samedi 21 septembre 2019

UN DEBUT ...ET UNE FIN

Ecrire des textes avec un début et une fin imposés.


De fil en aiguille, elle finirait bien par y arriver... Elle comprit alors qu'il ne tiendrait pas sa promesse.

L'incendie crépitait,... C'était une construction en bois.

Le rendez-vous avait été pris... Sous l'effet de la canicule, le goudron collait aux semelles.

On lui demanda un certificat médical... Il avait attendu des années pour pouvoir rejouer au tennis.

Elle ne manquerait pas de le mentionner... A cette heure le bureau était fermé.

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De fil en aiguille, elle finirait bien par y arriver ?! Entre la corvée de la lessive avec le linge débordant de la corbeille : monceau de serviettes, de draps et de couches réutilisables au nom du respect de la nature et de l’environnement… Dans l’évier : les tétines et les biberons encore mousseux de lait maternisé. Aurore s’était levée à l’aube. Les yeux rougis d’une nuit entrecoupée de vagissements intempestifs. Puis suite à une toilette de chat entre deux tétées et deux changes, le cheveu ébouriffé et l’œil bouffi, la brosse à dent coincée entre deux incisives : des couinements qui n’allaient pas tarder à se transformer en hurlements lui parvenait encore et encore toujours plus récurrents du fond du couloir. Les joies de l’enfantement. Elle en avait fait trois d’un coup. Le choix des rois : Deux garçons et une fille. Jamais rassasiés : des morfalous de première. Tout de leur père ! Et en pensant à ce dernier que devenait-il ? Elle risqua un regard sur la couche paternelle et découvrit une épaule délibérément tournée vers le mur et des paupières irrémédiablement fermées de cette fatigue du juste : spectacle ô combien navrant. Elle comprit qu’il ne tiendrait pas sa promesse.

Claudine

 De fil en aiguille, elle finirait bien par y arriver, elle écrirait ce texte dont le sujet la rebutait. Après tout, nous ne sommes qu'à la mi-juillet se dit Martine, elle avait jusqu'à la fin du mois d'août pour rendre sa copie, il lui paraissait impossible de ne pas réussir à écrire quelque chose d'ici là.
Martine mit donc ses méninges au repos et profita des beaux jours d'été pour sortir et se distraire. C'était ma foi bien agréable de paresser dans un parc pendant ces belles journées ensoleillées et d'y regarder les fleurs épanouies. C'est ainsi que Martine fit la connaissance d'Antoine, jeune homme qui partageait ses goûts et qui lui témoigna beaucoup de gentillesse pendant tout ce mois d'août.
Aussi, c'est avec un pincement au cœur que Martine vit arriver la fin du mois, elle dut reconnaître qu'Antoine ne la laissait pas indifférente. Mais heureusement, au cours de ce qui devait être leur dernière entrevue, Antoine lui donna rendez-vous la semaine suivante, afin disait-il de réfléchir à leurs prochaines sorties communes. Ne sachant pas comment serait la météo d'ici là,  ils choisirent de se retrouver dans un café qu'ils connaissaient l'un et l'autre.
Le jour dit, Martine fut à l'heure, et même en avance comme à son habitude, trop pressée qu'elle était de revoir son prince charmant. Elle prit place à une table et commanda un café en attendant l'arrivée d'Antoine, mais les minutes se transformèrent en heures, elle comprit alors qu'il ne tiendrait pas sa promesse.

Paulette

De fil en aiguille, elle finirait bien par y arriver… Elle courait partout pour s’informer, pour remplir des dossiers ou se rendre à des rendez-vous et parfois  rencontrer des personnes susceptibles de l’aider. Il y avait tant à faire et la date de départ approchait. Un dernier coup de téléphone et il lui semblait qu’aucun détail  ne lui avait échappé. Tout était enfin  prêt.  Ne lui avait-il pas assuré qu’il se chargeait de lui trouver une chambre, de lui faire connaitre la ville et tant d’autres choses. Elle ne devait surtout pas s’inquiéter car il  l’attendrait à son arrivée l Son ton était si convaincant et puis, il lui avait été recommandé. Elle se laissa berner.  Hélas quand elle débarqua à l’aéroport, il n’était pas là. Elle comprit alors qu’il ne tiendrait pas sa promesse.

Marie-Thérèse



De fil en aiguille, elle finirait bien par y arriver… Olga, née à Saumur dans une habitation troglodytique où s’entassaient dix-sept enfants et leurs parents, fut placée à l’âge de onze ans dans une ferme. Elle y fit merveille, ne rechigant ni aux rudes travaux agricoles ni à l’entretien de la basse-cour, tout en vaquant à toutes les tâches ménagères, vu que les hommes étaient à la guerre et que la patronne avait fait une attaque cérébrale. Seul était présent, Robert, commis agricole réformé qui plus tard abusa d’Olga pendant son sommeil, si bein qu’elle fut mère à quinze ans. Ils ne s’aimaient pas ; Robert était fiancé à une autre femme qu’il aimait. Robert et Olga furent contraints de se marier, notamment par le curé ; l’enfant fut reconnue. Robert ignao sa légitime et continua ses infidélités extra-conjugales. Olga comprit que Robert ne tiendrait pas sa promesse. 

Marie-Christine
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L'incendie crépitait, il ravageait Notre-Dame de Paris, au printemps dernier la forêt composée de mille trois cents chênes ; la charpente fut dévastée, c'était une construction en bois.

Marie-Christine


L’incendie crépitait, rougeoyant sous le ciel noirci par la fumée. Théo avait d’abord entendu, au loin, les roulements du  tonnerre, mais ceux-ci s’étaient rapidement rapprochés. Très vite, de nombreux éclairs s’étaient succédé, déchirant avec violence, pour quelques secondes, la couverture nuageuse qui s’épaississait de minute en minute. Et le vent s’était levé,  secouant avec force les trois pins qui délimitaient sa petite propriété sur ce flanc de montagne. Théo avait rapidement fermé les fenêtres de son chalet. Il l’entendait maintenant craquer de toutes parts et il était inquiet. Soudain, devenu enragé,  le vent, dans un vacarme assourdissant,  décapita l’un des arbres au moment où la foudre le transperçait. La tête en feu vrilla et tournoya dans les airs avant de s’abattre malencontreusement sur son toit qui s’enflamma aussitôt. Théo se précipita sous le hangar et essaya en vain de brancher sa lance à eau mais mal orientée, le vent la rabattait irrémédiablement vers le sol. Il ne put rien faire. L’orage s’éloigna emportant le vent avec lui  mais il était déjà trop tard.  Théo consterné ne put que
contempler le terrible  embrasement qui consumait son chalet, le réduisant en cendres. Malheureusement, c’était une construction en bois.

Marie-Thérèse


L’incendie crépitait toujours plus fort, détruisant sous la lave incandescente et ses émanations soufrées une forêt plus que millénaire. Les pins semblaient fondre sous la poussée et l’avancée de ces roches mêlées de végétaux et de terre en fusion.  Le granit et le quartz pourtant si compacts n’avaient pas résisté. Face à un tel impact : ils en étaient modifiés. L’éruption volcanique soudaine s’avérait dévastatrice. Le feu gagnait les taillis, sautait d’un arbre à un autre, il progressait même dans les clairières aux herbes desséchées.  Les sangliers et autres cervidés fuyaient. Une fumée épaisse à couper au couteau enveloppait le site et les désorientaient. La chaleur insupportable rendait tout chemin indisponible vers la maison du gardien absent heureusement des lieux. Aux alentours : des langues de feu dévoraient tout sur leur passage : malheureusement c’était une construction de bois.

Claudine 

L'incendie crépitait, les pompiers s'affairaient, ils étaient nombreux et s'attaquaient à tous les endroits en flammes  mais  malgré tout, le feu progressait inexorablement. C'était une vraie catastrophe de voir un aussi beau bâtiment en feu mais heureusement, tous les occupants avaient pu être évacués, les dégâts ne seraient donc que matériels.
Quelle tristesse de voir tous ces gens désemparés par une si belle journée d'été, on se dit alors que par un si beau jour, aucun malheur ne devrait pouvoir survenir. Comment cet incendie a t-il pu se déclarer au  bas de cet immeuble en bon état, tout le monde s'interroge. D'importants travaux viennent d'être réalisés dans la rue, chaussée et trottoirs ont été entièrement refaits à neuf, seraient-ils en cause, y aurait-il eu une négligence humaine ?
Quel dommage, ce bâtiment allait être perdu, il était pourtant très orignal car c'était une construction en bois.

Paulette
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Le rendez-vous avait été pris depuis déjà des mois. La date avait été fixée fin juillet pour cette grande réunion de famille qui  devait avoir lieu, dans ce coin de province où d’habitude tout était verdoyant. Un pique-nique géant était prévu sur l’herbe suivi d’une grande randonnée pour atteindre la rivière. Dans une de ses anses aménagées, chacun pourrait se baigner à son aise voire y barboter pour les moins téméraires. On espérait du beau temps pour cette rencontre inoubliable. Et il ne fit pas défaut. Quelques jours auparavant, une chaleur tropicale s’était abattue sur la région grillant d’un seul coup les prairies et les feuilles des arbres. Mais le plaisir de la rencontre fit oublier ces petits désagréments. C’est dans une ambiance ludique et joyeuse que se déroula le repas où les cris et les chants alternaient avec les conversations. Quand il fut l’heure de la baignade, la température était à son paroxysme et le sol était devenu brûlant. L’envie de se rafraichir dans l’eau fut la plus forte et tous prirent le chemin de la rivière. Tout changea quand ils arrivèrent à ce tronçon de route asphaltée  qui les séparait de leur destination. C’est avec quelques  difficultés, les uns aidant les autres, qu’ils avancèrent dans cette mélasse, et finirent par traverser  car sous l’effet de la canicule, le goudron collait aux semelles.

Marie-Thérèse


Le rendez-vous avait été pris. Un hammam ne se refusait jamais dans la communauté. C’est d’ailleurs un rituel bien rôdé et existent dans les rites et coutumes marocaines. Jasmine ainsi avait convié ses nombreuses sœurs, cousines et amies en une aspersion et immersion dans les vapeurs délicatement parfumées de jasmin, de musc et de roses de Damas. Elle avait fait les choses bien en leur distribuant un kit comportant savon noir à l’huile d’olive et flacon d’huile d’argan. Rien de tel pour être la plus belle lors de la cérémonie du mariage devant se dérouler le lendemain. Tout était prévu. Le passage indispensable sa modéliste-styliste lui ayant concocté trois tenues luxueuses : des modèles uniques faits main qu’elle aurait payé les yeux de la tête en métropole. Elle avait mis des paillettes dans sa vie et sur ses escarpins : sauf que sous l’effet de la canicule le goudron collait aux semelles.

Claudine

Le rendez-vous avait été pris, il s'agissait à présent de l'honorer. Virginie se força donc à sortir et à se mettre en route dans la chaleur suffocante, elle regrettait de ne pouvoir rester chez elle où régnait une température encore acceptable.
Le trajet pour rejoindre Paul n'était pas des plus rapides de surcroît, il fallait vraiment avoir envie de se voir pour entreprendre une telle expédition. Le parcours en bus puis en métro se déroula assez bien, heureusement il n'y avait pas foule à cette période de l'année, des places assises étaient même disponibles. Arrivée à destination, Virginie quitta la métro et sortit à l'air libre. Elle entreprit de traverser l'avenue pour rejoindre Paul qui l'attendait en face mais, sous l'effet de la canicule, le goudron collait aux semelles.

Paulette

Le rendez-vous était pris chez le coloriste de Saint-Ouen : un seul retard pouvait entrainer une radiation immédiate. Heureusement, Denise avait pris ses précautions : le transport s’effectuait par le RER B puis la ligne 6, ensuite la ligne 13 et bus 173 ou 274. Arrivée à Saint-Ouen, par une journée caniculaire, Denise devait parcourir cent cinquante mètres à pied sur le goudron fondant ; ne voulant pas détériorer ses chaussures neuves, elle les retira, enfila des socquettes, puis les jeta dans une poubelle, remit ses chaussures avant de pénétrer chez le coiffeur.

Marie-Christine
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On lui demanda un certificat médical à la fin de son inscription, le formulaire-type lui fut remis par l'employée, à charge pour Marc de le faire remplir par son médecin traitant dans les meilleurs délais.
Plus jeune, Marc avait pratiqué le tennis pendant un bon nombre d’années, c'était un sport qui lui plaisait énormément. Sa profession l'ayant obligé à  effectuer de nombreux déplacements, y compris certains week-ends, il avait été contraint d'abandonner cette activité. 
Sa situation professionnelle ayant évolué favorablement au fil des années, Marc avait donc  décidé de se remettre au tennis. Très vite il obtint un rendez-vous auprès de son médecin pour compléter le certificat médical exigé pour son inscription définitive,  après tant d'années, Marc se sentait pousser des ailes.
Le jour dit, Marc expliqua au médecin le motif de sa visite et il lui présenta le formulaire à compléter à et à signer. Tout à sa joie, Marc ne s'était pas  posé de questions, son médecin lui se les posait, c'était son rôle. C'est ainsi qu'il avait oublié qu'il souffrait d’hypertension artérielle, une chose qu'on peut oublier facilement au quotidien mais que son médecin ne laissa pas passer. Il déconseilla donc fortement à Marc la pratique du tennis et lui suggéra de se tourner vers une activité plus calme.
C'est dépité que Marc ressortit du cabinet de consultation , car il avait attendu des années pour pouvoir rejouer au tennis.

Paulette


On lui avait demandé un certificat médical car après tant d’années d’effort sur la terre battue ou le macadam, son cœur battait la chamade plus qu’il n’en fallait au contrôle post compétition. Ses articulations n’étaient plus aussi élastiques et suite à la prise d’un sirop antitussif comportant de la codéine, le test antidoping avait annoncé un résultat positif aux produits illicites. Il avait attendu des années pour rejouer au tennis.

Claudine

On lui demandait un certificat médical et il s’en réjouissait tout en gardant quelque crainte, là dans la salle d’attente de ce médecin du sport. C’est lui qui lui donnerait l’autorisation de participer à la compétition oh ! Pas à un très haut niveau mais ce serait un début. Il se rappelait avec quelque amertume quand il s’était blessé au coude après un faux pas et une légère chute. Sur le coup, il ne s’était pas bien rendu compte et avait un peu ri de sa mésaventure mais en fait il s’était brisé la tête radiale et avait dû être opéré pour le délivrer de tous ces petits éclats. Il en avait gardé quelque raideur dont se moquaient gentiment ses anciens partenaires. Au départ, son avant-bras refusait de se tendre et bien des gestes lui étaient difficiles. Après les quelques séances de kiné réglementaires, il s’était éloigné des courts. Mais il était tenace et il s’était contraint, en secret,  à maints exercices pour retrouver son agilité. Ouvrir et fermer  plusieurs fois de suite le volet de sa chambre, tourner la clé dans la serrure, faire rebondir une petite balle sur un tapis en mousse, étirer le bras pour aller chercher l’objet qu’il avait placé sur l’étagère du haut. Plus tard, Il s’était entrainé aussi à jouer à la « pala » contre le mur. Le temps avait passé et il avait enfin  retrouvé sa flexibilité. Un jour, il s’était décidé et il était revenu sur le court. Il était heureux de ce moment puisqu’ Il avait attendu des années pour rejouer  au tennis.

Marie-Thérèse

On lui demanda un certificat médical : il était très émotif et il s’évanouit pendant l’examen. Non seulement le médecin ne lui délivra pas le certificat mais il l’envoya faire des examens complémentaires. Notre sportif préféra se rendre chez un autre médecin qui ne trouva rien d’anormal à signaler. Après avoir vécu longtemps à l’autre bout du monde, il avait attendu des années pour pouvoir rejouer au tennis !

Marie-Christine
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Elle ne manquerait pas de le mentionner quand elle reviendrait le lendemain à son travail. Ce détail était important pour que les fleurs fussent livrées en temps et en heure à cette personne qui allait fêter dans sa solitude, son quatre-vingt-unième anniversaire. Mais avec une adresse incomplète ou du moins peu explicite, il aurait fallu beaucoup de perspicacité au chauffeur pour les remettre en mains propres. Elle avait bien fait de rappeler cette cliente car l’adresse lui avait posé question. Déjà elle avait dû chercher «La Lèche» sur la carte mais ne l’avait pas trouvé. Après s’être excusée de son arrivée tardive, la cliente lui précisa qu’en fait, ce n’était qu’un lieu-dit dans la campagne appartenant à la commune de Touvre. Il y avait là un très beau petit manoir et la destinataire de l’envoi habitait dans les anciens communs. Il n’y avait donc pas de nom de rue ni de numéro. C’était si insolite qu’elle fut sûre de ne pas oublier ces renseignements pour les communiquer au livreur dès l’ouverture. A cette heure, le bureau était fermé.

Marie-Thérèse

Elle ne manquerait pas de le mentionner… on avait volé le premier enfant d’Olga. Elle le retrouva vingt ans plus tard. Le deuxième enfant fut élevé par elle et son compagnon ; comme elle n’était pas encore divorcée de Robert, le bébé serait déclaré de mère inconnue… à cette heure, le bureau était fermé.

Marie-Christine

Elle ne manquerait pas de le mentionner, l'employée au guichet de la Poste lui avait bien dit de compléter et signer cet imprimé, et de le rapporter immédiatement.
Depuis un certain temps Claudine ne reçoit plus de courrier, à tel point qu'elle se demande si la Poste en assure encore la distribution, elle ne croise plus jamais un facteur dans le quartier. Parfois au contraire sa boîte se remplit d'un coup, c'est à croire que le courrier est stocké en attendant que quelqu'un soit disponible pour enfin le distribuer. Mais certains courriers sont importants, ils exigent une réponse immédiate, cette situation n'est donc pas sans conséquence.
Perdant patience, Claudine s'était donc rendue à la Poste où elle avait expliqué sa situation. Pour toute réponse l'employée lui avait tendu un imprimé afin de déposer une réclamation, en lui expliquant la marche à suivre et en lui précisant d'agir le jour même.
Claudine s'était attelée à la tâche dès son retour chez elle et,  son imprimé dûment complété, elle constata qu'il n'était que 15 h, elle repartit donc le déposer à  la Poste située à deux pas de chez elle. Mais là Claudine n'en crut pas ses yeux, c'était inadmissible, mais à cette heure le bureau était fermé.

Paulette


Elle ne manquerait pas de le mentionner. Kevin s’était montré odieux avec Alexandra. Il avait fait preuve d’un sexisme, d’une indécence et intolérance sans nom vis-à-vis d’elle. Il l’avait interpellée d’une façon inconvenante en interprétant ses paroles et ses propos. Affichant son parti-pris sous forme certes de la plaisanterie, ce qui avait déclenché le fou-rire de certains de ces collègues groupés autour de lui. Il avait dénaturé ses propos en la faisant passer pour ce qu’elle n’était pas. Elle l’avait repris vertement et l’avait remis à sa place. Elle hésitait maintenant entre le fait de porter plainte pour atteinte à l’intégrité de la personne et de lui réitérer son mécontentement. L’homme tenait à ses convictions et possédait une bonne estime de soi en faisant profiter son entourage de ses blagues sous la ceinture. Il se savait irrésistible. Elle estimait qu’elle avait été victime de discrimination. Elle allait jouer quitte au double en utilisant le bouche-à oreille. En parler à sa hiérarchie ? Elle savait que nul ne la soutiendrait et que le week-end, le bureau était fermé.

Claudine
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