samedi 6 juillet 2019

LOGORALLYE GEANT

Ecrire un texte qui comprenne obligatoirement les mots suivants : 
ANANAS –  AMBITION – POIVRER – SOLENNEL – ENJAMBER – DROIT – ETONNEMENT – POUSSIERE - INSOUPCONNABLE  - COLLIER – ATTENTE   - HERITER – SIPHON – FANFRELUCHE  - PAS A PAS - OPTIQUE – BAGAGE  - FLEAU - ANGE 
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Martine a franchi pas à pas, les étapes pour obtenir son BTS en optique. Collier, bijoux et  fanfreluches ne l’intéressent pas.  Son entourage la considère comme une fille sérieuse et réfléchie. Quel n’est pas alors leur étonnement quand, au cours d’un repas, elle leur révèle son ambition d’un ton solennel : Son projet insoupçonnable à ce jour et contre toute attente,  de partir pour plusieurs mois  sous les tropiques, découvrir les champs de café et de fruits exotiques : ananas, mangues, papayes ou chirimoyas. Ils en restent  bouche-bée. Pendant quelques minutes, un ange passe avant que l’un d’entre eux ne se mette à tousser comme si le plat était soudain  trop poivré !
Un autre  laisse échapper :
« - Elle aura  hérité de son père ; il avait  ce goût des voyages mais de là, à partir si loin et pour aussi longtemps ! Il  ne l’a jamais fait ! »
« - Ne crains-tu pas la fatigue d’une telle expédition ? » lui demande alors une troisième.
«  -Ni la fatigue, ni la poussière  ni même le fait d’enjamber sur des ponts de cordes, les siphons au-dessus de  rivières tumultueuses, » répond-elle.
« Et as-tu pensé au fléau des moustiques  et autres insectes qui vont te dévorer », renchérit encore un autre.
« - Oui, bien sûr, mais j’ai tout ce qu’il faut dans mes bagages. Ne vous inquiétez pas ! »
 Quelques jours plus tard, elle s’envolait tout droit vers sa nouvelle destination

Marie-Thérèse
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Autant essayer de poivrer l'ambiance avec une quantité insoupçonnable de poussière de poivre noir  et selon les attentes, ou un froncement de sourcil qui dénoterait de l'étonnement, afficher un air solennel ou mi ange, mi démon...dans l'optique et l'ambition d'hériter d'une solide réputation en se donnant le droit de déclencher un siphon d'éternuements et de rires assurés... Surtout quand Germaine, revenant du lido avec un bagage plein de fanfreluches, se prend dans le grand collier pendu à son cou, essaye d’enjamber les pelures d'ananas traînant à terre qui pas à pas se collent à ses brodequins et devient alors un vrai fléau pour les copains. 

Claudine
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Un ange passa, solennel alors qu’il enjambait un tas de pierres avant d’avancer pas à pas dans le goulet étroit et humide en direction du siphon. Il manifesta de l’étonnement devant les concrétions qui se dessinaient ça et là, l’une ressemblant à un ananas, l’autre à un collier de fanfreluches, la troisième à un fléau avec ses côtés presque droits. Trésors insoupçonnables depuis la surface et qui poivraient son parcours et comblaient toutes ses attentes. Dans son optique et avec la curiosité dont il avait hérité pour tout bagage il progressait lentement mais sûrement dans le boyau. Il y arriverait satisfaisant ainsi son ambition personnelle. Non il ne mordrait pas la poussière devant l’adversité, mais vaincrait les difficultés de ce périple souterrain.

Fabienne
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Hélène avait chargé son frère Pierre d'aller à la gare, afin d'y récupérer son amie Sophie qui venait passer quelques jours chez elle.
Quand le train arriva enfin,  il la reconnut de suite, bravant la poussière qui volait sur le quai. Il la vit se diriger pas à pas vers la sortie où il se trouvait, enjambant ça et là des valises négligemment posées sur le sol par des voyageurs. En la voyant s'approcher, il remarqua non sans étonnement, qu'elle semblait n'avoir pour tout bagage qu'un léger gilet bordé de fanfreluches, posé sur son bras. Un collier des plus exubérant sautait en cadence autour de son cou, aucun doute se dit-il, c'est bien elle.
En guise de salut, Pierre eu droit à la traditionnelle bise de Sophie. Il se dit en regardant son visage qu'elle avait bien hérité des traits de son père, la ressemblance était frappante, ce n'était pas une simple illusion d'optique.
Avec un physique qui paraissait si doux, on aurait pu la prendre pour un ange. Mais Pierre savait qu'elle pouvait se révéler être le pire fléau s'abattant dans leur vie habituellement si tranquille, et ceci, même si ce trait de caractère était insoupçonnable à première vue.
Il voulut néanmoins rester courtois, aussi l'invita t-il d'un air très solennel à venir se restaurer au café de la gare.
Avant de passer à table, Sophie voulu aller se laver les mains.  Las ! Elle revint dans tous ses états, les mains moussantes de savon ; impossible de se rincer expliqua t-elle, le lavabo ne fonctionnait pas,  sans doute un problème de siphon songea Pierre. Il avait pour ambition de faire en sorte que tout se passe au mieux, aussi minimisa t-il l'incident en lui proposant de commander. C'est ainsi qu'Hélène termina son plat, non sans l'avoir trouvé trop poivré à son goût. Après une brève attente, elle s'attaqua au dessert, un crumble à l'ananas qui, au grand soulagement de Pierre, ne souleva aucun commentaire de sa part.
C'est le cœur léger que Pierre régla l'addition, pressé qu'il était de reprendre la route. La conduite exigeant de lui toute son attention, il était content de ne plus avoir à faire la conversation.

Paulette
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Denise, à une époque, à son grand étonnement, faisait un cauchemar récurrente : elle devait se nourrir d’ananas poivrés, qu’elle devait humidifier en permanence avec un siphon d’eau de Seltz pour payer ensuite des additions salées. Puis, arriva l’époque de sa communion solennelle : elle rêva d’anges aux ailes ornementées de fanfreluches tandis que le prêtre détaillait les fléaux de la damnation éternelle et les chemins menant droit à l’enfer. Plus tard, Denise, pas à pas, avec une ambition tempérée, songea pourtant à faire ses bagages, à enjamber le passé ; elle changea donc radicalement d’optique, donna un rude coup de collier, se découvrit une énergie insoupçonnable héritée de son vécu : en effet, il ne fallait pas rester figée, dans l’attente de mordre la poussière.

Marie-Christine


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