samedi 26 septembre 2015

PETITS ET GRANDS PLAISIRS DE LA VIE

Ecrire un poème en prose sur l'un des plaisirs de la vie
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Je suis riche, j’ai une amie.
Elle est là pour m’écouter quand j’ai des ennuis.
Elle est là pour m’aider quand j’ai des soucis
Elle est là pour me conseiller quand je ne sais que faire.
Elle est là pour essuyer mes larmes quand j’ai du chagrin.
Elle est là quand je l’appelle, mais elle ne s’impose pas.
Elle est là quand il faut, comme il faut.
Je suis riche, j’ai une amie !
Elle vient, elle me parle, elle me conseille et repart doucement. Quand elle est là, pour bien la comprendre, il faut ouvrir son cœur. Avec elle, j’ai découvert l’amitié, l’aventure, la nature et la joie. Elle est douce comme un agneau, mais elle peut devenir pareille à un tigre.
Quand elle parle, elle sait ce qu’elle dit et la manière de le dire.
Je suis riche, j’ai une amie !
Ses paroles sont trésors, qu’aucun roi n’a jamais eu. Mais elle sait écouter les autres. Elle a besoin d’être écoutée et aimée.
Je suis riche, j’ai une amie.
Pour elle, l’homme a plus d’importance que toutes ses richesses.
Elle ne donne pas de solutions toutes faites aux questions et aux problèmes.
Elle ne donne pas de conseils, de manière à ce que la personne trouve la solution en elle-même, comme elle le sent.
Oui, je suis riche, j’ai une véritable amie !

Christiane
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La maturité rétrécit le champ de mes possibles.
J’ai besoin de me sentir exister dans la tranquillité, la paix et sans menaces.
Voici donc mes petits bonheurs.
J’aime être en contact direct avec la nature, le soleil, la chaleur, la lumière, la végétation, la fraîcheur.
Marcher doucement et être présente à tout ce qui m’entoure.
J’apprécie de déambuler sur la promenade des aqueducs, dans la douceur du soleil d’automne.
Pour ressentir le temps qui passe, au travers des saisons.
Il ne reste que les grands sabres des iris qui se dessèchent, baissant leur garde et ployant devant la venue du redoutable hiver.
La vigne vierge monte à l’assaut des grillages, ses feuilles se frangent d’un bord roux ; seuls les liserons gardent encore leur verdeur.
Même un arbre qui se dénude dans un camaïeu de vert et de jaune sur un fond de
ciel bleu, est beau et plein de dignité.
Quand il fait sombre dans mon « intérieur », j’allume une bougie. Regarder cette petite flamme qui vacille recrée de la vie. Lumière qui danse, lanterne magique faisant resurgir des ombres lointaines et chaleureuses.
Ouvrir la fenêtre de mon balcon sur le ciel, le paysage baigné de lumière et mes plantations.
Petite fourmi dans la ville, dans ma nacelle fleurie, au septième étage, je flotte en communion avec l’espace, le soleil, mon mini jardin.
Permettez-moi de bêtifier sur mes pensées, elles me regardent, belles, insolites, fières, avec une expression presque humaine. Vivaces, elles vont éclairer les sombres jours de ‘hiver.

Mais revenons à la réalité et soyons plus terre-à-terre : savoir marcher dans la boue des travaux du Chaperon Vert.

Josiane
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Plaisir de partir en laissant derrière soi,
Tous les soucis, tous les tracas.
Fermer pour un temps, la porte de la maison,
S’envoler vers d’autres horizons.
Plaisir de s’échapper en prenant un bateau, un avion
Et voguer vers d’autres pays, d’autres cultures :
Celles des incas ou des mayas et pourquoi pas,
Celle des thaïs ou des chinois ?
Prendre plaisir à parcourir à pied, des coins de la planète,
En déchiffrer l’histoire, dans les villes ou dans les contrées.
Prendre plaisir de s’ouvrir à d’autres bonheurs.
Ecouter une autre musique et même le silence.
Sans se presser, observer, regarder la nature,
Les maisons, les gens dans la rue et même les devantures.
Tel un petit oiseau qui prend son essor,
Avoir plaisir à découvrir, dans la brume matinale,
Le soleil qui se lève rosissant la montagne
Ou l’aurore boréale en un beau mois de juin.
Avoir plaisir à plonger dans les eaux tièdes des tropiques
Ou à s’enfoncer au plus profond de la forêt.
Ne pas s’enliser dans le train-train quotidien,
Voir s’élancer sur un ciel azuréen
Un vol de flamants roses, au-dessus de l’océan.
Plaisir de rencontrer d’autres êtres humains,
Ressentir à leurs côtés,  ce qui les fait vibrer,
Mais aussi leurs malheurs, ce qui les fait pleurer.
Plaisir de dialoguer, en apprendre un peu plus
Et savourer ensemble des moments d’amitié
Avec une boisson : thé, maté ou café.
Plaisir de ne pas s’enfermer dans ses habitudes
Pour goûter en cuisine, à leurs  spécialités.
Mais si, par malheur,  le voyage  n’est pas au rendez-vous,
Prendre plaisir alors à s’évader par la pensée
Prendre un livre, voir un film qui nous fera rêver
En nous contant de ces lointains pays,
Comme les contes des mille et une nuits,
Tant d’histoires merveilleuses !

Marie-Thérèse
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Il y a des chansons que l’on chante sous la douche. Ce sont des refrains gais qui donnent la pêche et sur lesquels on finit gaiement sa toilette.
Il y a des chansons qui nous donnent du vague à l’âme qui nous rappelle des souvenirs anciens.
Il y a ce refrain qui nous obsède, qu’on fredonne sans fin, qui ne part plus de notre pensée tout au long de la journée. On le fredonne malgré nous dans votre tête à l’arrêt du bus au point de laisser passer celui-ci.
Il y a les chansons qui rendent tristes, d’autres gais, celles qui nous ramènent aux souvenirs de notre enfance vers laquelle on aimerait revenir.
Il y a les chansons enfantines que l’on chante avec les amies, les enfants et petits-enfants, ces chansons qui passent les années, sans prendre une ride.
L’émission « La Chance aux Chansons » faisait revivre des chants que l’on croyait oubliés et que l’on fredonnait tout au long de la semaine.
Il y a  le ciel, le soleil et la mer, assez pour en faire une chanson.
Cette chanson reviendra dans nos esprits en revoyant la mer.
Aujourd’hui, nous chantons des chansons qu’on aurait pu écrire, qui nous rappelle tant de choses de notre vie
Mais les grands, les grands de la chanson les interprètent si bien et sont si émouvants.
Il y a les autres, les groupes qui nous donnent envie de danser.
En les écoutant, on se revoit un instant avec le partenaire qu’on aurait pu aimer. Nous étions si heureux, dans ces instants magiques où l’on ne pensait pas à autre chose.

Mireille
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Une bonne soupe gourmande
Au fromage de Hollande
Titille les papilles
Avec ses goûts subtils.
Pour éviter d’être fébrile,
Aromatisée ou épicée
Aux clous de girofle
Ces boutons que le giroflier
Nous offre sur un plateau doré…
À la noix de muscade
Pas de bousculade…
Soupe verte ou orangée
Saupoudrée d’un peu de persil
Ou de ciboulette
Bon apport en vitamine C
Contre le rhume, c’est très chouette
Une bonne soupe aux légumes verts
Ou du soleil
Un détour au pays des merveilles
Salez, poivrez ou pimentez…
Riz ou pâtes rajoutez
De mouillettes agrémentez.
Une touche de crème fraîche
Ou un soupçon de beurre salé
Au plaisir de déguster
Cuillère après cuillère
Dans une tasse ou bol
Bien coloré
Ou bien une belle assiettée
Alors, ça y est ?
On peut y aller ?
À vos marques…

Partez !

Claudine
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L'océan Atlantique et son eau bleue s'étale jusqu'à l'horizon,
Où il rejoint le ciel, bleu lui aussi, mais différent quand même.
Les vagues viennent se briser sur la grève dans un bouillonnement d'écume,
On les croirait vivantes, on entend comme un frémissement sur le sable.
Et pourtant, c'est là qu'elles viennent mourir.
Du moins le croit-on car ensuite, un mouvement de recul,
Et voilà l'eau qui repart vers le large qui l'appelle.
Et là, de nouvelles vagues vont se former, venir, et continuer ce mouvement,
Incessant flux et reflux qui forment les marées.
Les marées sont plus ou moins fortes,
Elles rythment les saisons à certaines périodes de l'année.
A moins que ce ne soit les saisons qui s'imposent aux marées.
En bordure l'eau est plutôt verte, signe que la profondeur est moindre.
Quel beau dégradé de couleur, ce vert qui devient  très bleu,
Au fur et à mesure que le regard va au bout de la terre,
Là où il ne peut aller plus loin.
Ces vagues font la joie de certains, leur permettant de jouer avec,
D'autres au contraire les redoutent.
C'est qu'elles peuvent se montrer très dangereuses,
Pour l'homme mais aussi pour la nature.
Quand l'océan est déchaîné, alors rien ne peut plus lui résister.
Atlantique, ce nom ne découle t-il pas du Titan Atlas qui, disait-on chez les grecs,
Possédait les colonnes supportant la voûte terrestre.

Et que peut faire l'homme pour dépasser un dieu....

Paulette
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Je n’ai pas la prétention de me lancer sur les traces de Charles Baudelaire, même si je me délecte de ses petits poèmes en prose mais de vagabonder dans la rêverie pour adoucir un quotidien morose.
Entre rêve et réalité, je déambule sur la planète bleue, composée essentiellement d’eau. Sur la croute terrestre les fourmis humaines, obnubilées par le gigantisme, la mondialisation, confondus avec la grandeur, s’escriment à construire les tours de Babel du profit, de l’incommunicable, investissant l’espace pour y ériger des champs de bataille, inséparables des armes, des hôpitaux ; ainsi vont les flux et reflux de la vie et de la mort, le tempo binaire, l’accomplissement absurde des œuvres perverses, motivées par le profit.
Ainsi, par analogie, je me laisse porter, à l’image de la mer, par les flux et reflux de ma plume, captant rarement la pensée mobile, fugace, imprévisible, protéiforme, au plus profond de moi-même, trésor invisible, enfoui dans un océan indomptable.
Les hommes ne détruiront pas la mer même s’ils la mettent à mal, elle est le miroir du ciel, grisée de nuages ou céruléenne d’azur, pas plus que les êtres humains n’investiront mon jardin secret fluctuant, avec ses remous et ses turbulences.
La mer symbolise l’évasion, le berceau, la plaine hauturière des labeurs et des naufrages, mais aussi le passage obligé entre les continents : des côtes françaises à Big Sur ! Romain Gary dans Les promesses de l’aube évoque la mer symbole de la mère, de l’amour, de la vie entière.
Ainsi notre existence est rythmée du berceau à la tombe par les joies, les peines, les traversées couronnées de succès, par ma famille depuis 1860 à destination de New York, sans oublier les drames des naufrages actuels, la fascination du mortel Eldorado.
Les marées fracassantes, activées, amplifiées, régulées par la Lune, satellite naturel de la Terre, se déclinent en lames, rouleaux, tohubohu d’une fulgurance chaotique ; elles sont suivies d’écume frangeant de dentelle les écrins variés de nos côtes fleuries.
Les artistes peintres, écrivains, musiciens, photographes célèbrent la mer, à leur façon. Hokusai, Hugo, Valéry, Debussy, Trenet, Maria Fa Lazzari, lauréate 2015 du prix européen de la photographie, marquant son passage sur le sable, en l’ornementant de la trace de son pied, fixant l’éphémère pour l’éternité. Ainsi, une empreinte peut nous survivre, nous sommes dans l’univers pascalien de l’infiniment grand et de l’infiniment petit, de l’éternel et de l’éphémère.
Chacun est fasciné par la mer qui nous résiste, soufflant les accalmies et la tempête, à la manière d’un écrivain qui tour à tour écrit, détruit, tempête, hugolienne sous un crâne, se reprend, dans son flux, son reflux et laisse son empreinte, à la manière de Maria Fa Lazzari.
Tout est vibration, la capture de l’instant éternel, comme pour les haïkus

La mer se berce
Un couple taquine l’eau
L’image jaillit

Marie-Christine
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Les fleurs sont nombreuses, variées en formes et en couleurs,
Mais toutes sont belles, chacune à leur façon.
Elles sont différentes aussi d'une saison à l'autre,
Ainsi le plaisir des yeux peut durer tout au long de l'année.
Le perce-neige, aussi blanc que la neige que lui seul  arrive à vaincre,
est la première fleur à s'offrir à la vue.
Le crocus le suit de peu,
Montrant ses couleurs allant du jaune au bleu.
Mais sa corolle se referme la nuit et les jours de mauvais temps,
Pour mieux s'ouvrir dès qu'un rayon de soleil le caresse,
On sent la vie reprendre après un long engourdissement.
La tulipe dans toutes ses variétés va suivre,
Elles annoncent l'arrivée du printemps.
Et que dire du forsythia et de sa floraison jaune d'or,
Qui n'est pas sans nous rappeler le soleil qui nous est nécessaire.
Le cytise n'est pas en reste, avec ses longues grappes de fleurs d'or,
Qui vont le draper pour une trop courte durée.
C'est alors que le prunus ou cerisier du Japon,
Prépare sa rose floraison éphémère.
Le muguet, fine branche ornée de blanches clochettes odorantes,
Annonce l'arrivée du mois de Mai qu'on dit joli.
Arrive ensuite l'été et c'est alors une explosion de couleurs.
Les fleurs sont nombreuses, le grand froid est fini.
La vie est repartie, dans la nature, les fleurs et aussi chez les animaux,
Qui, l'hiver finit, montrent de nouveau leur museau.
L'homme aussi ressent ce renouveau,
Cette saison lui fait adopter un autre rythme de vie,
Les jours sont plus longs, on les occupe au maximum.
Et ainsi va la vie, l'automne et ses tons doux et chauds succédera à l'été,
Et ensuite, de nouveau l'hiver reviendra...

Paulette
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Le plaisir n’est beau que s’il est partagé
Ce que j’aime dans la vie ?
Ce que les autres m’envient ?
Comment le dire, l’expliquer ?
Chacun ressent selon son cœur
Pour moi, il y a eu tant de choses
Des personnes qui ont éclairé et éclairent ma vie.
Cela commença par mes parents
Toujours présents
Quand il y avait un accroc
Dans le tissu de ma vie.
Puis est venu l’Amour, le mariage, les enfants
Que de plaisirs !
Mes parents devenus grands-parents étaient là pour mes petits
Puis maintenant c’est moi qui suis grand-mère et
Je leur donne tout l’amour qui est dans mon cœur
Je revois leurs yeux éblouis lors de nos voyages
La satisfaction de l’un à son retour de la découverte de la plongée
Le regard de l’une devant les icebergs, véritables montagnes de glace
La complicité, le partage qui nous ont unis devant les temples d’Angkor
Quel plaisir pour moi de les voir heureux !
Un jour l’aîné de mes petits-enfants m’a dit tout heureux :
Je vais être papa ! et moi, me voilà arrière-grand-mère
Alors la mélancolie m’a submergée
J’ai repensé aux joies partagées avec mes parents
Aux plaisirs partagés avec mon amour
A nos jeux, puis ceux partagés avec nos enfants
Mes petits bouts devenus si grands qui, lorsque nous nous rencontrons, ont les yeux qui brillent
Que du plaisir !
Voilà mes plaisirs simples, que je, que nous, partageons
Comme je l’ai déjà dit : « Le plaisir comme l’amour n’est beau que s’il est partagé »

Colette
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Baignade

Pour ce qui me concerne personnellement,
J’ai vécu le meilleur et le pire.
Le meilleur se déroule sur un rivage de Corse.
Longeant en bordure immédiate de la plage,
Je peux y accéder sans avoir à me chausser, ni me changer.
D’où la savoureuse prouesse en guise de baignade :
Un 100 m nage libre, au saut du lit, avant le petit déjeuner !

Emmanuel
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Si je devais prendre en compte tous les plaisirs
Je ne pourrais qu'en avoir une vue partielle.
Alors comme il faut n’en choisir qu’un seul...
J'opterai pour la communication
Pour obtenir non l'excellence, mais des possibilités d'expression.
En effet pour avancer une vérité de La Palisse
Je n'inventerai pas le fil à couper le beurre
Si je vous disais qu'il en faut des concessions
Pour arriver à nous écouter mutuellement
Apprenons à nous comprendre et à nous admettre.
Et si je vous disais que c'est un rude labeur...
J’en vois déjà certaines qui pâlissent...
Pour voir la vie en technicolor : oui en couleurs !
Pas de statistiques. 
Pas de balisage.
Rien que ma très grande considération
Et peut-être un peu de sollicitation ?
Sur une échelle de valeurs...
Alors adoptons le dialogue !
Avec des pleins et des déliés !
Avec des silences amusés ?
Ou non...
Joignons nos conceptions.
Nous nous écoutons.
Nous nous répondons.
C'est une vraie démarche.
Soyons perspicace.
Que de l'observation...
Et surtout pas de jurons.
Et la passerelle...
Nous trouverons.
Vers le mieux-être
Vers le vivre ensemble.
Vers le "Tous ensemble" !
La communication :
C'est un geste, une bonne parole
Une attention
C'est un océan de candeur
C'est un élan vers autrui 
Tout en profondeur 
C'est de la pureté
De l'authenticité
De la charité
A respecter.
Ce sont les lois du savoir-vivre
C'est ma raison d'être
Afin de mieux me comporter.
Notion de respect...
Vers une saine curiosité
Pas d'inquisition
Pas de dilemme 
Pas de faux-semblants
Et de faux questionnements.
De "faux-problèmes"...
Pas de faux jugements 
Encore moins de latents
Les apriori et fausses-idées
Sont à proscrire et à cerner.
Que de la droiture, de l'objectivité,
Egalité-fraternité-longévité
Devrait être notre maxime.
Alors autant opter et adopter
Une façon d'aller vers l'autre
Sans le blesser...
Il faudrait s'accorder un espace-temps
Echange de bons procédés. 
Un apprentissage à l'année
Et une écoute attentionnée.
Alors pour pouvoir sublimer...
S'offrir une fontaine de Jouvence
Faire un arrêt sur image en Provence
Au milieu des champs de Lavande
Nous sommes en quémande
Faire le plein de douces senteurs
Qui titillent nos sensations
Et caressent en douceur

Notre cœur.

Claudine
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Nous, Voyants qui pouvons voir toutes les merveilles que la nature nous offre,
Que ce soient les couleurs de la végétation, des animaux, « oiseaux, papillons »,
-  Regardez les fleurs magnifiques !
Qui nous remplissent le cœur de sentiments heureux
Elles apportent la joie à tous les moments de la vie,
Nous rappelle les absents qui nous les ont apportées.
-   Regardez ces lys majestueux !
Ils sont le symbole de la royauté.
Roses, oranges, ils tendent fièrement leurs corolles.
Ces beaux lys blancs, signe de pureté,
Je reconnaitrais toujours votre parfum depuis mon enfance où le quinze août,
Les gerbes embaumaient la petite chapelle pour la Sainte Marie.
-   Regardez ces bleuets !
C’est l’azur du ciel qui a déteint sur eux
Parmi les épis de blés et d’autres fleurs des champs
Qu’on met en bouquets champêtres ;
Vous serez comme remède pour les yeux fatigués.
-   Regardez ces roses !
Elles sont de toutes les couleurs,
Elles portent des noms de femmes ou de célébrité.
A la Roseraie, on vous mitraille avec nos appareils photos
Mais les plus belles sont les roses rouges séchées
Qui nous ont été offertes par amour ou amitié.
-   Regardez ces petites violettes !
Elles sont là, timides et fragiles,
Ce sont les symboles de la modestie.
Un petit bouquet de violettes acheté à l’entrée du métro
Est toujours accueilli avec joie.
Elles ont des vertus médicinales pour la toux mélangées à d’autres fleurs.
Elles sont le symbole de Toulouse, ville rose, qui les vend dans la confiserie
Sous forme de bonbons ou entières, confites dans le sucre.
-   Regardez ces soleils !
Oui, ce sont des tournesols dominant par leur hauteur.
Leurs fleurs énormes qui rengorgent de bonne huile alimentaire,
Ils nous offrent la possibilité de manger leurs graines. Régalons-nous !
-   Regardez ces tulipes !
De toutes les couleurs, fières sur leurs tiges,
Elles sont belles, les tulipes, symbole d’orgueil et de prétention.
On en fait de beaux bouquets éphémères.
-   Regardez ces capucines !
Nous avons tous fait la ronde sur la comptine.
Ces fleurs décorent une salade avec leur goût spécial, leurs couleurs éclatantes.

Dansons, mangeons les capucines pour le plaisir des yeux et des papilles.

Mireille

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