vendredi 31 janvier 2020

LOGORALLYE GEANT

Ecrire un texte contenant obligatoirement les 20 mots suivants :
Présenter – Minuit – Épreuve –Spaghettis – Bougainvilliers – Dévoué -  Choisir - Pignon – Paillasson – Amer – Bookmaker – Atrophié – Mineur – Poème – Domicile – Mohair – Prétention – Concierge – Miraculeux – Éternuement 
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Mieux vaut se présenter avant minuit pour admirer les bougainvilliers sur ce balcon ayant pignon sur rue’, sans prétention mais bien achalandé en plantes exotiques. C’est miraculeux courant novembre, les plants ne sont pas atrophiés. Nullement une épreuve de s’essuyer ensuite les pieds sur le paillasson de son immeuble, sachant que le concierge veille à la propreté, dévoué à la cause des locataires avant de rejoindre son domicile. Il choisit alors de se faire un plat de spaghettis à la bolognaise, sachant que trop épicer son plat peut le rendre amer. Puis la digestion se faisant et surtout suite à un éternuement, il revêt son mohair. Il opte enfin pour s’installer devant la télévision face à une histoire de bookmaker et de mineur impliqués dans une histoire bizarre : tout un poème !

Claudine
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Denise, vêtue de son pull mohair, devait se présenter chez son dévoué horticulteur afin de choisir des bougainvilliers couleur fuchsia. À la vue de certains arbustes atrophiés, elle renonça à son projet. Sur le chemin du retour, elle vit son ancienne concierge à la terrasse du café, parmi les bookmakers. L’un d’eux, affichant un rire amer, fut pris d’éternuements spasmodiques. À hauteur de son domicile, Denise fut lynchée verbalement : une heure durant, elle fut le paillasson de sept individus  de l’immeuble voisin, la rendant iniquement responsable de l’humidité de leur pignon. Leurs prétentions étaient loufoques et infondées. En rentrant, elle fit cuire des spaghettis pour se remettre de l’épreuve ; ce fut miraculeux si elle ne s’effondra pas. Après cet incident, de nos jours banal et mineur, Denise écrivit des poèmes jusqu’à minuit.

Marie-Christine
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Gérard est un bookmaker sans prétention, entièrement dévoué à sa concierge qui sait lui faire plaisir, en lui préparant de temps à autre de délicieux spaghettis à la carbonara, son petit péché mignon.
Gérard a subi bien des épreuves au cours sa vie, de gros soucis de santé lui ont laissé comme séquelle une main atrophiée, ce qui l'a rendu quelque peu amer depuis. Mais quand son moral est au beau fixe, il se dit que tout ceci n'est après tout qu'un problème mineur, c'est même miraculeux qu'il se soit si bien sorti de ce mauvais tour que la vie lui a joué. Il est d'autant plus fier d'avoir réussi sa vie et d'avoir à présent pignon sur rue.
Pour son domicile il a choisi un premier étage, un paillasson très coloré en marque l'entrée, impossible de se tromper de porte quand on vient lui rendre visite. Mais pour l’heure Gérard est bien occupé : vêtu d’une tenue confortable composée d'un pantalon en velours côtelé et d'un pull en mohair, il s'essaie à l'écriture.
Il y a peu, Gérard a fait la connaissance d'Élodie et, au fil de leurs rencontres, elle lui semble être la femme de sa vie. Il a décidé de lui déclarer sa flamme au travers d'un poème, lors de leur prochaine entrevue. Mais les rimes ne lui viennent pas aussi facilement qu'il le pensait, l'heure tourne, la pendule indique minuit. Gérard se lève et ouvre la fenêtre pour essayer de trouver l'inspiration, son esprit se perd dans la contemplation des fleurs du bougainvillier qui s'accroche au mur, juste en contrebas. Un éternuement intempestif lui fait vite refermer la fenêtre, les soirées fraîchissent, il n'est plus temps de musarder au dehors.
Découragé, Gérard décide de se coucher, une autre occasion d'écrire se présentera bien d'ici peu, ne dit-on pas que la nuit porte conseil.  

Paulette 
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Le personnage était farfelu, fantasque, extravagant et très excentrique, il se nourrissait presque exclusivement de pignons de pin et de fruits. Même ses cheveux étaient bizarres, longs et blonds ils pendaient comme des spaghettis et s’agitaient étrangement quand dans un brusque éternuement il bougeait la tête. Il avait élu domicile dans une cabane en bois très primitive à flanc de montagne qui avait néanmoins un joli paillasson devant la porte d’entrée. Il y habitait là avec celui qu’il appelait « son concierge »  qui s’occupait de l’intendance pendant que lui avait choisi d’élever des chèvres tibétaines angora pour le mohair précieux qu’elles lui fournissaient.  On le voyait parfois le soir vers minuit sortir de chez lui et devant les bougainvilliers atrophiés déclamer à ses chèvres des poèmes lyriques. Sa dernière lubie était d’avoir pour prétention de présenter « son concierge », qui lui était dévoué corps et âme, au jeu des mille francs qui allait se dérouler dans la région. Il savait qu’il le mettrait ainsi à l’épreuve mais ne résistait pas au plaisir de jouer les bookmakers même s’il avait la certitude que ses gains seraient mineurs et encore ce serait miraculeux s’il y en avait ! En attendant il lui fallait au minimum trouver quelques fadas pour parier sur le bonhomme. Même s’il se voulait lucide perdre serait pour lui une  amère déception !

Fabienne
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Marc était un concierge dévoué. Boiteux depuis sa jeunesse,  il avait une jambe atrophiée par suite d’une mauvaise chute, lors d’une épreuve de saut mais c’était miraculeux qu’il s’en soit aussi bien sorti. Malgré son handicap, il avait la prétention de très bien entretenir l’immeuble dont il avait la charge. Il en faisait régulièrement le tour. Ce soir-là, une grande tache bariolée sur le pignon l’interpella. C’était un fait mineur mais il le rendait amer. Que quelqu’un eut osé lui salir son mur, était insupportable ! Il s’approcha.  Quel que ne fut pas son étonnement, quand,  à la lumière du réverbère, il découvrit une affiche placardée sur le pignon. Intrigué, il crut tout d’abord à une publicité de spaghettis. En réalité, c’était  un dessin cabalistique accompagné d’un petit poème ! Y avait-il une relation avec Mister Jenny, le bookmaker qui recevait ce soir-là ?  Il choisit de laisser momentanément l’annonce car il était déjà tard. Sa surprise fut encore plus grande quand revenant à son domicile, il vit un drôle d’individu se tenant devant la porte fermée, les deux pieds sur son paillasson. Élégamment vêtu d’une longue veste en mohair, il présentait bien mais il semblait mal à son aise avec son bougainvillier en pot qu’il  brandissait comme une oriflamme. Que venait-il faire là, à presque minuit ? Sans en comprendre le pourquoi, Marc ouvrit la porte. Il fut alors pris d’un éternuement qu’il ne put réprimer suivi de plusieurs autres. L’homme s’excusa et en profita pour disparaître dans l’escalier.

Marie-Thérèse

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