il y  certainement eu de bons moments mais la façon dont elle a commencé et dont elle s'est terminée nous les fait un peu oublier et nous met mal à l'aise.
Comment en effet effacer de notre mémoire tous ces attentats meurtriers qui ont fauché tant de vies innocentes. Je pense donc tout naturellement à toutes ces personnes qui ont été tuées au nom d'un idéal imbécile.
Janvier avait déjà très mal commencé, la sortie de la période des fêtes s'est donc faite brutalement, l'euphorie est vite retombée. Des êtres ont été lâchement tués parce qu'ils faisaient leur travail tout simplement, qu'ils défendaient la liberté d'expression. Une policière a été abattue froidement parce qu'elle représentait l'ordre public et que cet ordre n'est pas le leur. Ce magasin attaqué au nom d'une religion qu'ils ne reconnaissent pas. Tout ces massacres au nom d'un dieu qu'ils défendent et qui n'en est pas un. Que de morts pour une année qui commençait donc très mal. Au nom de quelle soi-disant religion peut-on commettre de tels actes barbares

L'être humain étant malgré tout solide, la vie a repris le dessus. Les beaux jours sont venus un peu effacer tout ce sang versé, l'été et la période des vacances ont fait le reste. On pouvait penser qu'on avait tourné une mauvaise page, même si on n'oublie pas que quelques incidents ont encore ponctué parfois l'actualité ça et là.  Hélas ! Le mois de novembre ne pouvait nous conduire aux fêtes suivantes sans à son tour marquer tristement l'histoire.
La fin de l'année ne s'est donc pas montrée meilleure, bien au contraire, on a l'impression que l'horreur va crescendo. Que de massacres encore ce 13 Novembre qui restera gravé dans nos esprits. Des personnes, jeunes pour la plupart, qui demandaient juste à profiter d'un bon moment dans la vie, à se divertir. Certains sont venus seuls dans ces lieux maudits, d'autres avec des amis ou encore en famille, tout simplement une sortie prévue pour assister à un concert, quoi de plus normal.
D'autres encore qui avaient voulu profiter de la douceur exceptionnelle de la saison pour prendre un verre ou dîner entre amis à la terrasse d'un café. Là aussi c'est une chose qui nous semble normale, la semaine se termine, on a fini son travail, on veut se détendre. Mais ces assassins ne l'entendent pas ainsi. Là où ils peuvent tuer en nombre, ils prennent du plaisir, ils en sont fiers quitte à mourir eux-mêmes.
Ce fut alors un état de choc après tous ces attentats en cascade, ces projets déjoués, les pays frontaliers ou non, en alerte eux aussi. Le monde est en guerre...
Comment oublier en cette fin d'année toutes ces personnes qui n'ont pas pu profiter d'un Noël pourtant proche en famille, comment oublier ces enfants privés de leurs parents, les parents à qui on a ôté leurs enfants.
Alors oui, on veut laisser toutes ces horreurs derrière soi mais est-ce possible....
Et puis dans notre vie personnelle, l'année n'a pas non plus été toujours clémente. Qu'y a t-il eu pour moi cette année pour me laisser blessée. La réponse me semble évidente, criante, elle me vient spontanément. J'ai perdu celui que je chérissais, la moitié de ma vie est partie avec lui. Comment pourrais-je l’oublier… Les années se succèderont mais cette pensée sera toujours présente à mon esprit. Comment laisser derrière soi celui à qui on a uni sa vie pendant de si longues années.
Mais 2015 prendra fin, la page se tournera quand même ; 2016 viendra lui succéder, envers et contre tout.
Il est une chose en tout cas que je veux laisser derrière moi et qui est possible, c’est cette période hivernale que je supporte mal. J’ai hâte de retrouver des jours plus longs et ensoleillés, de voir des feuilles vertes habiller les arbres, des fleurs égayer notre environnement, en finir avec la grisaille qui engendre la tristesse, c’est pour moi le signe que la vie recommence.
Si je ne sais évidemment pas tout ce que réserve cette nouvelle année, je sais qu’au moins une bonne nouvelle viendra apaiser un peu mon chagrin.
Noel… le moment des cadeaux. Et notre fille m’a offert le plus beau de tous cette année. Notre famille va s’agrandir, un enfant va naître, je vais être grand-mère pour la première fois. Que souhaiter de plus beau pour cette nouvelle année qui j’espère sera plus paisible pour tous.

Paulette
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Au seuil de cette nouvelle année 2016,
D’une rétrospective,  regardons les mois écoulés,
Inventorions ce que nous laissons derrière nous,
Evènements heureux ou malheureux,
Un instant, devenus point culminant de notre vie.

A l’instar de l’Hermione voguant vers l’Amérique
Noyant dans son sillage, l’écume blanche flottant sur l’océan,
Notre mémoire enregistre et se croit marquée à jamais.
En regardant défiler l’année, Oh stupéfaction que de faits oubliés !
En France, la révolte des agriculteurs ; en Chine, l’explosion portuaire et le  séisme du Népal.

Deux nations, pourtant, Etats-Unis, Cuba,  ont renoués leurs liens,
En Grande Bretagne, pour la joie du royaume, une petite Charlotte est née,
Une grande découverte scientifique : cette exoplanète similaire à la terre,
Xénophile, au départ,  l’Europe accueille  les migrants.

Mais les jours ont passé, rapides pour les excités,
Imprévus pour les rêveurs, inexorables aux fatalistes,
Lents pour ceux qui souffrent de solitude !
La solidarité s’est bien manifestée quand la nation a été frappée
Et de grands rassemblements spontanés se sont formés.

Qu’en est-il au quotidien pour ceux qui nous entourent ?
Un geste non esquissé, un sourire refusé, un regard détourné
Inconcevables mais pourtant vraies, les langues de vipère  déchainées
Ne respectant rien ni personne, peut-on les oublier ?
Zappez ! zappez ! Laissez s’échapper les désirs et les regrets
En commençant 2016. Et  Vive la nouvelle année !

Marie-Thérèse 
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Si je réfléchis à cette année 2015 qui a vu tant de détresse, de mal-être, de colère et de désarroi, je dirais « ouf ! » et merci à ces quelques personnes qui se sont penchées sérieusement sur mon cas et ont cru en mi. Merci à ce minuscule groupe qui agite les ficelles de la vie et qui m’a permis de m’accrocher aux parois de ce précipice qui m’entraînait inexorablement vers le trou noir. Ouf ! Je m’en suis sortie. Et c’est avec beaucoup d’énergie mais des chevilles encore affaiblies que je m’extirpe de ce mauvais pas qui pourrait encore m’engloutir qi je n’y veille pas, en dansant un quadrille avec Satan.

Et c’est avec une joie que je ne connaissais pas que je cultive mes fleurettes et que j’arrose mon jardin d’amour, de joie et d’espoir. Car il faut bien comprendre que sans ces merveilleux ingrédients que l’on saupoudre un peu chaque jour sur son jardin secret, la vie n’aurait aucun sens. Et ce sont de jeunes âmes, celles de mes petits-enfants, qui lentement mais sûrement, par leurs jeux turbulents m’ont ramenée à la vraie vie. Celle d’une grand-mère ; contrairement à ma mère qui ne voulait pas être grand-mère, ni mamie, et encore moins mémé, je me suis reconstituée en devenant grand-mère.

Claudine
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En cette fin d’année 2015, mon esprit est taraudé par l’exécration de ce paroxysme de barbarie que revêt le terrorisme se proclamant islamique et sévissant jusqu’à nos portes, en plein Paris.
Je ne peux m’empêcher de constater que le mode opératoire de ce terrorisme d’envergure implique l’emploi d’engin hautement sophistiqués sur le plan technologique et donc forcément issus d’une industrie de pointe. Il ne devrait pas être difficile d’en identifier le fabricant.
Par ailleurs, les criminels jusqu’ici appréhendés s’avèrent pour la plupart être des sans –le-sou se payant d’onéreux aller-retour en avion entre l’Orient et l’Occident, comme vous et moi prenons le bus ou le métro.
Les instances nationales t internationales seraient-elles vraiment dans l’incapacité de remonter jusqu’à leurs sources, les filières d’armement et de financement de ce crime contre l’humanité qu’est le terrorisme islamique ?
Pour l’heure, on ne peut que déplorer le contrecoup nourrissant xénophobie et racisme anti-arabe autour de soi. Ainsi apprend-on le saccage à Ajaccio d’un lieu de culte musulman.
Ce sont ces considérations que je veux laisser derrière moi avec l’année 2015.

Emmanuel
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2015…
J’aimerais laisser tous les pleurs
Que toute cette tristesse
Ne soit pas que rancœur
Et douleurs vengeresses.

J’aimerais laisser les douleurs
Que l’amitié d’hier n’apaise
Les meurtres au nom d’un bonheur
Promis, quelles fadaises !

J’aimerais laisser la haine
Que l’amour coule d’une fontaine
Que la fraternité ne soit pas incertaine
Et l’espoir y mette sa graine.

J’aimerais laisser la souffrance
Qu’un chagrin d’amour a fait germer
Dans son cœur en espérance
Qu’une trahison a fait pleurer…

J’aimerais laisser toutes les misères du monde
Mais c’est un rêve si démesuré !
Que tous les enfants fassent une ronde,
Pour un avenir de solidarité et d’amitié…

Valérie
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Finir une année m’affecte, en réalisant la fuite du temps qui nous échappe, la morosité et parfois la solitude.
Je dois me délester des fardeaux, laisser choir les vieilles habitudes pour profiter sereinement de l’essentiel.
Je renonce à perdre énormément de temps dans les transports en commun, au profit d’individus avides, insatisfaits, dépourvus d’intelligence du cœur et sans scrupules.
Je mets en œuvre la résistance passive, au motif que  l’on ne peut pas porter, à l’image du géant Atlas, le monde sur ses épaules.
J’ignore dorénavant les malveillants, les pervers, qui vous dépossèdent tout en ruinant votre respectabilité.
Il faut mettre un terme à la naïveté, consistant à s’imaginer que l’on va guérir des désaxés : la vis/le vice est sans fin.
Il convient de ne pas devenir une proie consentante, en gardant de fermes et respectueuses distances.
Je ne puis redresser leur barre, sauf pour recevoir une volée de bois vert : prêcher dans le désert, éternel tonneau percé des Danaïdes !
Cette situation m’était préjudiciable, tant pour la santé physique que pour le moral ! Quand on est au creux de la vague, on se fragilise vite.
Il faut fuir les ambiances plombées, les climats délétères, les situations glauques, les fréquentations toxiques, l’éternelle tunique de Nessus, les dénigreurs de tous acabits, créateurs d’exclusion !
J’évite d’écouter en boucle les informations comme lors des attentats car je culpabiliserais vite de n’avoir pas été utile ou de ne pas être partie avec les victimes.
Il faut continuer à sortir, à se rendre utile.
Je dois réduire mon stress : la France est le premier pays européen consommateur de tranquillisants.
Je dois fuir les curieux. Les conversations s’arrêtent net quand vous pénétrez dans une pièce : vous étiez la cible, dans ce monde où résonnent les cymbales, tambours, batteries cacophoniques.
Quand on vous diabolise, vous êtes le bouc émissaire, chargé d’étiquettes, de clichés : vous êtes moulinés. Tout cela est révélateur du dysfonctionnement d’un groupe.
Il ne faut jamais laisser personne nous arracher notre joie de vivre, mais écarter les rabat-joie.
Pour éloigner ces oiseaux de mauvais augure, certains pratiquent même des rituels, écrivent des lettres détaillées, destinées à être brûlées, noyées ou mangées ; d’autres recourent à certaines figures d’arts martiaux !

Vous vous détruisez
Cassez le cercle vicieux
Tout ira mieux

Au quotidien, je dois développer une conduite responsable. Ne pas gâcher la nourriture, ne pas gaspiller l’électricité, au motif que je la paye. La société de consommation génère la pollution de l’air, de l’eau, de la terre, la fonte des banquises !
S’il faut construire une nouvelle arche de Noé, en prévision d’un nouveau déluge, la discorde sera telle, chez des êtres tellement narcissiques et individualistes que chacun noiera son voisin, que l’intérêt individuel primant, tout le monde périra ! Pour beaucoup, nous n’avons ni plus de consistance ni d’importance qu’un marchepied ou un paillasson !
Il faut aussi utiliser le papier à bon escient :
La terre s’en va
Les arbres à papier meurent
Le désert s’installe

La Fée Électricité dans le vaste tableau de Fernand Léger, visible au musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, peut nous jouer des tours, avec les centrales atomiques.
Neige noire, sang d’encre
Pays du soleil levant
Nuage atomique

Il faut faire le grand ménage pour avoir le temps de pratiquer quelques activités sportives, conviviales : l’écriture, le dessin, les conférences, reprendre des études.
Prendre du temps pour soi, pour être clair avec soi-même, se poser les bonnes questions pour mieux aider et comprendre autrui.
Il faut éviter la procrastination qui peut s’avérer rapidement anxiogène, entraînant la paresse et l’enlisement : la vie vaut la peine d’être vécue !
Il ne faut pas se flageller, ruminer, se mettre au pilori !
La porte s’ouvre
C’est la naissance de l’année
Bonne heure de janvier !

Marie-Christine
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Combien d’années j’ai vu finir, pour recommencer avec l’espérance d’une vie meilleure, remplie d’Amour, de joie auprès des siens.
Cette année que nous venons de quitter m’a apporté des joies,
celles de voir ceux qui me sont  chers au cœur, même si ce n’était que quelques instants.
Des amis retrouvés, des cousins par internet, c’est sympa.
Cette année nous a bouleversés par les attentats de janvier.
Nous commencions à respirer un peu en essayant d’oublier les atrocités.
La fin de l’année est revenue nous plonger dans la peine par des crimes odieux, nous rappelant que  nous vivons dans l’insécurité où que nous soyons.
Il y a quelques bonnes nouvelles familiales. Chaque petit bonheur est bon à prendre et à savourer en apportant une lueur d’espoir parmi la grisaille de cette vie.
Que souhaiter pour cette année nouvelle : la santé, la réalisation des projets des siens.
Que la paix et l’Amour réunissent les peuples.
Que les tueurs meurent avant de tuer ou se repentissent et la vie sera belle.

Mireille
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« On ne possède éternellement que ce que l’on a perdu » Ibsen
Je me suis permise de changer un mot : on ne possède éternellement que ce que l’on a vécu. Une année chasse l’autre, peu importe le numéro. Chacun remise dans un coin les mauvais souvenirs, essaie de s’en accommoder, ils tiennent une compagnie forcée ; on se dit que la vie s’est trompée et s’est acharnée sur nous sans raison… mais la raison n’existe pas.
Chacun garde en soi précieusement les bons souvenirs, ceux qui voyagent avec vous, en vous, pour vous. Je veux penser à ceux-là pour pouvoir les revivre à ma guise, les savourer, les déguster comme les bonbons dans la bouche des enfants.
Je ne veux pas leur donner un nom. Ils étaient là, ils sont là, inscrits dans l’éternité de notre mémoire, un peu déformés, reconstruits… Qu’importe ! Ce sont nos amis, nos compagnons intérieurs, des parcelles de temps gravées en nous pour toujours.
À dire vrai, je ne peux répondre à cette question car tout se mêle en moi : ce que je laisse, ce que je veux laisser, et la volonté ne semble pas tenir son rôle.
Les bons et les mauvais souvenirs roulent dans les flots du temps et les mouvements de la marée déferlante déposent çà et là, les joies et les tristesses de l’année passée.

Maria
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De 2015, je ne regretterai rien. En janvier une opération et l’attentat contre Charlie Hebdo. En février, une séance de rayons gamma… ouf, ça s’arrête, rien en mars. Puis tout au long des jours qui défilent, ma vie se déroule lentement, les saisons aussi. Le printemps nous a apporté son cortège de feuilles et de fleurs. Celle-ci si belle, cette autre d’une couleur exquise. Le joli mois de mai, carillonné par le muguet. La fête des mères puis celle des pères ont occupé les petits ; il fallait bien préparer un cadeau pour les parents. Puis l’été arriva avec son lot de « bouchons » sur les routes. Les enfants jouent dans les parcs qui leur sont réservés, les uns partent en vacances, les autres partiront peut-être le mois suivant. Dans le quartier règne le calme. Écrasés par la chaleur, les enfants font la sieste. Puis, la rentrée des classes, avec le retour du va-et-vient de tout ce petit monde autour de l’école. Les cris et les rires emplissent de nouveau l’espace. Novembre montre le bout de son nez : tristesse le 2, puis patatras, voilà la terreur qui reparaît. De nombreuses victimes abattues à la terrasse d’un café d’autres tuées dans une salle de concert. Innocentes victimes de janvier, tuées parce qu’elles étaient journalistes caricaturistes, innocentes victimes de novembre tuées parce qu’elles avaient juste le tort d’être là, dans la ligne de tir. Décembre clôt l’année avec le réveillon et le père noël et enfin le premier de l’an. Nous souhaitons que l’an nouveau nous apporte la santé, l’arrêt de ces horribles attentats, du travail pour ceux qui sont au chômage.
Je viens de me relire. Je n’ai rien à changer dans mon modeste texte.
Je souhaite une bonne année à tous.

Colette
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Avant de franchir la ligne qui sépare 2015 de 2016, je me retourne et regarde ce que fut 2015.
Pourquoi tant de bruit ?
Pourquoi tant de cris ?
Pourquoi tant de guerres
Partout sur notre Terre ?
Pourquoi tant de larmes, de pleurs
Tant de gens qui ont peur ?
Tant d’autres qui meurent de faim
Par manque de pain ?
Pourquoi ces vieillards sans défense
Et sans espérance
Qui n’ont qu’un souhait :
Connaître la paix !
Faut-il que la vie ait si peu de prix
Pour oser brûler
Jusqu’aux champs de blé ?
Pourtant devant ces horreurs
Je fais un souhait :
Qu’on fasse enfin la paix

Que des hommes de toutes races, peuples, nations, osent faire quelques pas les uns vers les autres. Pour bâtir ensemble une immense maison commune : « la terre habitable pour tous ». Qu’enfin en 2016, à coups de petits gestes s’ouvrent les cœurs aux affamés de Paix et d’Amitié.

Christiane


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