samedi 5 décembre 2015

BRESIL

Ecrire des acrostiches à partir de mots qui évoquent le Brésil, après le visionnage d'un documentaire sur le thème.
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CAPOEIRA

Combat acrobatique, danse tribale
Aux origines africaines d’Angola et du Zaïre
Pratiquée à l’origine par les esclaves
Outil d’expression de la lutte anti-raciale
Elle s’accompagne de musique et de chants
Implication sociale pour canaliser l’agressivité
Reste un moyen de liberté de mouvements
Aux spectateurs d’entrer dans la danse !

Valérie

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BRESIL

Bizarrerie linguistique en Amérique Latine
Rencontrée par le voyageur qui parcourt celle-ci 
Espagnol est la langue parlée partout
Sauf au Brésil, où le portugais s’impose
Il faut attribuer cette singularité au navigateur Pedro Cabral 
La découverte de ce territoire à la barbe des Espagnols

Emmanuel
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Rio la grande et ses petits villages.
Impossible d’être tristes, les couleurs et la chaleur nous enivrent.
Oublions nos soucis, c’est la fête qui nous ravit.

Toucan, tu es, TOUCAN TU SERAS,
Oiseau coloré de l’Amazonie
Unissez vos couleurs vives qui  nous ravissent
Christ rédempteur, tu nous regardes d’un œil clément, veillant sur la ville.
Allons faire la fête. Chantons et dansons jusqu’à l’aube,
Notre carnaval de Rio sera le plus beau.

Mireille
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Braise et feu
Roulent leurs langues de piment
Encore fumantes, exaltent des parfums
Sélectionnés non en vain
Icones de ce pays multiculturel

Longent les longues plages de sable fin.

Claudine
CARNAVAL

Carnaval, carnaval de Rio !

Avancez hardiment, somptueusement vêtues,
Renversez vos têtes, cambrez vos tailles fines,
N’écoutez que la musique endiablée,
Auréolées, déguisées, masquées,
Vous les muses gracieuses de la fête
Ah, danses, tourbillons, ritournelles,

Lumières joyeuses, pour un temps, du Brésil.

Nadine

Croire un moment que le monde est tout autre,
Avoir le sentiment de vivre ailleurs,
Regarder les autres sans les reconnaître,
Ne plus penser au mal mais au bonheur
Assister à des tourbillons de musique et de costumes colorés
Vraiment, la tête chavire à force de danse
Ah ! Quelle joie de vivre se dégage de ces cortèges hétéroclites !
Le Brésil vit tout entier dans ces moments inoubliables.

Christiane


Chars et défilés, chaque année
Avancent dans les rues de Rio de Janeiro,
Ralliant le Sambodromo, la foule en délire, les juges
Notant les meilleures écoles de samba.
Allons vite au carnaval de rue, à Copacabana, à Ipanema,
Voyons celui de Salvador, ses maracas et ses percussions
Avec le rythme lancinant et répétitif des tambours :
Les blocos afros portent leur message de fierté noire.

Marie-Christine


C'est bientôt la fête à Rio de Janeiro,
Avec le traditionnel carnaval qui se prépare.
Rassembler les écoles de samba est donc au programme.
Naturellement les enfants seront à l'honneur,
Ainsi ils défileront les premiers.
Vendredi ce sera le lancement des défilés,
Avec ces magnifiques costumes si colorés.
Le mardi soir marque le final, tout doit se terminer.

Paulette

Capharnaüm sur la grande scène
Alambics et, à terre, des cannettes
Révolution du paysage où se baignent
Naïades et nymphettes recouvertes de paillettes
Avantage les seins et les fesses de ces jolies starlettes
Vendre leurs charmes aux immenses géants
Accroupies ou en équilibre instable sur la sellette

Lèvent leurs bras aux cieux si changeants.

Claudine
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Sans musique, je ne peux vivre,                       
A la ville, dans les transports ou sur l’eau, je veux       
Me mouvoir au son des maracas ou de la guitare.      
Brésilien, je suis, au plus profond de moi-même          
A Bahia, à Rio ou à Sao Paulo, je danse.          

Sous la voûte du ciel, à mille lieues d’ici,
A la cime des arbres  ou dans les feuillages,
Malins, les petits tamarins bruns ou dorés
Balancent leur longue queue avant que de sauter
Arbre après arbre, les baies, vont déguster. 

Marie-Thérèse 

Souple et rapide s’élance le pas des danseurs,
Anime la scène d’un rythme effréné
Merveille de ces pas scandés à l’unisson !
Beauté et harmonie se mêlent

Avec cette danse, c’est tout le Brésil qui vibre.

Christiane

Sautillant sur la place centrale

Avec entrain mais en désordre
Me voici parvenu à Sao Paulo,
Bien entouré par une foule exubérante
Au terme de mon séjour au Brésil

Emmanuel

Sautez, trémoussez-vous, sur la place de Pedra del Sol
Au rythme endiablé et trépidant des
Maracas, de la salsa ensorceleuse, à
Bahia ou à Rio, de l’aube à minuit
Africains déportés, brisez vos chaînes !

Marie-Christine

Sur le très grand fleuve Amazone,
Amarrés au quai du port les bateaux s'alignent.
Moyen de transport pour la population dans cette partie du Brésil,
Bateliers déjà à leur poste prêts pour le départ,
Attendent que tous les passagers soient embarqués.

Paulette

Samba brésilienne que chantait si bien Luis Mariano.
Aimons danser cette danse endiablée.
Multicolores, ensoleillés, les vêtements des danseurs déchaînés.
Bonne ambiance pleine de joie, pris par ces rythmes qui nous entraînent à nous déhancher toute une nuit,
Allons faire la fête : la joie  nous attend.

Mireille

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Voyez dans l’écrin de verdure
Emeraudes scintillantes et mystérieuses
Richesses : métaphores de la verte forêt
Trésors minéraux et végétaux convoités.

Marie-Christine

Vivacité à nulle autre pareille
Énergie de ces êtres joyeux
Regardez les Brésiliens pleins de vie

Tous envient ce peuple porteur de richesses inouïes.

Christiane

Vadrouiller sur l’Amazone
Est un régal de tous les instants
Remonter et descendre le fleuve majestueux
Transforment notre vision du monde

Emmanuel
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Fourvoyés à la périphérie des grandes villes

Amoncellements de tôles, de parpaings,
Voyez ces lieux de vie, biscornus, insalubres,
Ecoutez les plaintes, les bagarres, la vie privée :
La télévision distrait, des enfants jouent au ballon ;
Advienne que pourra : promiscuité, intempéries
Sale temps pour les pauvres, honte aux exploiteurs !

Marie-Christine

Flâner dans un tel bidonville
Angoisse le touriste de passage
Visiter ses ruelles tortueuses
Est plein d’embûches
La misère humaine y est patente
Alors mieux vaut s’en détourner

Emmanuel


Face à la misère, à la surpopulation
À quoi bon construire en dur, le carton et la tôle ondulée suffisent
Vivre entassés, sous des toiles provisoires
Est pour ces défavorisés la seule solution
Le soleil, le vent, la pluie, le froid peuvent venir
À chaque désastre, ils survivent, plantant ailleurs leurs toits de fortune

Sans se soucier du lendemain toujours incertain.

Christiane


Faubourgs si misérables du Brésil,
Avec de fragiles maisons de fortune,
Vivre ici demande bien du courage.
Enfants, parents et voisins cohabitent dans la promiscuité,
Les rires du carnaval ne font pas tout oublier.
Ailleurs pourtant d'autres vivent dans la richesse,

Symbole des grandes inégalités de ce pays.


Paulette

Fabriquer des costumes, des décors, des chars
Avec  force paillettes, fleurs aux  couleurs brillantes.
Voilà le Carnaval qui s’approche à grands pas !
Et répéter, jour après jour, de la samba, les pas de danse.
Le groupe deviendra-t-il le champion de l’année 
Au défilé de Rio? Oui, s’il  brille, se fait remarquer
Sous les cris stridents de la foule exaltée.

Marie-Thérèse
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Gamins échevelés jouant dans les ruelles ou les détritus
Avec la même joie, les mêmes éclats de rire que d’autres plus favorisés
Ignorant le danger, ils fouillent dans les ordures
Très fiers d’eux lorsqu’ils trouvent un objet inconnu,
Égal pour eux à une perle de grand prix.

Christiane


Gabriella danse une samba endiablée
Avec des amis aux parures multicolores ;
Irina chante la joie de vivre,
Tourneboulée par la salsa rythmée :

Elles se démènent fort au carnaval de Rio.

Marie-Christine


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 Accroché aux branches des arbres géants,
Manne venue du ciel, il cueille les fruits en grappes.

Au marché, il ira les vendre après avoir pris le train.
Zone de verdure, avec bonheur, il s’y enfouit.
Où trouvera-t-il la joie de vivre ? Dans la ville ?
Non pas, les voitures polluent et il est en cage,
En forêt amazonienne, il se sent libre comme l’air.

Marie-Thérèse  

Amazonie sur le dos des zébus
Marche silencieuse dans l’eau des marais
Anaconda dans le bel Amazone
Zébus sur les berges aux aguets
Ombre au tableau : les voleurs de bétail
Nient leur responsabilité et sont peu charitables
Isolement total entre fermes et charité chrétienne…
Écologie fragile, à respecter.


Claudine

À l’horizon : l’eau, encore l’eau, toujours plus d’eau !
Mais non, ce n’est pas la mer,
À vrai dire, on pourrait le croire !
Zone immense, infinie aux reflets argentés
Ô grandeur incommensurable de la nature !
Nulle limite à cette force sans bornes
Impossible de construire des ponts pour joindre les deux rives
En fin de compte, ce sont des bateaux qui permettent la traversée du plus grand fleuve du monde.

Christiane

Allez à Manaus, vers la luxuriante forêt pluviale,
Mangez des beignets de haricots noirs arrosés de guarano, à Belém,
Approchez les singes blancs, les dauphins roses,
Zoomez les aras jacinthe et l’arc-en-ciel des chutes d’Iguaçu !

On pêche sur le Rio Negro
Notre train attendra sur la ligne Madira-Mamoré, loin des
Indiens Yanomami, abandonnés à leur sort,
Eprouvés par la déforestation massive de la Rondonia.

Marie-Christine
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