samedi 28 novembre 2015

LOGORALLYE 8

Ecrire un texte comprenant obligatoirement les mots suivants : Liasse, Provisoire, Embarquer, Engourdissement, Lueur, Passage, Réconfort, Nouveau-né, Résister, Sourire, Pour le meilleur et pour le pire.
Les noms peuvent varier en genre et en nombre et les verbes se conjuguer.
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Elle et lui, pour le meilleur et pour le pire, avaient tout quitté ou… ce qu’il en restait. Ils venaient de loin, du cœur de cet ancien brillant Levant que la guerre continuait de dépecer. Cela faisait maintenant des semaines et des mois qu’ils marchaient vers l’ouest avec un seul bagage à main, franchissant fleuves et déserts, en essayant d’éviter les dangers divers qui ne manquaient pas. L’espoir et la détermination chevillés au corps, ils se rapprochaient pourtant de la mer du « milieu des terres », la Méditerranée, dernier obstacle avant l’Eldorado européen…
Comme beaucoup d’autres, elle et lui venaient d’atteindre le rivage… embarquer sur un rafiot releva du sport et prit du temps. Maintenant, elle était souvent prise d’engourdissements, tant les kilomètres parcourus et le futur bébé pesaient lourd. Le soir où il revint avec sa liasse de papiers et de réservations, ils dormirent peu, tremblant pour cette lueur d’espoir.
Ils prirent la mer par une nuit sans lune, puis ce furent des jours et des jours sur une mer tantôt d’un bleu-noir, tantôt inondée de lumière dorée aveuglante. Le soleil et le sel les brûlaient, ils étaient taraudés par la soif. Leur rafiot se mit alors à errer entre les îles…
Miraculeusement sauvés par des pêcheurs, ils furent déposés sur une île grecque où l’Europe enregistrait les migrants qui affluaient continuellement.
Le passage en Grèce se révéla provisoire mais réconfortant. Pratiquant traditionnellement l’hospitalité, ce pays, déjà affaibli par une longue et sévère crise économique et politique, sut leur apporter la solidarité nécessaire à la poursuite de leur odyssée vers l’ouest de l’Europe, où l’Allemagne et la France ouvriraient leurs portes à ces migrants de guerre.
La venue au monde de leur enfant devenue imminente, elle et lui furent accueillis prioritairement en France.
Résister : ils allaient pouvoir le faire à présent et peut-être se reconstruire une vie. Sourire aussi, après ces épreuves… et d’urgence car le plus bel accueil devait être réservé au nouveau-né.

Françoise
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Pour le meilleur et pour le pire, je me suis vu, sourire aux lèvres, embarqué, à titre provisoire, à la garde d’un nouveau-né. Ce fut là une lueur de réconfort me permettant au passage de résister à l’engourdissement devant une liasse de courrier.

Emmanuel
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Madame Corbac, descendante des illustres Corvidés, directeurs de la Banque du Bocage, était juchée sur la branche maîtresse d’un chêne, par ce beau jour de soleil.
Elle avait convolé en justes noces avec monsieur Corbac, pour le meilleur et pour le pire. On sait que les corbeaux vivent en république et qu’ils sont fidèles. Leur existence d’une longévité exceptionnelle, même jalonnée de tempêtes, essuie toujours victorieusement les orages de la vie.
Madame Cobac veillait sur sa nichée de nouveau-nés, sereine à la pensée que monsieur Corbac chassait sa pitance pour rassasier sa piaillante progéniture. Un engourdissement de bien-être s’emparait de tout son être quand surgit une flamme rousse, obstruant le passage, non loin du boqueteau.
Madame Renard, sans autre préambule, s’avança au pied de l’arbre tutélaire, affichant un sourire mielleux à l’adresse de madame Corbac qui l’ignora délibérément. Sur ces entrefaites, monsieur Corbac, à tire-d’aile, rentrait au bercail, lourdement chargé de victuailles dont la vue alluma une lueur de convoitise dans les yeux de la renarde, la faisant baver d’envie : elle comptait sur ce réconfort qui tomberait du ciel.
Elle eut le toupet de solliciter une aide provisoire, s’embarquant avec force détails à l’appui, dans une affaire échevelée autour de la disparition de monsieur Renard, victime d’un complot ; force était de constater que son soutien manquait cruellement à ses enfants affamés.
Or, la famille Corbac, vivant dans la plus grande harmonie, se souvenait que leur ancêtre avait perdu un fromage légendaire et laissé des plumes dans ce genre de rencontre : leur consigne était de résister à ces individus à la réputation sulfureuse. Monsieur Corbac se souvint qu’un banquier de leurs ancêtres avait laissé dans le trou creusé par l’écureuil dans le tronc, une liasse de billets.
Monsieur Corbac jeta cette manne céleste aux pieds de la demanderesse, qui happa le paquet en s’enfuyant à vive allure, sans un geste ou un mot de reconnaissance. En réalité, elle devait d’urgence verser une caution pour la libération de monsieur Renard. Ne sachant lire, elle ignorait que ces billets n’avaient plus cours depuis belle lurette !

Marie Christine
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Un homme d’âge mûr reçoit une commande qu’il attendait avec impatience : une belle pizza aux quatre fromages. Il ouvre précipitamment le couvercle et qu’elle n’est pas sa surprise, il reste stupéfait, ouvrant des yeux de nouveau-né ! Une grosse liasse de billets repose au fond de la boîte ! Sans doute à titre provisoire. À son humble avis, le patron ou son employé s’est embarqué dans une drôle d’affaire. Mais s’il y avait une petite lueur de bon sens dans son esprit, il aurait regardé à deux fois où il mettait l’argent de la recette ! Mais, comme dans le sacrement du mariage qui unit l’un à l’autre pour le meilleur et pour le pire, l’histoire se termine presque toujours bien. Et c’est avec le sourire et un immense soulagement que l’imprudent a pu récupérer son dû. Ça a été un sacré réconfort, ma foi, pour ce dernier. Mais celui qui avait trouvé le butin restait affamé, ne se nourrissant pas encore d’amour et d’eau fraîche, il est sorti de son engourdissement, ne pouvant plus résister à demander… un pourcentage. Au passage, il a été récompensé et au lieu d’une pizza, il en a eu trois ! Beau cadeau pour un vendredi 13. Et il chante encore « Résiste, résiste… dans un monde égoïste ».
Pendant ce temps, l’inconscient a juré, peut-être un peu tard, qu’on ne l’y reprendrait plus !

Claudine
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Le 12 janvier 1959, il fait nuit, c’est l’hiver et il neige. Je vais être maman et certains signes avant-coureurs me font présager que le moment est venu. Mon mari panique, ne retrouve pas son permis, égaré sous une liasse d’autres papiers. Il m’embarque dans notre 2CV pour le meilleur et pour le pire ; ça patine à cause de la neige et nous avons bien du mal à partir pour l’hôpital Saint-Antoine où je dois accoucher. Nous y arrivons quand même.
Je vais être très vite prise en charge. Il faut résister à la douleur. J’ai osé crier alors, pour un peu de « réconfort », la sage-femme de service me dit : Taisez-vous, vous n’êtes pas la première à accoucher.
Dans la lueur des scialytiques, le beau sourire du médecin à la barbe rousse guide ma respiration et essuie la transpiration sur mon visage.
Voici qu’un nouveau-né arrive, mon enfant ; on le pose sur moi et je n’ai de cesse de repérer ses signes distinctifs afin de le reconnaître, car on va l’emporter avec d’autres.
Après l’épreuve, je me laisse aller à l’engourdissement, au fond de mon lit, épuisée, ma progéniture dans un petit berceau près de moi.
Je n’étais que de manière provisoire dans cette salle commune, avec une trentaine d’autres mamans et leurs bébés. Inutile de vous décrire l’ambiance !

Je me souviens de mon passage dans l’autre service. Il faisait froid dehors, je serrais très fort mon bébé contre moi, nous étions enveloppés dans une couverture, allongés sur un chariot qui passait sous les arcades d’une cour d’hôpital. On nous conduisait dans l’un des premiers services de l’Accouchement sans douleur, spécifique à l’époque.

Josiane
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Par un matin d’avril, cette année 1912, nous avons embarqué à bord du paquebot Titanic. Une liasse de billets nous a permis de trouver deux places en 3ème classe.
Nous allons, mon mari et moi-même, chercher pour le meilleur et pour le pire, une vie dans de meilleures conditions en Amérique. En espérant que l’aventure nous sourit. Notre enfant nouveau-né, venu au monde trois jours plus tôt, dort tranquillement dans mes bras lorsque nous parvenons à l’endroit qui nous a été assigné : une grande pièce située au-dessous de la ligne de flottaison. Nous sommes entassés, soit disant de manière provisoire. Trois jours plus tard, ce provisoire dure toujours et la promiscuité est dure à vivre.
En pleine nuit, un bruit, un choc se fait sentir jusque dans les entrailles du bateau. Les machines finissent par s’arrêter de tourner. Nous entendons des cris, des interpellations… nous crions… nous demandons de l’aide… personne ne vient, aucun réconfort.
L’eau commence à envahir la pièce. La cohue, la bousculade sont intenses. Je tombe dans l’eau glacée, mon tout-petit dans les bras. Dans les couloirs remplis d’eau, la confusion est totale. Là-bas, une lueur ! Il y aurait-il un passage pour nous sauver ? J’ai tellement peur… Oh, si peur ! L’eau continue inexorablement à monter. Une eau glacée qui transperce et qui nous pique corps et âme… Mon bébé devient bleu, dans son corps la vie s’en est allée. Comment résister à cette morsure du froid, l’engourdissement me gagne… mes yeux se ferment… Dans mon cœur, mes rêves de liberté se meurent. Je glisse lentement dans cette eau qui se referme sur mon corps, qui devient mon tombeau d’éternité. Mon enfant ne grandira jamais, nous partons vers l’au-delà…
En cette nuit de tragédie du naufrage du Titanic, nous sommes 1500 à périr.


Valérie
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C’est un soir, à la lumière de la lune, il embarque dans un autobus brinquebalant, tenant entre ses mains, avec un soin tout particulier, une cage à barreaux de bois. Que contient-elle ? Un animal de compagnie, chien ou chat ? Non, presque cubique, la cage est trop étroite pour eux ! A un léger balancement, un vibrant cocorico retentit. C’est un coq mais pas n’importe lequel. C’est un véritable trésor, un coq de combat qui va lutter dans l’arène. Depuis des mois, comme un nouveau-né, il l’a couvé, élevé et entrainé. Ce soir, Stentor doit gagner ! Car avec lui, il joue son va-tout, pour le meilleur et pour le pire. De lui, dépend le petit pécule qu’il espère ou au contraire, la ruine, la misère. Il a tant investi sur lui.
Mais pour le moment, il prend la route pour plusieurs heures, dans ce véhicule qui le secoue. Il la pose précautionneusement sur ses genoux ! Pourtant, la fatigue aidant, un engourdissement le saisit et il s’endort jusqu’à son arrivée sur la place. Il descend alors et marche prudemment avant de  s’engager dans le petit  passage sombre à peine éclairé à la lueur d’une ampoule électrique défaillante. Voilà l’étroite porte métallique où les antagonistes se rencontrent. Il frappe lentement et fortement quatre fois, le signal convenu. Le voilà à l’intérieur du gallodrome. Déjà les spectateurs hurlent et s’égosillent. Leurs voix se mêlent aux stridents cris des gallinacés. Ils sont là pour miser et gagner le gros lot. Jugeant à
l’œil, les pauvres volatiles, ils invectivent les propriétaires ou au contraire les félicitent. Tous n’ont qu’une idée en tête, viser juste, ne pas se tromper ; pour les uns, ne pas perdre leur renommée, pour les autres, leur peu de fortune. Un premier combat ! Des liasses de billets s’échangent. Un sourire sur les lèvres du vainqueur mais pas de réconfort pour le perdant qui s’efface dans l’ombre. S’il  a un autre coq, ce n’est que provisoire ! La chance peut revenir. Rien n’est moins certain, pas toujours ! Lui, n’est qu’un pauvre coqueleux ; il n’en a qu’un : Stentor ! Pourvu qu’il résiste !

Marie-Thérèse
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C'est un grand jour qui approche, nous allons bientôt séjourner dans un pays  où brille le soleil.  Si le départ est prévu pour la semaine suivante, l'horaire est encore provisoire et doit donc nous être confirmé.
Il ne s'agit pas d'oublier quoi que ce soit, on vérifie tout, on pointe la liste dressée à cet effet. Et bien sûr nous prévoyons une somme d'argent pour acheter sur place quelques souvenirs à rapporter, pas besoin d'une liasse de billets mais tout de même, il faut prévoir un minimum.
Le grand jour arrive, je me sens toute engourdie. J'ai eu du mal à m'endormir et les premières lueurs du jour m'ont réveillée, peut-être l'excitation du départ imminent...
A l'heure fixée, nous montons dans le taxi appelé pour l'occasion pendant que le chauffeur charge les valises. Il y a de la circulation comme toujours mais on a connu pire ; et notre chauffeur sait conduire, il se fraie habilement un passage entre les autres véhicules afin de nous déposer à l'heure devant l'aéroport.
Enfin, après avoir satisfait à toutes les consignes préalables à l'embarquement, nous voici installés à nos places dans l'avion, pour le meilleur ou pour le pire, mais nous n'envisageons que le meilleur évidemment.
Peu après le décollage, l'hôtesse nous apporte avec le sourire une boisson chaude qui nous réconforte.
Si nous sommes bien à l'aise et heureux à  la perspective de ces vacances, tout le monde n'en dit pas autant. Il y a ceux qui redoutent l'avion, certains le laissent voir, d'autres moins mais on le sent, on le devine à certaines attitudes. Et celui qui le fait le plus sentir, c'est un nouveau-né qui s'époumone !
Mais qu'il le veuille ou non, ses parents ont décidé pour lui, il est encore bien trop jeune  pour leur résister.

Paulette
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Liliane et Serge s’aimaient depuis longtemps déjà. Liliane ne résistait pas au sourire enjôleur de Serge. Aussi lorsqu’il lui proposa de vivre ensemble, elle ne dit pas non.
Elle vivait heureuse, choyée par ses parents et ses frères. Elle savait que ce serait douloureux de partir loin de ce cocon familial, si chaud, si doux.
Elle faisait confiance en l’amour de Serge. Il saurait la réconforter.
Elle repensait à toutes ces visites d’appartements qu’ils avaient envisagé de louer mais en vain.
C’était difficile de trouver ce petit nid d’amour. Elle pensait à son avenir, à sa vie de couple en souriant joyeusement.
Lorsqu’un engourdissement se fit sentir de la main jusqu’à l’épaule… C’était une crampe ! A force de manipuler des liasses de papiers sur lesquels étaient imprimés des logos publicitaires, à la lueur des néons. C’était vendredi soir ; l’heure de la sortie avait sonné. Elle plia bagages puis sortit retrouver l’homme de sa vie qui l’attendait au volant de sa voiture bleue métallisée dans laquelle elle se pressa d’embarquer pour embrasser son amoureux.
Le lendemain, ils allèrent visiter un nouvel appartement qui ne leur convenait pas.
En sortant, leur attention fut attirée par une annonce pour la location d’un studio à louer.
Comme ils étaient de passage dans cette ville, pourquoi ne pas le visiter ? Le studio était confortable, le loyer raisonnable. Ce ne serait que provisoire. Car, si plus tard, ils se mariaient pour le meilleur et pour le pire avec à la clé : un nouveau-né qui viendrait sceller leur amour, il leur faudrait chercher un logement plus grand.
Que de rêves merveilleux pour ce jeune couple amoureux !
Ce week-end fut rempli de projets et de joies.
Ils étaient impatients de découvrir ce qu’est la vie à deux.

Mireille
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Pour le meilleur et pour le pire, surtout pour le pire nous voilà partis pour une nouvelle vie, mes compagnons d’infortune et moi. Je crains que cet exil ne soit pas provisoire. Nous avons embarqués sur un cargo en partance. Je souris car Lisette est là, sur le quai, mais je n’en pense pas moins. Mes compagnons  grognent ou se lamentent, d’autres, comme moi, acceptent le mauvais sort qui les a dirigés ici. Une sorte d’engourdissement nous gagne au bout de quelques jours. Le passage des tropiques n’est pas joyeux pour nous. Certains des nôtres tombent malades et pas de médecins pour les parias que nous sommes. Nous, nous ne sommes que du bétail pour ceux qui nous surveillent, comme pour ceux qui nous ont condamnés au bagne. Cayenne est notre destination. La grande inconnue ! Comment résister au découragement ? Je suis là parce qu’une liasse de documents importants a disparu de l’endroit où j’étais employé ; il leur a été facile de m’accuser de ce vol. Du réconfort ? Pour en trouver, je puise dans ma mémoire. Là-bas, au pays, ma mie est restée auprès de sa mère. Dans trois mois lorsque viendra au monde notre enfant, je ne serai pas là pour accueillir le nouveau-né. Que deviendra-t-il ? Comment construira-t-il sa vie ? Avoir un père au bagne, quelle calamité ! C’est un boulet, une marque au fer rouge. Ce bébé, pour Lisette et moi, était une lueur qui devait nous mener au bonheur.
Mais quelque temps plus tard, j’apprends que ma Lisette s’est éteinte le jour où les gens d’armes sont venus me chercher. Comment vivre avec cette injustice ? Lorsqu’on est né au bas de l’échelle sociale
Cette histoire nous est révélée par un écrit de l’aumônier du bagne qui rédigeait les récits que lui faisaient les prisonniers.

Colette
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Ils embarquèrent à la lueur d’une lampe torche, tard dans la nuit et remirent une liasse de billets au capitaine.
Bien que le passage fût de courte durée, ils appréhendaient le froid auquel ils ne pourraient résister. D’ailleurs, un léger engourdissement s’emparait déjà de leurs membres qu’ils tentaient de réchauffer en remuant les pieds et les bras de façon saccadée.
Tandis qu’ils s’agitaient ainsi, d’autres personnes s’interposaient entre eux, les éloignant sensiblement l’un de l’autre.
Ils venaient de se marier pour le meilleur et pour le pire mais pour le moment, séparés de façon provisoire, ils se cherchaient du regard afin de trouver un peu de réconfort.
Ils voulaient changer de vie, changer de lieu et avaient l’espoir d’être accueillis dans une autre contrée. L’avenir était incertain. Cependant, elle esquissait un sourire pensant à ce bébé qui naîtrait dans quelques mois sous d’autres cieux. Elle l’imaginait beau comme son papa, ce nouveau-né, et espérait qu’il aurait aussi ses fossettes qu’elle aimait tant.

La traversée touchait à sa fin et, malgré le froid, la fatigue, ils étaient heureux.

Nadine
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Un jour, ce nouveau-né s’embarquera, peut-être avec un sourire provisoire, en vue de se colleter, pour le meilleur et pour le pire, avec les liasses de lettres laissées par ses parents. Rien de tel pour résister à l’engourdissement, agrémenté au passage d’une lueur de réconfort.

Emmanuel

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